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EAN : 9782723497893
104 pages
Glénat (04/03/2015)
4.13/5   15 notes
Résumé :
Dans la ville de Tchernobourg, suite à une catastrophe nucléaire, une partie de la population se retrouve transformée en d'effroyables mutants. Résultat : des limaces géantes, hommes-araignées et toutes autres sortes de monstruosités côtoient à présent les citoyens lambda. L'un de ces mutants, un poulpe empathique, remarque un fait étrange : lorsqu'il s'assoit près de quelqu'un, l'un de ses tentacules se met inéluctablement à venir tapoter amicalement l'épaule de so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
♫Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a,
Qui c'est celui-là ?
Complètement toqué, ce mec-là,
Complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là♫
-Pierre Vassilu-1974-
----♪---♫---🌚---🦑---🌚---♫---♪----
Fragment lunaire
Aire nucléaire
Confesseur attente accule, mais nous rassure
Qui c'est celui-là ! Son don n'est pas sinécure
Confessions et cinq bonnes nouvelles
Comme celle qui refusait de passer le Sel
Passer le miroir, Mutation spectraculaire
Remettre à deux mains velues d'ailleurs
Le temps de garder laideux pieds sur Terreur...
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Découvert dans Fluide Glacial il y a quelques années, j'ai toujours apprécié et le trait et l'univers anxiogène de Foerster.

Tchernobourg, habile clin d'oeil niveau de radiation max. sur l'échelle de Geiger, vient d'être touché par une catastrophe nucléaire.
C'est désormais la foire au mutant en tout genre.
L'un d'entre eux, Poulpe Empathique de son p'tit sobriquet, se découvre le pouvoir de faire parler son prochain rien qu'en le touchant.
Bienvenue en un monde régi par l'absurde et la monstruosité débridée.

Plusieurs récits, notre nouveau poto Poulpe Empathique comme liant, place à l'imagination horrifique débridée de l'auteur qui en manque rarement en la matière.
D'un haut niveau de noirceur et d'humour raccord, le Confesseur Sauvage se veut une superbe compilation de courts récits parus chez Fluide dans les années David et Jonathan, Désireless et autre Nuit de Folie, pour le plus grand plaisir du lecteur avide d'atrocité délectable.
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Ce tome comprend 5 histoires qui se déroulent dans la même ville à la même époque, avec un personnage récurrent qui est le récipiendaire de ces récits, celui qui est qualifié de confesseur sauvage. Il est initialement paru en 2015, écrit, dessiné, encré et mis en couleurs par Philippe Foerster. Ce créateur a longtemps collaboré à Fluide Glacial, à partir de 1979. Une anthologie lui a été consacrée récemment : Certains l'aiment noir.

À une époque contemporaine, dans la bonne ville de Tchernobourg, il y a eu une grosse catastrophe : un croissant de Lune a chu sur la centrale nucléaire toute proche, et les habitants ont alors commencé à engendrer des mutants aux déformations monstrueuses et à subir eux-mêmes des mutations. Parmi cette population tératologique, il en est un avec tronc d'être humain, et des tentacules de poulpe en lieu et place des jambes, qui se fait appeler Père Irradieu. Il a un don : chaque personne qu'il touche se confesse spontanément à lui.

Durant ces 5 chapitres, madame Génuflexion évoque le cas très particulier de sa fille Gisèle à qui elle avait tenté de cacher qu'elle était une limace (en commençant par casser tous les miroirs). Puis il touche un sans-abri dans un parc. Il s'appelle monsieur Annonciation, il était employé aux fromageries Lovecheese, et amoureux de sa voisine de bureau, mademoiselle Desurcroit. Dans le troisième chapitre, quelqu'un lui raconte l'histoire du major Oraison, exterminateur de mutants dans Tchernobourg. Puis l'ex-humoriste Piedepoule lui raconte l'histoire de Sagamore, le fils de Sophie-Charlotte et Baudouin Transfiguration. Enfin, il reçoit la confession de madame Absolution qui lui raconte l'histoire de Wilfried, son fils, mangeur de revenants.

Il existe en France un magazine mensuel de bandes dessinées, dont le succès ne se tarit pas depuis 1975. Il a accueilli des auteurs aux personnalités aussi fortes que diverses comme Marcel Gotlib, Binet Edika, Goossens, Lelong, Maëster, Tronchet, et bien d'autres. Parmi eux, Philippe Foerster dispose d'un trait aussi personnel que les autres et immédiatement reconnaissable. Qui plus est ses histoires présentent des caractéristiques très fortes, baignant dans un humour noir et macabre, avec un soupçon de glauque. Dans ce tome, le lecteur retrouve tout ce qui fait la force de ce créateur sans pareil.

