Démonistes, tome 2 : Tillie

Tillie est le deuxième et dernier tome de Démonistes, l'occasion de nous replonger dans cette environnement, un monde sarcastique très décalé alternant les rebondissements de toutes sortes. le scénariste nous conduit dans un récit sans interruption, un ouvrage débordant d'énergie, de rivalités démoniaques et de péripéties humoristiques, un album qui a pour seule dessein la dérision.
À cela, l'auteur concède une certaine dimension aux seconds rôles et emploi dans ses dialogues des joutes très actuels ainsi qu'un langage bien épicé.
A travers ces planches Geyser met en lumière toute cette agitation en participant pleinement à cette aventure, crayonnant toute une avalanche de scènes caricaturales à la colorisation débordante, et toujours ces nombreux clins d'oeil qui sont légions.
En voulant pousser la parodie au maximum, au détriment d'une lecture fluide, Olivier gay enlève le côté aventures de légendes qui fait la fantasy.
Cette seconde partie comblera à n'en pas douter les amateurs du genre, et même si j'ai passer un bon moment avec cette histoire, je ne suis pas sur de suivre une nouvelle aventure de Demonistes.

Cette critique vaut pour les tomes 1 & 2.
C'est une histoire complète en 2 volumes.
Le dessin n'est pas toujours heureux quand il s'agit des visages, mais les couleurs vivent masquent ce défaut et transcrivent la bonne humeur du texte.
L'histoire est un quatuor amoureux au pays des mages et des démons. Les saynètes amusantes, les jeux de mots, et les blagues sont très présents.
De quoi passer un bon moment de lecture.

Une déception pour ce tome 2. Les personnages, les illustrations et les couleurs sont toujours aussi plaisants, toutefois j'ai eu plus de mal avec la façon dont l'histoire était racontée.
Je n'ai pas réussi à me souvenir immédiatement du tome 1, puisque cette seconde bande dessinée commence avec un flashback. En fait, la grande majorité du livre nous présente des événements passés et j'ai donc eu l'impression que la résolution finale (s'il s'agit vraiment d'une résolution) était trop rapide, trop facile.

Les personnages sont toujours hilarants, les références sont sympas, le dessin et l'encrage aussi. C'est une suite qui se lit vite, agréable et sans prise de tête. Une fin un peu trop simple et abrupte. En soit, ce tome 2 n'est pas mauvais mais j'ai été déçue par rapport au premier, que j'avais vraiment beaucoup aimé. Peut-être qu'un jour, on aura une suite, et un développement plus étendu de l'histoire, de l'univers et des personnages... En tout cas j'espère, et je serai présente pour la lire !

Madeleine rôlistique

Ce diptyque de délirium-fantasy rempli toute ses promesses et fleure bon la madeleine de Proust pour les rôlistes nostalgiques de ces soirées passées entre potes à manger des pizzas, boire du coca et agiter frénétiquement des dés cunéiformes en rigolant comme des tordus et en vivant de formidables aventures dont ils furent les héros…

On sent qu'Olivier Gay fut de ceux-là tant pour l'univers iconoclaste et déjanté qui sert de cadre à son récit que dans ces personnages expressifs et haut en couleurs, qu'à leurs dialogues irrésistiblement décalés, aux multiples références à la culture pop ou à la relation bien pensée qui unit démonistes et démons… Ajoutons à cela le dessin théâtral et expressif d'un GeyseR très inspiré qui souligne avec drôlerie le comique de situation de chaque scène et vous obtenez un album récréatif et drôlement rafraîchissant dont il serait bien dommage de se priver.

Bref, Démoniste, c'est bon, mangez-en (avec du miel et une pincée d'origan)…
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