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EAN : 9782070125777
176 pages
Gallimard (07/05/2009)
2.7/5   28 notes
Résumé :
"Ça commence par une photographie. Mon histoire. C'est un jour d'hiver, ils portent tous deux un manteau, ils se trouvent sur un promontoire. Ils sont enlacés, la tête de ma mère contre le cou de mon père, Ivan Alejandro, et lui serre son épaule avec son bras, sa main. Ils sourient. Ils sont heureux. Radieux. Ça saute aux yeux. Je suis né de cette photographie. C'était le temps de la Splendeur des Amberson. Ils s'étaient rencontrés quelques mois auparavant à une réc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Fils de Jean Seberg et de Romain Gary, l'auteur a du faire face au suicide de ses deux parents.
Morts auxquelles s'en ajoutent de nombreuses autres dont celle d'Eugénie, qui l'a élevé, celle de Jean-François, son fidèle ami......
Beaucoup de morts dans sa vie, trop d'absents, un poids trop lourd.
Difficile, top difficile de s'en remettre.
Il aura fallu plus de vingt ans pour qu'il puisse enfin exprimer toutes ces douleurs.
Pour ce faire, il loue un appartement à San Sebastian, se dédouble et devient l'homme de San Sebastian qui peut enfin oser parler, se raconter.
Sébastien Heayes, l'homme de San Sebastian, ils ne sont qu'un et tentent d'exprimer un douloureux ressenti, une fracture à vivre, une blessure intrinsèque.
La plupart des personnages sont nommés par leur initiale, comme s'il était trop difficile de nommer vraiment.
Les premières pages sont magnifiques.
L'emploi, le sens, le but des mots, tout cela est merveilleusement décrit.
Lesquels choisir pour exprimer au mieux, pour ne pas trahir, ne pas se trahir ?
Plusieurs fois dans le livre, il revient à cette perplexité des mots.
Tout n'est pas facile à suivre dans son cheminement, c'est certain, mais que c'est beau, vrai, sincère.
J'ai trouvé ce livre admirable.
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Ma vie fut une rature… écrit Alexandre Doego Gary fils de trop célèbres parents disparus tragiquement. Il quitte Paris pour St-Sébastien, se débarrasse d'objets lui rappelant son passé. Il se dédouble, il y a l'homme qui agit, qui décide, et l'autre plein de douleur, de haine pour les médias qui ont salit la mémoire de sa mère Jean Seberg. Une existence de riche qui traîne son spleen entre hôpitaux psychiatriques, bordels et alcoolisme. A la fin du récit (autobiographie) il semble que les deux personnages se retrouvent et s'apaisent. Profusion de phrases lâchées au hasard, je n'ai pas beaucoup aimé. J.B.
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Un livre chargé. Même si on souhaitait oublier la filiation de l'auteur, beaucoup d'éléments nous y ramènent et donc nous poussent constamment à faire des analogies. Par ailleurs la pesanteur rend difficile la lecture, le style n'aide pas non plus.
Quand on vénère l'écriture du père il est difficile d'entrer dans celle du fils sans être déçu. L'astuce du pseudonyme (dont fit usage le papa) aurait-il aidé à masquer les failles ? .

J'ai essayé cette litterature avec beaucoup d'ouverture d'esprit, sans préjugés, mais n'y retournerai pas. Vraiment trop pesant.
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le pluys difficile dans ce livre, c'est d'oublier d'où vient l'auteur. Il faut oublier qu'il est un fils de.
A partir de là, on tient entre ses mains un ouvrage honnête, au style vif.
Une sorte de balade existencielle ehntre Paris et l'Espagne. ponctuées de femmes séduites pas toujours pour de bonnes raisons.
C'est un vrai roman. Ecrit par un vrai auteur. Avec une vraie histoire. Pas une daube à la Marc Levy.
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Ce récit, je n'ai réussi ni à y entrer vraiment, ni à le terminer.

Le ton du premier paragraphe est plutôt prometteur : « ce n'est pas une vie, c'est une rature ». Hélas, dès la page suivante, c'est un empilement un peu décousu d'anecdotes ou de souvenirs que l'auteur semble expulser de sa mémoire, alternant entre le « je » et « l'Homme de San Sebastian » (pas terrible comme désignation, elle m'a fait penser à l'Homme de Vitruve). de temps à autre, une phrase sonne juste, mais l'ensemble n'a pas vraiment d'épaisseur.

Je n'ai pas accroché avec ce dédoublement de personnalité et je n'ai pas été sensible à la différenciation entre les deux. Cela alourdi considérablement la lecture sans apporter aucun éclairage sur la douleur et les questionnements que l'auteur semble vouloir exprimer. Aussi, le procédé me paraît artificiel et peu convaincant.

L'ouvrage est peut-être intéressant pour ceux qui veulent connaître le fils de Romain Gary et de Jean Seberg, mais sur le plan émotionnel ou littéraire il n'y a rien de bouleversant. La seule impression qu'il me reste c'est celle d'une sorte d'égarement (on le serait à moins), éventuellement.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mon existence ressemble à une succession de mots rayés jusqu'au sang, biffés jusqu'à ma moëlle. Au point que le papier sue lequel je les couche, sur lequel ils gisent, s'en trouve déchiré, troué par endroits.
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