De prime abord, le lecteur se dit que ça ne peut pas marcher. Foerster mélange des ingrédients infantiles et surannés qui malmènent la logique et semblent provenir d'une époque révolue. Comme la présentation en atteste, il a le chic pour choisir des noms idiots, sans rapport avec les personnages, une collection de noms communs piochés dans un registre en total décalage avec ses récits (entre Annonciation et Transfiguration, on est servi). Ensuite, il utilise les conventions d'une science-fiction des années 1950, avec une représentation littérale de nature infantile. Un morceau de la Lune est tombé sur le centrale nucléaire de Tchernobourg : il a la forme d'un croissant de Lune, et trône en arrière-plan de la ville, avec une jolie forme de croissant (comme celle sur laquelle est adossé le Pierrot lunaire). Ensuite la destruction de la Lune n'a eu aucune incidence sur les masses maritimes.

De manière tout aussi littérale, les radiations ont provoqué des mutations grotesques, mais pas de brûlure, ou de cancer, ou tout autre conséquence biologique prévisible. En outre ces mutations sont grotesques et affectent aussi bien les adultes que les enfants à naître. le confesseur a donc des tentacules à la place des jambes, et Gisèle Génuflexion est une grosse limace, avec la personnalité d'un être humain, sans bras, sans jamais prendre conscience que sa morphologie ne s'apparente en rien à celle de ses parents. Rapidement le lecteur se rend aussi compte que l'anatomie des personnages humains présente parfois de légères exagérations. Cela commence par les nez. Quelques-uns (mais cela n'a rien de systématique) présentent un nez un peu plus charnu que la moyenne, sans que cela devienne un gros nez à la Albert Uderzo, ni que ces personnages soient majoritaires. D'autres présentent un nez pointu et allongé, un peu au-delà de la normale.

Il y a aussi le cas particulier des mentons. Des personnages peuvent être dépourvus de mentons, et d'autres affligés d'énormes goitres ou de bajoues. de temps à autre, un front va être un peu plus large, ou un peu plus volumineux que la normale, une forme douce d'hydrocéphalie, comme si même es êtres humains normaux étaient légèrement monstrueux. Philippe Foerster peut également dessiner les yeux plus grand que la normale pour accentuer l'expressivité d'un visage.

Lorsque le lecteur commence à détailler chaque dessin, il se rend compte que cet artiste utilise de nombreuses approches différentes dans ses représentations. Il peut aussi bien esquisser une forme par quelques traits sans soucis de réalisme (le cadavre en décomposition de Gisèle), s'inscrivant ainsi dans une registre plus iconique que réaliste. Il peut légèrement gauchir les perspectives pour déstabiliser sa composition, décontenancer le lecteur et introduire une forme de déséquilibre qui fait converger le regard du lecteur vers l'élément surnaturel ou anormal. Il peut tout aussi bien s'attacher à de menus détails très concrets et très banals. Ainsi, les intérieurs des appartements des différents protagonistes disposent tous d'un mobilier et d'une architecture intérieure différents. Les tenues vestimentaires sont adaptées à chaque personnage. Les façades des immeubles relèvent de périodes bien identifiables.

Au fur et à mesure de la lecture, le lecteur constate d'ailleurs que ces mobiliers et ces tenues renvoient aux années 1950, créant une ambiance surannée, dépassée et ringarde. Cette particularité ajoute encore à la noirceur du récit. Malgré toutes ces caractéristiques qui ne donnent pas forcément envie de découvrir cet étrange ouvrage et cet auteur, le tout présente une grande unité narrative qui plonge le lecteur dans un monde glauque, d'une grande noirceur, un mélange d'un humour très noir et d'une forme de désespoir existentiel qui fait rire jaune.

