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EAN : 9782494202115
352 pages
Les Editions du Gros caillou (01/02/2024)
4.39/5   58 notes
Résumé :
Août 2016. Alizée quitte Cannes, décidée à révéler le terrible secret qui la ronge à son père, un astrophysicien renommé qu’elle n’a pas vu depuis des années. Mais lorsqu’elle arrive à Naples, celui-ci a disparu, ne lui laissant qu’un message au travers de mystérieuses constellations.

Au même moment, en France, Angelo trouve une petite fille abandonnée sur un quai de métro. En recherchant ses parents, il découvre un cadavre. Pour échapper à la police ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais lu le premier livre de Grégoire Godinaud aux éditions du Gros Caillou avec beaucoup de plaisir, et c'est donc avec beaucoup d'impatience que j'ai entamé ce livre pour lequel je remercie encore une fois les éditions susnommées. C'est un plaisir à chaque fois de recevoir le livre avec le marque-pages assorti et un petit mot personnalisé.

Peut-être en attendais-trop au vu de cette première lecture et de la note affichée sur Babelio. Cette lecture me laisse un sentiment mitigé.
Le livre remplit parfaitement sa fonction de page-turner, on a du mal à le laisser tant on veux comprendre, tant de questions sont ouvertes , tant d'histoires semblent s'imbriquer. Jugez :

On y rencontre
Une petit fille mutique seule sur un quai de métro
Un jeune au passé compliqué, au coeur gros comme cela qui agit avant de réfléchir
Une avocate lasse de son métier
Trois prix Nobel
Deux bateaux côte à côte dans un port de Naples
Un flic gentil
Un flic méchant
Une flic addict aux jeux d'argent
Des vieillards pas si vieux mais en train de mourir d'un cancer
Un hôtel luxueux
Un hôtelier jaloux
Quelques cadavres
Bien sur une Vespa (on est en Italie)
Et puis des étoiles, des constellations, clés d'un jeu de piste post mortem

Vous êtes perdus?
C'est un peu l'impression que j'ai eu en avançant dans ce livre. J'ai beaucoup aimé le début, la mise en place des personnages principaux, le démarrage de l'enquête.
Et puis, des meurtres qui s'ajoutent, des histoires anciennes qui ressurgissent, des victimes qui n'en sont peut-etre pas, des coupables qui ne le sont pas finalement ...

Il m'a semblé que l'auteur a voulu trop en faire, suivre trop de fils, superposer les histoires mêlant le passé au présent, et je me suis personnellement un peu embrouillée, aux dépens de l'intérêt que j'éprouvais pour le livre. Et, comme à chaque fois que l'intérêt s'émousse, les coïncidences deviennent trop faciles, les invraisemblances trop criantes.

Dommage. Il y a par moments de très belles pages. Et, les deux personnages principaux plus la petite fille m'ont touchée, ainsi que le vieux flic italien.
Et puis je en me lasse pas des promenades en Italie etj'ai aimé cette excursion napolitaine.

Je suis cette fois-ci encore (j'ai l'impression d'avoir dit cela il n'y a pas longtemps) bien en deçà de la majorité des avis. Alors n'hésitez pas à en lire d'autres et mieux encore vous faire votre propre opinion.
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Grégoire Godinaud, jeune auteur de 28 ans, passionné par l'écriture et la musique. Bien que les lecteurs auront la tête dans les étoiles, nous embarquons ici dans un Thriller bien ficelé !

Il y a des rencontres qui sonnent comme des rendez-vous sans que les personnes concernées soient au courant.

Ici, vous allez faire la rencontre d'une belle palette de personnages, tous aussi différents soient-ils. Un fil rouge tissé en fond qui nous mène tout droit sur la ligne d'Icare.
La mythologie grecque d'Icare prend tout son sens en nous envoyant tout droit vers les étoiles.
Ce roman nous emmène dans un jeu de piste à s'en tirer les cheveux.

