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3,94

sur 1636 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je tire dans une pierre qui traine là à mes
pieds. Un peu rageux. Elle prend une belle trajectoire et atterrit plus loin, hors de ma vue, dans un bruit sec comme seule sait en produire l'amicale des graviers. J'avoue, "je suis colère les enfants, je suis colère car je suis violence et je suis violence car je suis trahison", comme dirait M Manatane.

Le mot "trahison" étant bien évidemment exagéré, la demi-mesure étant pour moi ce que le gel fixant est à ma chevelure : un produit superfétatoire.

J'aime Neil Gaiman et son univers depuis American Gods, Neverwhere et Anansi Boys. J'aime ce motif que je retrouve souvent-toujours chez lui du "passage". de cette trappe toujours si proche de nous et qui donne sur le mystérieux, le fantastique, le bizarre. Les personnages y tombent souvent par mégarde, comme une ouverture qui cède sous le poids d'un touriste étourdi adossé à une porte. Hasard et double-fond. Epaisseur insoupçonnée de nos quotidiens. Points de bascule tapis là. Tout près.

Ici, c'est un enfant sans nom (Nobody) qui se retrouve un soir terrible recueilli dans un vieux cimetière par une foule de morts qui peuplent les lieux depuis que les humains se sont mis à caner, c'est à dire depuis très longtemps. On y croise donc de l'aristocrate romain en toge et de la prétendue sorcière qui a servi d'allume feu lors des grands méchouis des temps jadis. Ils acceptent ce bambin parmi eux et lui inculquent les règles qui régissent ce lieu de vie qui consiste à loger des morts. Une famille, les Owens, l'adoptent et un tuteur lui est attribué, le soyeux , silencieux et charismatique Silas.

Roman d'apprentissage, (certains évoquent un hommage au "Livre de la Jungle") il a une couleur sépia, pour ne pas dire grisâtre. Tout m'a semblé y flotter dans une brume gothique que je ne déteste pas. Très jeune, je me suis passionné pour les bandes-dessinées Pierre Tombal, à la grande inquiétude de ma mère. J'y ai retrouvé un peu de cela ici : le cimetière, ce terminus de toutes les lignes de vie. Ce lieu de vérité où le règne des apparences n'a plus droit de cité et où le monde arrête de courir en vain dans sa roue effrénée d'hamster cocaïné. Paix éternelle.

Neil Gaiman, comme toujours, en fait le seuil d'un envers infernal où s'affrontent diurnes et nocturnes, goules et arpenteurs de brumes, grands chasseurs et Chiens de Dieu. Suivis de près par les mystérieux solitaires. On a droit à quelques descriptions cauchemardesques et très frappantes. Notamment de Ghölheim. L'antre des goules.

Je reproche pourtant un rendu trop "crayonné". Suffisamment expressif pour susciter l'adhésion mais dont on aurait aimé connaître un peu plus. Comme si la pièce était très grande mais qu'on ne la balayait que d'un mouvement bref de torche électrique, laissant entrevoir des profondeurs insoupçonnées. Un peu frustré comme un enfant à qui on ne dit pas tout. Notamment, j'attendais l'explication de l'enjeu qui pousse à l'affrontement continuel de ces entités : goules, Chiens de Dieu, arpenteurs. Et que dire de cette société internationale des Jacks aux sombres buts et qui viennent se mêler à toute cette faune ? Je pressentais un potentiel appétissant. Mais ce plat, je ne l'ai jamais vu arriver. Gaiman a envoyé le reste du menu, le dessert, le digeo et voilà...me voici au bout du récit repu mais un peu déçu. Enfant chafouin option boudisme.

J'ai pourtant apprécié ce récit que je vois souvent classé en "littérature adolescente" mais qui n'a pas à rougir devant un public adulte /arthritique /chauve / imposable/presbyte / aigri / sans plus aucune réduction dans les trains / qui ne tient plus aussi bien l'alcool.

L'ambiance de ce cimetière est vraiment très délicatement rendue. On s'attache à ce petit monde gris et poussiéreux. Peuple de stèles, de lierre et de mousse. On y chemine aux côtés de Bod (le petit nom de Nobody) avec un plaisir certain.

Ma déception vient principalement du fait que j'ai l'impression que cela aurait pu être encore mieux. du gâchis parmentier mais que l'on mange volontiers. Tout de même. Parce qu'elles sont bonnes les pommes de terre rôties de Neil.

J'ai passé un bon moment de lecture. Moi, l'adulte aux peurs d'enfant.

Le trait noir et blanc des illustrations de Dave McKean conforte ces impressions fugaces. Physionomies inachevées, polymorphes, évanescentes. Des contours qui ne veulent pas délimiter. Des suggestions atmosphériques qui marchent main dans la main avec l'intention de l'auteur et qui trahissent leur longue amitié.

