Voici donc venu la conclusion tant attendue de cette saga pour le moins originale qui mêle les genres depuis maintenant cinq tomes.
Si les scénaristes
Stéphane Betbeder et
Christophe Bec ont réussi à mettre en place un univers d'une grande richesse, arrivé à la fin de cette saga, il n'y a cependant qu'un seul mot qui me vient à l'esprit : Indigeste !
Perdu entre Ieretiks, Velikiistok, l'Ombre, l'Être de lumière, l'Imum, l'enfant sauveur et les Très-hauts, le lecteur doit tenter de démêler les noeuds d'une intrigue qui mélange ésotérisme, science-fiction, fantastique et géopolitique. Ce dernier tome a beau livrer toutes les pièces du puzzle, ce voyage qui multiplie les flashbacks concernant une lutte divine remontant à des millénaires et qui emmène régulièrement le lecteur dans un pan supérieur de la réalité, donne légèrement le tournis. À moins de (re)lire tout cela à tête très reposée, le lecteur ressortira de cette lecture avec un solide mal des montagnes.
Au niveau des points positifs on notera cependant que les auteurs sont parvenus à créer une certaine empathie envers les personnages en prenant le temps de s'attarder sur leur passé malgré un scénario très (trop) dense. Puis il y a également le graphisme du dessinateur italien N. Genzianella, qui a repris le flambeau de
Christophe Bec à partir du deuxième tome et qui confère une ambiance particulière et assez prenante à l'ensemble.
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