Le maître de Benson Gate, tome 2 : Huit petits fantômes

Suite et fin de ce premier diptyque inaugurant la nouvelle saga prévue en douze tomes de Fabien Nury ("W.E.S.T.", "Je suis légion", "Une aventure des Brigades du Tigre"). Une série constituée de diptyques indépendants qui permettront de traverser l'histoire des Etats-Unis tout en suivant l'histoire des Benson, passant en revue des événements clés tels que la révolution mexicaine, la prohibition et la première guerre mondiale.

Cette première histoire se déroule au sein d'une Amérique où le crime organisé prolifère. le style réaliste et assez classique de Renaud Garreta retranscrit d'ailleurs parfaitement l'ambiance d'époque, tout en offrant une grande lisibilité. Que ce soit au niveau des décors, des vêtements ou de l'architecture, le dessin de Renaud Garreta propulse le lecteur au début du XXe siècle.

Si le thème principal de cette série est la saga familiale, la première partie de ce second tome tient pourtant plus du polar. Une fois l'enquête policière terminée, les déboires familiaux reprennent cependant de plus belle : Richard se fraye lentement un chemin vers le sommet de l'empire pétrolier, faisant de plus en plus d'ombre au patriarche autoritaire. Pendant ce temps, l'éventuel retour de l'autre héritier des Benson continue de planer comme une menace et devrait logiquement rythmer le cycle suivant.

Si la mise en place de cette saga au thème classique était brillante, cette suite reste très bonne, même si certains passages sont assez prévisibles/classiques.

Deuxième tome d'une série qui en comptera 12. Au centre de cet album, l'un des 2 héritiers de l'empire pétrolier Benson, Richard Benson, Calder, l'aimé ayant du quitter le pays.
Là encore le chantage et les meurtres vont être au coeur de cet album.
Même si l'histoire est un peu plus dense que celle du T1, elle reste confuse et sans réel suspens.

Je confirme ma déception et n'irai pas plus loin
Dommage car le thème, souvent repris en BD a souvent été à la source de belle série telles que l'Ordre de Cicéron.

La série a été abandonnée, mais elle fonctionne en diptyque : c'est déjà ça, au moins il y a une partie de l'histoire que je peux comprendre en totalité.
Le gentil frère découvre toute la noirceur de sa famille et des amis de la famille. Il n'y avait pas qu'un frère à être vilain.
Mais c'est trop : ce n'est pas crédible.
C'est toujours une lecture pour m'occuper pendant quelques jours de vacances pluvieux. A suivre

Richard Benson s'est imposé dans son job de procureur adjoint. Mais voilà qu'un clochard découvre un corps, un meurtre sordide, une petite fille d'un riche riche banquier. En deux temps, trois mouvements, la police trouve un coupable, pardon un suspect. Trop parfait d'ailleurs le suspect : un individu au QI limité. Cherche t-on à cacher quelque secret pour satisfaire l'oligarchie qui domine Boston ?
Dans la suite d'un premier tome déjà très réussi, ce deuxième épisode fait dans le polar classique avec crapuleries, pots de vins, manipulations et vengeance. Ambiance délétère et liens entre les personnages qui se développent. Très efficace et porté par un beau dessin.

Une bonne suite au tome un, sordide à souhait. Eviter de le lire en période de déprime.