Bien sûr que cette science-fiction n'a rien de réaliste, qu'elle utilise des visuels et des concepts infantiles, mais l'inanité de l'existence n'en ressort que plus. le confesseur sauvage n'a même pas de nom véritable (juste un pseudonyme qu'il s'est choisi), juste des tentacules qui le place à part de l'humanité, sans aucun espoir d'une vie normale, ou même d'être d'une quelconque utilité à la société. Chacune des personnes qui se confesse malgré elle n'en ressort aucunement soulagée. Pour commencer ce confesseur n'est pas un prêtre et ne dispense aucune absolution d'aucune sorte. Ensuite leur confession ne fait qu'entériner le constat de leur échec, de leur faiblesse morale, de leur solitude, de leur médiocrité, etc. Il n'y a rien de romantique dans ces récits, ou de morale venant ouvrir une fenêtre d'espoir. Sous ces dehors peu crédibles, le lecteur découvre rapidement qu'il s'agit de fables à destination d'adultes, au coeur bien accroché.

La force de ces récits ne réside pas dans le destin de personnes minables accablées de malchance, mais au contraire dans le comportement très humain de ces individus essayant de faire avec les avanies de la vie. Ainsi madame Génuflexion fait tout pour sa fille Gisèle, avec l'aide de Gino, on second mari dont ce n'est même pas l'enfant. Et Gisèle grandit comme une fille normale malgré sa morphologie de limace. le lecteur ne peut qu'être admiratif de la force de caractère de ces parents s'accommodant de leur situation sortant de l'ordinaire et réussissant dans leur entreprise. Il en va aussi ainsi pour madame & monsieur Transfiguration, ou encore pour Wilfried qui prend sur lui pour faire plaisir à sa maman. le lecteur ressent une forte empathie pour ces personnages dont les motivations sont universelles et très humaines.

C'est même le fort contraste entre l'environnement et les circonstances délirantes, et le comportement très normal de ces individus qui fait ressortir avec force leurs émotions, leurs souhaits, leurs espoirs. du coup, le lecteur ressent pleinement leur peur, leur résignation face aux difficultés insurmontables, l'injustice de leur situation quand malgré leurs efforts, il leur est impossible d'échapper à leur situation et qu'elle va en s'aggravant. Au final l'horreur de ces récits ne se trouve pas les situations tirées par les cheveux imaginées par l'auteur, mais bien dans le drame de ces individus incapables de fuir de leur situation, encore moins de l'améliorer.

Les éléments idiots (croissant de Lune, champignon atomique en suspens, tentacules à la place des jambes, etc.) finissent par créer une forme de poésie macabre séduisante. le lecteur sait qu'il s'agit d'éléments pour rire, d'idées irréalistes et enfantines. Mais elles s'imprègnent de la noirceur des récits pour devenir des signes apparents des tourments intérieurs des individus. le champignon atomique figé dans le lointain symbolise bien sûr la peur d'une guerre nucléaire imminente, éventualité bien réelle qui pesait lourd sur l'inconscient collectif dans les années 1960 et 1970, mais aussi les catastrophes arbitraires qui peuvent s'abattre à tout moment sur chaque individu, sans qu'il n'y ait de signe avant-coureur, ou sans que l'individu ne puisse s'en protéger, alors même qu'il sait qu'elles vont se produire, soit le caractère inéluctable des événements sur lesquels on n'a pas de prise.