Cette histoire est passée devant mes yeux comme un voile. Je sais que je l'ai lu. Les sensations sont là mais demeurent estompées. Une faiblesse narrative ?

Ou était-ce un choix de Gaiman ? Une envie d'impermanence ? Un message codé ?

Nobody owns ? Personne ne possède ?


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Écrit pour la jeunesse, L'étrange vie de Nobody Owens se lit aussi bien lorsqu'on a largement passé le stade de l'âge adulte. Les fans de Tim Burton, ai-je besoin de le préciser, auront toutes les chances d'apprécier l'atmosphère néo-gothique du roman, proche de l'univers du cinéaste.

Les événements relatés au tout début de l'histoire nous ramènent inévitablement à Harry Potter, ce qui m'a fait craindre un moment le pire, mais le récit prend très rapidement une autre tournure. Bon, le massacre de la famille de Bod rappelle aussi Nerverwhere, difficile de le nier. C'est sans doute un petit reproche que l'on peut adresser à Neil Gaiman, que d'avoir repris en partie un scénario de départ assez similaire à celui d'un autre de ses romans. Pour autant, j'ai passé un moment agréable et divertissant dans le cimetière de Bod, personnage à la fois joyeux et mélancolique, dont la vie ordinaire est monotone, puisqu'il lui est interdit de se montrer ou de sortir de son lieu de vie, mais dont partage les aventures avec entrain - notamment la virée effrayante avec les goules. Neil Gaiman a également pas mal travaillé les personnages secondaires, chose appréciable. Cerise sur le gâteau, l'humour est constant et fait mouche (alors que j'avais trouvé l'humour de Nevewhere plutôt lourd).

En revanche, notre auteur ne se serait-il pas montré un peu trop empressé d'en terminer avec son livre ? La fin est tout de même expédiée manu militari, nous laissant sur notre faim, avec beaucoup de questions sans réponses. Non pas que je sois contre une fin ouverte, ou l'idée de faire travailler l'imagination du lecteur : au contraire, je trouve pas mal qu'on n'en sache pas plus sur le souterrain ou la ville de Gölheim. Mais on ne peut tout de même pas laisser les lecteurs en plan sur tous les points, ça ne se fait pas, Monsieur ! du coup, je trouve un peu facile de rester dans le vague le plus complet concernant les Jacks et Silas.

Reste un roman qui se lit vite, qui est sympathique tout autant que gentiment macabre, et qui divertira presque à coup sûr ses lecteurs.
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Histoire d'un bébé élevé par des fantômes dans un cimetière suite à l'assassinat de ses parents et de sa soeur aînée par un mystérieux tueur.
J'aurais adoré lire ce livre plus jeune, je crois que j'ai dépassé l'âge. C'est un livre agréable à lire, j'aime bien le style de l'auteur, l'histoire est vraiment bien ecrite : les personnages sont attachants, bien fouillés, l'idée du cimetière me plaît aussi. Les méchants, toujours à la recherche du bébé, bien caché dans le cimetière. L'ambiance du roman est vraiment sympa.
Tous ces fantômes qui gravitent autour du petit garçon pour l'élever
, le protéger, lui enseigner certaines pratiques réservées aux morts, le désir de Nobody de retourner dans le monde des vivants sans froisser "sa famille", ses multiples rencontres vivantes ou mortes.
Livre à recommander pour des enfants d'une douzaine d'années qui aiment les histoires de fantômes, ils ne seront pas déçus.
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Quelle belle lecture ! Les illustrations, tout d'abord : quel plaisir de tourner les pages et de les admirer ! La lecture prend une toute autre dimension. Et puis, cela renforce la poésie de l'écriture. Que j'ai trouvé très belle, soi dit en passant. J'ai traversé ce livre sur un nuage, ayant aussi peu de matérialité que Monsieur et Madame Owens, les parents adoptifs de Nobody. Quelle aventure extraordinaire ! C'est touchant, drôle, parfois triste, mais toujours passionnant. On se demande aisément ce qu'il peut bien y avoir d'intéressant dans un cimetière. Mais imaginez : si vous pouviez voir les fantômes de personnages extraordinaires venus des livres d'histoire eux-mêmes, si vous aviez la possibilité de papoter avec une véritable sorcière brûlée sur le bûcher, si vous pouviez apprendre à hanter les gens, et à disparaître aussi facilement qu'un fantôme... Aucune chance de s'ennuyer ! Pensez donc : Nobody apprend à lire grâce aux inscriptions sur les tombes. Si c'est pas fun . On suit donc les aventures de ce petit garçon, rocambolesques. Il évolue dans un monde assez gothique qui, à bien des égards, peut nous faire penser aux créations de ce cher Tim Burton, mais également aux mondes fantastiques dépeints par Lewis Caroll et Roald Dahl. Je me suis d'emblée plongée dans l'atmosphère de ce roman, pour n'en ressortir qu'à la fin. Si l'on ressent le côté "jeunesse" de la lecture, ce n'est pas pour autant gênant : j'ai trouvé à ce roman une profondeur tout sauf futile, qui conviendra aux petits comme aux (très) grands. J'ai beaucoup aimé le personnage de Nobody, mais encore plus celui de Silas, son tuteur. Il dégage une telle tristesse que l'on ne souhaite qu'une chose : le serrer dans ses bras, quitte à ce qu'il nous passe au travers.
C'est donc rêveuse que je quitte ce roman, mais je compte bien poursuivre ma découverte de l'oeuvre de cet auteur qui, décidément, a su me charmer.
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« Il y avait une main dans les ténèbres, et cette main tenait un couteau. le manche du couteau était en os noir et lustré, et sa lame plus mince et effilée qu'un rasoir. Eût-elle tranché en vous, peut-être n'auriez-vous pas même perçu sa morsure, pas sur le moment. le couteau s'était acquitté de presque tout ce qui l'amenait là, et sa lame et son manche étaient humides. »

