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EAN : 9782234086005
280 pages
Stock (10/02/2021)
3.25/5   18 notes
Résumé :
Qu’est ce qui détermine un caractère, une inclination, un destin ? Peu et beaucoup de choses à la fois. Éventuellement, un lieu géographique ou un milieu social. Peut-être la fréquentation d’un mentor ou l'emprise d’une passion. Une éducation, de toute évidence.

Né il y a soixante ans de parents optimistes, persuadés du bon fonctionnement des institutions républicaines et installés par choix aux Minguettes, en banlieue lyonnaise ; d’emblée confronté à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En remontant le cours de sa vie, le directeur de l'Institut Lumière et Délégué général du Festival de Cannes Thierry Frémaux , familier de nos colonnes et notamment en octobre lors du festival Lumière revient dans l'actualité littéraire quelques années après un sélection officielle de très haut niveau dans lequel il racontait une année de sa vie, et ce livre était une sorte de journal de bord des deux festivals de cinéma qui font son quotidien

Dans ce nouveau livre, il parle encore de cinéma, mais de façon bien moins directe puisque avec surprise, il se rend compte que c'est la pratique du judo qui a déterminé avec le plus de constance sa personnalité. et qui a faconné l'homme qui l'est aujourd'hui

Il raconte avec beaucoup de justesse sa passion du judo, l'apport de cette discipline sur la vie de ceux qui la pratique, la façon dont le judo nous construit..

De l'enfance au judo, du judo au cinéma qui nourrit aussi grandement ce récit réjouissant et passionnant, Thierry Frémaux reconstitue l'ossature d'une vie à l'aune d'un art empreint de sagesse.

Celui qui lui a offert les bases d'un savoir-vivre ensemble où le respect de l'autre, le contrôle de soi, la modestie et le courage jouent le rôle le plus important. et où les préceptes comme "Tomber souvent pour ne jamais se faire mal"

Thierry Frémaux, ceinture noire de judo, livre dans Judoka, un témoignage surprenant et attachant qui permet de revisiter sa jeunesse et de mieux de mieux comprendre l'homme qu'il est devenu.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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« Ce qu'on vous enseigne avant tout, ça n'est pas comment gagner, mais comment tomber. Ce qui ne signifie pas perdre. Mais cette évidence n'arrive qu'après. » (p. 11) Invité à prononcer les voeux de la Fédération française de Judo, l'auteur revient sur l'importance de cet art martial dans son existence, depuis l'enfance aux Minguettes jusqu'aux tapis rouges des festivals de cinéma. « Dans une carrière de judoka, on tombera beaucoup. Mais on aura appris d'emblée qu'une chute n'est pas un effondrement. Elle est un avènement. »(p. 17)

Les références au cinéma sont évidemment nombreuses, mais l'auteur, directeur général du Festival de Cannes, convoque aussi des oeuvres littéraires et picturales. Mises en regard avec le judo, elles prennent une autre dimension et, par échange de bons procédés, enrichissent la vision que l'on a du sport japonais. Outre le récit que fait l'auteur de son parcours de judoka, l'ouvrage est une mine de renseignements sur cet art martial. À mon goût, ce traité historique, cette encyclopédie, voire ce dictionnaire amoureux du judo sont à réserver à des amateurs ou à des curieux intéressés par la discipline. J'ai lu ce texte sans déplaisir, mais avec un ennui vaguement croissant. J'aurais préféré plus de Thierry Frémaux et moins de technique sportive. « Nous n'avons pas été enfants, nous n'avons pas été adolescents, nous avons été judokas. Nous sommes devenus adultes sans nous en apercevoir. » (p. 209) Il reste que le livre est remarquablement écrit et a fait s'allonger ma liste d'oeuvres cinématographiques à découvrir.
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Tous les cinéphiles connaissent Thiery Frémaux et son lien au cinéma mais peu connaissent le judoka.
En effet dans son autobiographie, Thierry Frémaux revient sur sa jeunesse et sur ce qui l'a conduit vers le cinéma. Très tôt, il pratique le judo et adopte l'état d'esprit de ce sport, et en même temps développe un goût important pour le cinéma. Il revient alors sur son enfance, le milieu dont il vient et sa jeunesse aux Minguettes. le judo va lui permettre de rentrer dans un univers particulier qui lui conviendra à merveille. La chute, l'humilité, l'action que le judoka exerce sur son adversaire, le fait d'utiliser la force de l'autre vont révéler la personnalité de l'auteur. Retraçant son parcours, il raconte aussi dans ce livre, l'origine du judo et l'histoire de son fondateur. Il fait aussi un parallèle entre le cinéma, cinéma qui , il faut le reconnaître parle très peu du judo!
C'est un document intéressant mais si toute l'histoire et pratique du judo est bien documentée et intéressante, j'ai regretté le manque d'information sur l'organisation et le déroulement du festival de Cannes!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« C’est sur un tapis que j’ai compris que la culture sauvera le monde. Pratiquer un sport méconnu me préparait à l’obscurité des passions cinéphiles, à l’inclination pour les artistes oubliés et au rejet des modes. »
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"Tomber souvent pour ne jamais se faire mal": je crois encore entendre les paroles distillés lors de mon premier cours. J'avais neuf ans, je venais jsute d'enfiler mon premier kimono, j'avais froid, je ne connaissais personne ( sauf mon frère et ma soeur qui étaient dans le même état que moi), je me sentais ridicule et trouvais que tout le monde avait une meilleure allure que la mienne. L'enfance a des modesties qui ne sont que des étonnements et qu'on prend pour des infirmités.
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« Nous n’avons pas été enfants, nous n’avons pas été adolescents, nous avons été judokas. Nous sommes devenus adultes sans nous en apercevoir. » (p. 209)
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« Ce qu’on vous enseigne avant tout, ça n’est pas comment gagner, mais comment tomber. Ce qui ne signifie pas perdre. Mais cette évidence n’arrive qu’après. » (p. 11)
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« Dans une carrière de judoka, on tombera beaucoup. Mais on aura appris d’emblée qu’une chute n’est pas un effondrement. Elle est un avènement. »(p. 17)
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