Les protagonistes, je les ai beaucoup aimées, et j'ai apprécié passer ce moment auprès d'eux le temps de la lecture.

Les mots sont bien trouvés et si bien posés.

Toutes les recettes que j'aime habituellement dans mes lectures sont regroupées ici : les chapitres sont courts, brefs et leurs fins nous poussent à lire les suivantes.
J'ai été happé du début à la fin, et ai été maintenu par l'intrigue qui me faisait me poser davantage de questions au fur et à mesure de l'avancée du récit.

Au 2/3 du livre, le récit enclenche la dernière vitesse et accélère le rythme où tout s'enchaîne et prend forme. Les petits indices glissés çà et là durant le roman prennent sens et l'effet Waouw nous met une belle claque.

Ce roman mérite clairement d'être mis en avant dans les rayons en librairie.
Pour moi, il a autant de mérite que les "grands" du Thriller (trop) connus et médiatisé.

Après lecture, j'ai vu que certains Babeli'Amis ont lu ses précédents romans et je suis complètement passée à côté !
Je n'hésiterai pas à rattraper ça et à les lire à mon tour.

Grégoire Godinaud semble avoir des mains magiques... aussi bien en tant que kiné pour faire du bien aux corps, ou bien sur son clavier en rédigeant ses textes pour nous faire voyager aux côtés de ses personnages ou pour finir, sur son clavier de piano pour créer des sons qui résonnent et font du bien aux oreilles.
Je vous invite chaudement, les amis, à écouter "Odysseum", facilement trouvable sur YouTube.
Il est tout aussi doué sur clavier de PC que sur un piano.
Bravo, j'ai été charmé !

Ses mots résonnent fort et font écho.
"J'ai perdu mon père aussi. Il y a longtemps. Je pensais ne jamais m'en remettre, et c'est vrai, quelque part. Tu as ce vide au fond du coeur ; c'est comme une bouteille percée. Tu as beau la remplir, par là sort toute ta force, ton bonheur, ton envie de te battre. Tu n'arriveras jamais à combler l'absence. Mais avec le temps j'ai appris à remplir la bouteille avec autre chose. Quelque chose qui ne fuit pas. Moi, c'est écrire des textes, de la musique, mais pour toi, ça peut être n'importe quoi d'autre."

Grégoire est selon moi un grand conteur qui fait naître des émotions chez ses lecteurs.
Certains passages ont été relus tellement ils sont beaux.

J'espère de tout coeur qu'il se fera davantage connaître. Dans tous les cas, en ce qui me concerne, je serais présente au prochain rendez-vous pour retrouver sa plume dans un prochain roman.

C'est bien plus qu'un thriller... C'est un roman lumineusement sombre, intense et palpitant !

Reçu dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée, je remercie chaleureusement les Éditions Gros Caillou ainsi que l'équipe Babelio pour cet envoi.
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Merci à la Masse critique de Babelio qui m'a choisie dans un moment de bonté et de lucidité, et aux éditions du Gros Caillou ! Edition bien nommée pour accompagner Grégoire Godinaud dans la « mission Icare », qui avait pour but de rapporter un petit morceau de la lointaine comète nommée Icare… sans se brûler les ailes… sans vendre son âme…

« Icare c'était la symbolique de l'homme au sens large qui cherche à se dépasser, invente, crée, et qui parfois prend des risques pour faire avancer le monde. Poussé par son insatiable curiosité, il s'élance vers l'inconnu. Parfois il tombe, commet des erreurs, mais l'échec fait partie du processus d'apprentissage. Nelson Mandela a dit : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends » »



Angelo va faire équipe avec une jeune avocate, Alizée, la fille du prix Nobel napolitain pendu, qu'elle n'a pas vu depuis trois ans, emmurée dans un terrible secret. Aidés par un vieux flic italien mourant qui s'associe le temps de cette enquête à une policière parisienne accroc aux jeux, ils vont faire la lumière sur ces drames. D'autres morts émaillent ce jeu de piste savamment construit, à la faveur d'un cocktail efficace : un peu d'histoire, un chouïa de mythologie, un brin d'astronomie… un zeste d'invraisemblances pour un roman réussi, agréable à lire.



