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EAN : 9782704800087
249 pages
France Empire (01/01/1982)
4.21/5   14 notes
Résumé :

Qui n'a pas rêvé, en lisant l'un des ouvrages d'Henry de Monfreid, de partager ses aventures et d'embarquer avec lui au cours de ses longs périples entre la Côte française des Somalis, l'Inde, l'Arabie et l'Egypte ? Ce rêve, une enfant aux cheveux blonds, que ses petits compagnons de jeu danakils avaient surnommée "Tête de Paille", l'a intensément vécu : sa fille aînée, Gisèle ! Mes secrets ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
En rangeant et dérangeant quelques livres j'ai été surprise de trouver le roman de Gisèle de Monfreid "mes secrets de la mer Rouge", fille d'Henri de Monfreid, le célèbre aventurier et écrivain. Bref ce petit livre semblait s'adresser aux ados. Il me tentait tout de même beaucoup. Les souvenirs d'enfance hors du commun ont toujours été pour moi des lectures passionnantes. Je l'ai effectivement lu et je n'ai pas été déçue bien au contraire. L'écriture de Gisèle de Monfreid est d'une grande délicatesse et elle décrit merveilleusement bien l'émerveillement et les frayeurs que peut avoir une petite fille dans un pays inhospitalier qui est ici la Somalie. de plus elle exalte le courage de sa mère capable de résister à ce pays et à un homme aimant mais "un peu" autoritaire.
En 1917, elle rejoint son père à Obock avec sa mère. Obock est une petite localité à proximité de Djibouti sur la côte de Somalie. Obock sera son port d'attache pendant 5 ans avec sa plage et quelques compagnons de jeux. Gisèle de Monfreid nous raconte pendant cette période des histoires tendres et puis aussi des histoires effrayantes comme dans les contes africains avec notamment le passage de cette vieille sorcière toute ridée comme une pomme de reinette qui vient lui percer les oreilles. Il y a aussi un passage enchanteur avec cette floraison miraculeuse et éphémère après la pluie. Gisèle de Monfreid a une écriture pleine de poésie qui me rappelle par certains passages celle de St Exupéry. Mais sa mère supportant de plus en plus mal le climat, Monfreid décide d'installer sa famille pour quelques temps dans les montagnes d'Ethiopie puis il y eut le retour à Obock et la vie reprend son cours où le temps s'écoule presque régulier avec son soleil écrasant, dans l'attente habituelle du père et lorsque le père revient il faut l'aimer, lui obéir et l'admirer comme il le mérite.
Petit livre audacieux et d'une lecture agréable à mettre entre toutes les mains !!
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french-lit
[edit]
Ce livre qui a trop peu de contenu pour mériter plus que deux étolies est quand même délicat et charmant. Il raconte la vie de l'auteure pendant de son séjour entre 1917 et 1922 à Obock une petite ville portuaire en Djibouti qui a maintenant une population de 21,200. Elle a qui a dû être beaucoup moins à l'époque où Monfried y était.
Obock était très isolé. le dentiste le plus proche se trouvait au Caire en Égypte. L'auteure et sa mère y étaient les seules personnes de la race . Son père qui faisait le métier de contrebandier de haschisch ne faisait que des très rares et très courtes apparences à la maison. Pendant sa dernière année à Obock quand elle avait huit ans, l'auteur à accompagné son père à titre mousse pour un voyage sur la Mer Rouge où il a fait une livraison de stupéfiants en Égypte. L'auteure dormait sagement dans son lit quand l'on effectué le déchargement de la cargaison.
Monfried semble bien aimée son père malgré le fait il lui donné des fessées à gauche et à droite. On ne devrait pas considérer ce père excentrique comme étant un criminel. Il faut le voir plutôt comme un écrivain qui à réussi à faire publier une trentaine de livres qui décrivaient ses activités dans le trafic de drogues et d'armes
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Qui n'a pas rêvé, en lisant l'un des ouvrages d'Henri de Monfreid, de partager ses aventures et d'embarquer avec lui au cours de ses longs périples entre la Côte française des Somalis, l'Inde, l'Arabie et l'Egypte ? Ce rêve, une enfant aux cheveux blonds, que ses petits compagnons de jeu danakils avaient surnommée "Tête de paille", l'a intensément vécu : sa fille aînée, Gisèle ! "Mes secrets de la mer Rouge" est le récit émerveillé de ses années d'enfance passées avec sa mère à Obock, un petit port de pêche au nord de Djibouti, dans une grande maison blanche, loin de toute civilisation et sous un climat torride, à attendre les retours de voyage du chef de la famille. De fabuleux retours ! Du boutre paternel, l'équipage débarquait des ballots de marchandises diverses dont certains, descendus de nuit, étaient aussitôt enterrés discrètement dans le sol d'une remise. Et aussi de multiples petits cadeaux pour Gisèle et sa maman. Pas toujours d'accord avec sa femme sur la méthode d'éducation à employer pour leur fille, Henri de Monfreid décida un jour d'embarquer Gisèle comme mousse à son bord pour lui enseigner la discipline d'obéissance. Ainsi connut-elle les dangers de la navigation, l'épreuve de la tempête, la terreur de la contrebande, le charme des escales, le pittoresque des quartiers réservés, le tout ponctué de leçons où elle devait apprendre La Fontaine ! "Mes secrets de la mer Rouge" nous révèle à la fois un Henri de Monfreid inconnu et une Gisèle de Monfreid au talent de conteuse digne de celui de son illustre père. Ce livre obtenu le "Prix des Maisons de la Presse 1982"
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Si la rencontre s'était bien passée avec les abeilles, notre retour dans le village provoqua une nouvelle panique. Hommes, femmes, enfants, bétail, tout ce qui vivait s'enfuyait devant la "peste" qui revenait. Ce n'était toujours ni mon père, habillé en arabe, ni ma mère, soigneusement voilée, qui affolaient ainsi la population, mais bien moi, l'épouvantail, avec ma "tête de paille"...
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Tout à l'heure, quand tu seras endormie, Sissèle, et quand, dans le ciel tous les astres brilleront ensemble, une petite princesse chevauchant une étoile filante descendra sur ce tapis enchanté. Elle cueillera des fleurs pour ses amies étoiles pendant toute la nuit et demain matin, une heure après le lever du soleil il ne restera plus rien...
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Très tôt j'ai appris à trembler devant mon père. Influencé par le milieu musulman pour qui le mâle est roi. Il était déçu et agacé d'avoir une fille, et chercha la compensation de ses regrets en m'élevant comme un garçon.
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Il me semblait qu'une éternité s'était écoulée depuis son départ; dix-huit jours, diront les grandes personnes pour qui le temps se chiffre comme l'argent chez le marchand...
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Video de Gisèle de Monfreid (1) Voir plusAjouter une vidéo

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