Voilà commence l'étrange vie de Nobody Owens. Cet incipit nous immerge immédiatement dans une ambiance funèbre au décor gothique à la Tim Burton. J'ai pensé aussi à l'univers poétique et foisonnant de Mathias Malzieu avec « Jack et la mécanique du coeur ».
Bien étrange, ce bébé qui arrive à échapper à un mystérieux assassin qui vient d'exécuter toute sa famille.
Bien étrange, ses pas qui le mènent en haut de la colline, dans un vieux cimetière peuplé d'étranges créatures.
Bien étrange, ce couple de fantômes qui décident de l'adopter et de le protéger.
Bien étrange aussi, les étonnants pouvoirs de ce bébé qui peut voir et communiquer avec les morts.
*
Entouré de parents fantômes aimants, d'amis originaux et attachants, Nobody va grandir dans un cimetière qui n'a rien de lugubre ou de triste, au contraire. le danger ne vient pas forcément du cimetière mais plutôt de l'extérieur qui attire le héros, comme le papillon de nuit attiré par la lumière. Car dehors, le Jack, cet assassin qui fait penser à Jack l'éventreur, est toujours à sa recherche. Mais, plus les années passent, et plus Nobody a des difficultés à résister à l'attrait du monde extérieur, même s'il reste conscient du danger.
Heureusement, Nobody est entouré par des parents protecteurs, un affectueux tuteur ni mort ni vivant, une gentille sorcière, une inquiétante vouivre à la recherche de son maître, et de professeurs fantômes bienveillants.
*
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de Neil Gaiman. L'auteur nous livre un roman surprenant, addictif qui allie une atmosphère sombre, mystérieuse et inquiétante, jouant sur les peurs du lecteur, tout en l'adoucissant par une écriture fluide et poétique. En quelques mots, l'auteur dépeint avec profondeur et originalité les personnages. le cimetière apparaît comme un lieu rassurant et magique.
*
Un petit conte initiatique aux allures de danses macabres, estampillé jeunesse mais qui peut charmer un public adulte par ses qualités littéraires et son ambiance originale et gothique.
Les thèmes abordés, relatifs à la vie, à la mort, l'apprentissage de la vie, amènent à la réflexion. Mais en tant qu'adulte, même si j'ai beaucoup aimé cheminer dans les allées du cimetière, j'aurais toutefois aimé un roman plus étoffé et plus profond.
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Lorsque l'on apprécie le style de Gaiman on cherche à lire tous ses livres car l'on est rarement déçu.
Et ici non plus, cela ne rate pas. Seul bémol toutefois sur les prémices de l'histoire ou notre jeune héros de 6 ans(début du livre, il grandit ensuite) réagit comme un personnage plus âgé et ça par contre c'est relativement troublant.

Hormis cela, un gout de trop peu lorsqu'on arrive à la fin des 184 pages, on aurait envie de connaitre la suite même si l'auteur ne nous laisse pas sur notre fin.

