Samuel Gagnon/5
3 notes
Résumé :
À la recherche de fragments de lui-même, le narrateur de ce roman écrit à la deuxième personne part en exploration sur le terrain des mots, de la mémoire. Alors remonte à la surface de sa pensée ce qui est sourdement terré dans sa chair : l'enfance à la campagne, l'amour de sa mère, la peur de Dieu, la révolte, l'adolescence et la découverte du monde... Autant de thèmes qui permettent le passage continu, dans ce texte, entre un passé enfoui et un présent bruyant.Rie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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J'avais Rien à lire.
J'ai lu Rien.
Une enfance triste, mais pas un enfant maltraité, juste un enfant isolé et qui s'ennuie. Il habite à la campagne et ses parents «évangéliques » interdisent la télévision et la musique. Difficile de se faire des amis quand on est si loin des autres. Et ses parents qui se chicanent constamment,
Une histoire d'enfance racontée au « tu », avec des artifices comme mettre son âge en chiffres romains et utiliser les mois du calendrier révolutionnaire.
Un enfant triste qui devient un adulte qui s'ennuie, pas vraiment d'intrigue ou de rebondissements... mais je ne m'attendais à rien…
J'ai lu Rien…
J'ai lu Rien.
Une enfance triste, mais pas un enfant maltraité, juste un enfant isolé et qui s'ennuie. Il habite à la campagne et ses parents «évangéliques » interdisent la télévision et la musique. Difficile de se faire des amis quand on est si loin des autres. Et ses parents qui se chicanent constamment,
Une histoire d'enfance racontée au « tu », avec des artifices comme mettre son âge en chiffres romains et utiliser les mois du calendrier révolutionnaire.
Un enfant triste qui devient un adulte qui s'ennuie, pas vraiment d'intrigue ou de rebondissements... mais je ne m'attendais à rien…
J'ai lu Rien…
Citations et extraits (1)
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Ton alarme a sonné mille fois. Tu ne te lèves pas. Tu n’as aucune envie de vivre aujourd’hui. La simple idée de répéter les actions d’hier, dans le même ordre — s’habiller, déjeuner, sortir de l’appartement — te donne la nausée. Par l’extrémité du rideau qui couvre la fenêtre, un jet de lumière pénètre dans ta chambre, traverse ta chambre, un jet qui te nargue, un jet qui te rappelle que pendant que tu erres à la face du monde, il continue de tourner sans toi.
(Triptyque, p.95)
(Triptyque, p.95)
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