« C'était peut -être ça, la ligne d'Icare.
La trajectoire d'un individu dans l'Univers. La trace qu'il laisse lors de son passage sur terre. Sa vie, son histoire.
Ou bien simplement le nom que l'on donne au lieu qui relie deux êtres humains ».

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La ligne d'Icare est un thriller haletant avec une dose de suspens finement distillée au fur et à mesure des chapitres. Je ne révèlerai rien de la trame ce serait dommage et d'autres s'en sont chargés. Cela me gâche mon plaisir et un thriller ça ne se dévoile pas même un peu.... Je trouve que la 4ème de couverture en dit déjà trop....

Tous les personnages sont attachants, l'auteur a pris soin de leur construire une vraie personnalité, un caractère, des mimiques, un passé, une famille parfois bancale, parfois dysfonctionelle ou brutale.

Le roman se situe sur une période allant de 2009/2010, 2013 à 2017, avec une incursion dans les années 80.

Au début j'ai un peu pataugé car l'auteur nous embarque dans plusieurs lieux et espace-temps simultanés dès le début du roman, ce qui m'a déroutée sans pour autant me décourager. J'ai lâché pendant 2 jours avant le chapitre 5, histoire de me familiariser avec les différents protagonistes. Puis j'ai repris et alors là le suspens est allé crescendo, chaque chapitre se clôt par une phrase qui interroge le lecteur sur la suite à découvrir.


A partir de là on est happé, impatient de connaître tout de cet imbroglio, impossible de s'arrêter... Un peu comme le "binge watching" provoqué par des scénaristes de séries talentueux qui introduisent une toute dernière touche de suspens les 3 minutes restantes avant la fin de l'épisode... Rooorr les filous !

Le style est fluide, très bien écrit, au rythme soutenu. Grégoire Godinaud maîtrise son sujet avec talent et m'invite sérieusement à découvrir ses 2 précédents romans. "La chanson blanche" et "La nuit des flammes". Et j'apprends qu'il est pianiste, il a édité son premier album "Odysseum".

Par ailleurs l'objet livre est très soigné, une belle couverture originale, satinée à rabat bleu nuit sur des constellations et la médaille d'Alfred Nobel très légèrement en relief.

Ce livre m'a emballée, et je remercie les Éditions du gros caillou dont je surveillerai les parutions désormais, et Babelio pour cette belle découverte.

Je recommande vivement cette lecture.
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"Trop de secrets et trop de morts "

Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'auteur... 😉

Je referme ce polar offert par Babelio et les éditions du Gros Caillou, que je remercie pour leur envoi. Très contente d'avoir reçu ce roman à la belle couverture, je serai maintenant heureuse d'en faire cadeau dans une boîte à livres.

J'ai bien aimé l'écriture fluide au début, mais moins à la fin, fin qui semble confuse.

L'histoire :

Angelo est un jeune homme qui trouve dans le métro une petite fille de 7 ans seule avec sa petite chienne, un soir, au bord du quai, alors que personne ne la remarque. Il décide de la ramener chez lui car il est trop tard pour aller à la police, et lui-même étant un peu borderline, je pense qu'il n'est pas très à l'aise avec l'idée de rencontrer les policiers.

Bien que la petite fille soit mutique, il arrive à découvrir sa maison, et il y découvre un homme mort, la gorge tranchée ! Un pilote de ligne, ancien scientifique et même prix Nobel... Probablement le père de la petite. Là ça commence à sentir le roussi, et Angelo décide de s'échapper avec la môme, ce qui évidemment va passer pour du kidnapping !