Pour le reste la quatrième de couverture résume parfaitement le livre.
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Dans ce livre, on suit Nobody Owens, jeune garçon, qui suite au massacre de sa famille, est recueilli par un couple de fantômes vivant dans le cimetière à côté de chez lui. Tous les 'habitants' du cimetière participeront à l'éducation du jeune garçon et à sa protection.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre car dans la première partie du livre, les différentes aventures qui arrivent à 'Bod' n'ont pas vraiment de lien entre elles, j'ai trouvé cela un peu décousu et un peu lent. Puis dans la seconde moitié du livre, les histoires commencent à se recouper, le rythme est plus soutenu et je suis vraiment rentrée dans l'histoire et j'avais du mal à lâcher le livre.
L'ambiance très macabre et sombre est, par contre, très bien retranscrite. J'imaginai très bien cette histoire dans un film de Tim Burton :)

Même si le livre ne m'a pas complètement convaincu, ce fut un bon moment de lecture.
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Lorsque Nobody était un petit bébé, toute sa famille à été assassinée par un ''Jack'', mais, lui, à réussit à s'échapper et se réfugier dans un cimetière ou il s'est fait adopté par un couple de fantôme : les Owens. Dans le cimetière il est protégé. Contre quoi ? Il ne le sais pas.
J'ai aimé le style d'écriture de l'auteur, en revanche, l'histoire ne m'a pas absorbée, en grand partie car je n'ai pas tout compris. Je trouve que l'idée de faire vivre Nobody dans un cimetière était génial mais, au fil de l'histoire, ça devenait compliquer à comprendre entre les citoyens libres du cimetière, fantômes, solitaires, chiens de dieux, Jacks, goules et j'en passe !
Donc je n'ai pas tout compris à l'histoire et par conséquent je n'ai pas vraiment pris du plaisir à lire ce livre, qui reste malgré tout une assez bonne découverte, il faut juste relire et relire encore et encore certains passage pour tout comprendre.
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Un tueur sans état d'âme massacre une famille, il ne lui reste que le petit bébé sans défense pour achever son oeuvre. Mais le bébé en question va lui poser bien des problèmes et va surtout se réfugier dans un cimetière. Par chance, les "pensionnaires" du cimetière vont lui offrir un abri, un abri pas comme les autres.

Nobody ils l'appelleront, Owens en hommage à ceux qui l'ont recueillis, ce sera donc Nobody Owens. On va suivre Nobody dans ses aventures, des aventures que personne d'autre ne peut vivre, mais même protégé par le cimetière les dangers sont nombreux.

Merveilleusement inventif et captivant, Neil Gaiman nous plonge dans une histoire fantastique dotée d'une bienveillance agréable, d'une écriture fluide et poétique. Mon seul regret vient du fait que nous ne faisons qu'effleurer le monde de Nobody sans comprendre tout l'univers présent dans le roman et sans avoir toutes les explications. Un seul livre semble trop peu pour cette histoire qui aurait pu me captiver bien plus longtemps.

Neil Gaiman confirme tout son talent de conteur et constitue une valeur sûre parmi les auteurs de fantasy.
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Cette critique ne sera certainement pas objective, étant désormais un Gaimanophile convaincu : mon premier réflexe en entrant dans une librairie est de consulter les rayons où il est susceptible d'apparaître, et de stocker précieusement ses livres en attendant la première petite baisse de morale pour en ressortir un. Mes proches en reçoivent fréquemment comme cadeaux d'anniversaire ou de Noël. Quand je surprend quelqu'un avec un de ses livres en main, je dresse mentalement la liste des objets à proximité qui pourraient me servir d'armes de jet au cas où l'imprudent se risquerait à une moue dubitative ou à un soupir exaspéré.

La première phrase du roman donne immédiatement le ton : «Il y avait une main dans les ténèbres, et cette main tenait un couteau». Un Jack a été envoyé pour éliminer une famille entière. le plus gros du travail a été effectué, il ne reste qu'un nourisson à supprimer. Mais ce dernier est plutôt vif, et s'est fait la malle dans la rue, jusqu'à parvenir dans un cimetière. Après une brève délibération, un couple de fantômes, les Owen, décide de l'adopter et de l'élever. Un autre habitant, Silas, qui n'est ni mort ni vivant, pourra lui fournir la nourriture dont il a besoin. Comme il n'y a aucun indice sur le prénom de l'enfant, on le baptise Nobody. Les esprits se relaient pour instruire Nobody : il apprend à lire en observant les épitaphes sur les pierres tombales, on lui apprend à se rendre invisible, à effrayer et à hanter les vivants, et à connaître le bestiaire des créatures d'outre-tombe. Mais le Jack rôde toujours dans les parages pour terminer sa mission, et Nobody doit se préparer à leur ultime affrontement.

Neil Gaiman reprend des monstres connus (ou un peu moins connus) : les goules, Jack l'Eventreur, la Vouivre, ..., et parvient à les réintroduire dans un univers original. Des situations surréalistes, un humour subtil et un peu grinçant, quelques expériences amères (Les vivants ont parfois du mal à accepter Nobody) : tous les ingrédients sont réunis pour ce conte très réussi.
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