Ce retour de Philippe Foerster avec ces nouvelles histoires prouve qu'il n'a rien perdu de son talent, de sa voix propre. Il jette toujours un regard aussi noir et attendri sur la condition humaine. Avec des signes extérieurs de science-fiction ringarde, ses récits parlent des peurs et des émotions de l'être humain, avec une belle perspicacité, et une rare intensité.
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Philippe Foerster, dans l'équipe Fluide Glacial, est un auteur un peu à part. Ne vous attendez surtout pas à rire aux éclats. Ses récits sont des histoires d'horreur, une horreur un peu baroque, pleine de monstres, de cauchemars.
Ici, suite à un cataclysme nucléaire, des mutants font leur apparition. le Confesseur est un de ces être. Ses jambes sont remplacées par des tentacules, et le contact avec l'un de ces tentacules incite la personne touchée à dévoiler son histoire. le livre est divisé en plusieurs récits, comme si elles étaient récoltées par ce confesseur sauvage.
Le graphisme utilise de forts contrastes de noir et blanc, avec une seule valeur de trame, de couleur unique. Les décors sont un peu néo-baroque, avec beaucoup d'architecture XIXe siècle, certaines planches sont magnifiques, l'image de la ville avec le croissant de lune échoué en son sein est particulièrement marquante. Les êtres mutants sont aussi plein d'imagination cauchemardesque, comme cet être dont les mains sont remplacées par des araignées… C'est beau et effrayant à la fois, tragique et glaçant, mais c'est une horreur totalement rococo, faisant honneur à l'imagination la plus délirante. le fantastique finit toujours par l'emporter sur l'horreur, et même si le principe est un peu toujours le même chez Foerster, personnellement, je ne m'en lasse pas.
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Foerster est de retour, avec son monde étrange et déglingué...
Oui, mais rien de nouveau sous la glauque lumière lunaire, on reprend les mêmes ambiances et on recommence...
Dans un monde irradié, un homme mutant affublé de tentacules, provoque les confessions de tous ceux qu'il touche avec l'un de ces appendices à ventouses...
Les parents d'une fille-limace mutante font tout pour la protéger du monde extérieur.
Un homme timide tombe amoureux de sa collègue de travail, et voit lui pousser des araignées "veuves noires" à la place des mains.
Un militaire à la retraite chasse les mutants pour les exterminer. Un petit garçon autiste déclenche des "explosions inachevées" dès qu'il est contrarié.
Un géant simplet est exploité par son odieuse mère droguée : il est capable de manger les fantômes et spectres qui trainent...
Foerster - que j'aimais bien dans Fluide Glacial il y a maintenant une bonne paire d'années - c'est un univers gothique en noir et blanc avec des personnages glauques et grotesques, son dessin est sombre et torturé, le trait tout en courbes et angles, les monstres et autres créatures mutantes sont bien saugrenus et les maisons biscornues. Mais le problème avec ce genre, c'est que depuis 30 ans, il en a fait un peu le tour... du coup, c'est sympa de retrouver Foerster et ses monstres, mais ça s'arrête là.
Pour ceux qui ne connaissent pas, ça peut le faire. Pour les autres, c'est à emprunter à la médiathèque, pour le fun.
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critiques presse (4)
Sceneario
07 avril 2015
Un ouvrage complet, à la fois glauque et décalé, réalisé par un Philippe Foerster en pleine forme, qui reste à savourer à la condition de ne pas avoir peur du macabre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
03 avril 2015
Surprenant, autant que déstabilisant, le dernier opus de Philippe Foerster dérangera ceux qui souhaiteront s’endormir paisiblement.
Lire la critique sur le site : BDGest
Actualitte
27 mars 2015
Foerster, c'est ce vieil oncle, dont on ignore s'il a réellement fait tout ce qu'il raconte. Mais on frissonne de sadisme et de plaisir, à la simple idée de ce qu'il va nous raconter...
Lire la critique sur le site : Actualitte
ActuaBD
23 mars 2015
Produisant une pluie noire d’angoisse et des cauchemars bien réels, la plume décapante et horrifique et le sens du décalage de Foerster en font un auteur dont on aimerait avoir plus souvent des nouvelles.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La vérité, que j'voulais pas voir, c'est qu'il se déglinguait mon obésoïde bébé...
C'est quand il a commencé à puer grave que je lui ai fait remarquer.
- Dis donc, bébé, faudrait voir à te laver les dents !... Ton haleine sent comme qui dirait la charogne!!
- C'est normal, Môman! Tous ces morts-vivants que j'avale ça finit par refouler!!
- J'admets, mon gros fiston ! C'est l'boulot qui veut ça!... Mais y'aurait pas de mal à essayer de te soigner un peu !

J'savais qu'il voyait encore sa Fuchsia... Mais j'ai appris qu'elle supportait de moins en moins l'état de son pachyderme d'amour...
- Faut qu'tu fasses quelque chose, Willy !... Cette odeur, elle te suinte par tous les pores... J'peux plus endurer ça ! Faut arrêter d'urgence c'que tu fais là !!
- Mais tu sais aussi bien que moi que Môman, elle a besoin de l'argent pour ses soins!...
- Ses soins ! Ses médicaments ! Faut cesser de te raconter des histoires ! Tu sais aussi bien que moi ce qu'elle prend!! Faut que tu parles clairement à madame Absolution, c'est tout ! ... Et t'as rien d'autre dans ta vie que tes pigeons!!!
- C'est pas vrai!! Je t'ai toi!!... Et Môman aussi !!
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Et depuis ce jour-là, ce qui surplombe notre ville n'est plus une titanesque pierre de Lune, mais un éternel champignon atomique, telle une colossale méduse, figée par une improbable gorgone jusqu'à la fin des temps.
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Il fut un temps où j'étais un humoriste reconnu. J'ai dû abandonner ce métier devenu beaucoup trop dangereux.
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Alors, vous comprenez, père Irradieu, faut plus me parler de sel ! Jamais ! J'y touche plus à cette saleté de sel.
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