Dans ce,
Trois petits tours et puis s'en vont, le comédien
Michel Galabru revient sur sa carrière professionnelle.
Une carrière cinématographique jalonnée de rôles plus où moins valorisant, beaucoup diront ( et il le reconnaît lui même ) qu'il acceptera tout et n'importe quoi.
Il décrochera quand même un César pour son rôle de criminel dans le juge et l'assassin de
Bertrand Tavernier (sublime interprétation)et sera l'adjudant Gerber, le supérieur de Louis de Funès dans la série des gendarmes entre autres.
Il possède l'une des plus longues filmographies de notre cinéma national. (En nombre de participations, mais pas en durée de tournage...).
Une carrière théâtrale aussi, un temps membre de la
Comédie-Française dont il démissionnera, il mettra tout son talent au service de la scène, y compris dans le théâtre classique Avec les pièces de
Molière et remportera de nombreux triomphes.
Dans ce livre il évoque bien sûr ces grands noms du monde du spectacle qu'il a côtoyé, croisé ou avec lesquels il a parfois partagé quelques instants seulement, mais mémorables.
Discret sur sa vie privée, il aborde un peu son adolescence et sa scolarité, ses débuts, la guerre et son passage au STO.
En tournant les pages, c'est une distribution des plus beaux films ou des plus belles pièces du théâtre français de l'après-guerre qui s'offre à nos yeux. Une belle affiche dont la plupart des figurants sont aujourd'hui disparus, et dont il se souvient avec nostalgie.
Des bouts de mémoire jetés, simplement, sur le papier, à l'image de l'homme qu'on devine qu'il était.
On peut juger sa carrière, sur grand écran (à quelques exceptions près), médiocre, ceux qui ont eu la chance de le voir sur scène savent quel comédien il était.
Avec plus de 70 ans de carrière,
Michel Galabru, c'est un nom et une carrure imposante inoubliable de notre patrimoine culturel.