Pauvre gamine... pas étonnant qu'elle ne parle pas, elle vient de voir quelqu'un tuer son père, et l'indifférence des gens est quand même hallucinante ! 🤔 😉

Dans le même temps, Alizée avocate, une jeune femme dont le père est astrophysicien, (et lui aussi prix Nobel !) décide de rejoindre celui-ci à Naples où il réside. Ils ne se sont pas parlé depuis longtemps, et elle veut lui révéler un lourd secret. A son arrivée, son père est absent, mais il lui a laissé un mot, et elle va le retrouver pendu au mât de son bateau. Suicide, ou meurtre ?

Nos deux protagonistes vont donc se retrouver à Naples et bien sûr faire connaissance... comme le dit l'auteur, "Alizée et Angelo n'auraient jamais dû se rencontrer".

En parallèle, on fait connaissance avec une équipe de policiers à Paris et une équipe en Italie.
J'aime toujours beaucoup les vieux policiers endurcis qui ont tout à apprendre aux autres, et on a là 2 beaux spécimens en Éric et Emilio !

Tout en soupçonnant fortement Angelo d'être le commanditaire des meurtres (et ce n'est pas fini...), la police commence à entrevoir des rivalités au sein de l'équipe de scientifiques. Et c'est parti pour l'enquête !

La forme :

Sur une première grosse moitié du livre, j'ai trouvé le style plaisant tout en attendant qu'il se passe autre chose... bien sûr on multiplie les cadavres de physiciens, et les dessins de constellations, façon jeu de piste, mais je trouvais que cela partait un peu dans tous les sens.

Il y a plusieurs histoires imbriquées, et très vite je ne sais pas pourquoi, j'ai compris qui  serait un des tueurs. Et pourtant croyez-moi, je ne suis pas finaude pour trouver les assassins, généralement je me laisse porter, même dans les Agatha Christie ! 😆
Mais là, il y avait un petit peu trop d'évidences...

J'aurais peut-être aimé que l'auteur suive beaucoup plus la partie astronomie, il l'a abordé simplement pour être un élément d'enquête, mais du coup je suis restée sur ma faim.

J'ai eu l'impression à la fin que l'auteur se sentait comme obligé de trop compliquer les résolutions, j'aurais aimé que cela fasse un petit peu moins "catalogue".
À l'instar des faits réels que le romancier justifie en note au lecteur. Un écrivain fait ce qu'il veut ! 😉

Pour le reste, il y a de belles évocations de Naples, de la mer, des voiliers, et de l'astronomie bien sûr.

Les critiques étant dithyrambiques sur Babelio, nul doute que ce beau livre trouvera preneur rapidement et fera des heureux. 😊 J'aurais vraiment voulu le garder chez moi dans ma bibliothèque, avec le joli marque-page et la sympathique carte envoyée avec. J'ai remis le marque-page à l'intérieur comme un petit cadeau au prochain propriétaire. 😊
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
C’était peut-être ça, la ligne d’Icare. La trajectoire d’un individu dans l’Univers. La trace qu’il laisse lors de son passage sur terre. Sa vie, son histoire.
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J'ai perdu mon père aussi. Il y a longtemps. Je pensais ne jamais m'en remettre, et c'est vrai, quelque part. Tu as ce vide au fond du cœur ; c'est comme une bouteille percée. Tu as beau la remplir, par là sort toute ta force, ton bonheur, ton envie de te battre. Tu n'arriveras jamais à combler l'absence. Mais avec le temps j'ai appris à remplir la bouteille avec autre chose. Quelque chose qui ne fuit pas. Moi, c'est écrire des textes, de la musique, mais pour toi, ça peut être n'importe quoi d'autre. Voyages, amis, famille...
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La mer ne retient pas éternellement la digue.
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Quand tu as toujours l'impression d'être face à un mur, il y a quand même une solution quelque part, un peu de lumière pour percer le noir, une échappatoire à toute prison.
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Après ça, quand tu regarderas les étoiles, tu ressentiras, je pense, l'émotion que je préfère au monde : l'émerveillement, l'adrénaline du rêve, la réalisation... non, la concrétisation de l'incroyable.
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