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Coronavirus et confinement obligent. Je me replonge dans Gogol que j'avais lu en 1964 dans une édition du Livre de poche. Mon exemplaire porte encore quelques traces de passages soulignés il y a plus d'un demi-siècle, soit au-delà de la durée de vie de Gogol qui est mort à 43 ans.

En route pour la Russie du début du XIXe siècle et pour les aventures de Pavel Ivanovitch Tchichikov ! L'idée de l'achat des âmes mortes aurait été suggérée à Gogol par Pouchkine lui-même. Pour faire croire qu'il était à la tête d'un domaine considérable, l'escroc Tchitchikov parcourt la Russie et rachète aux propriétaires terriens les "âmes mortes" des serfs décédés depuis le dernier recensement, permettant ipso facto aux propriétaires ainsi délestés de bénéficier d'un allègement d'impôt, puisque ce dernier se rapporte alors à une population réduite.

Nous voici donc en compagnie d'un célibataire cultivé et aux belles manières, accompagné par deux domestiques sans état d'âme mais pris de boisson aussi souvent que possible. La calèche tirée par trois chevaux conduit ce beau monde tantôt à l'auberge, tantôt dans de grandes propriétés dont il s'agit de convaincre le propriétaire de vendre. Mais le propos principal du livre n'est pas celui-là ; d'ailleurs, le roman restera inachevé et on ne saura pas ce qu'il advient au terme de l'aventure de ces milliers d'âmes couchées sur le papier.

En revanche, le roman nous offre une description sans concession de toute une palette de personnages de la ville et de la campagne (l'avare, le mauvais garçon, la vieille propriétaire, le gouverneur, ...) et, à travers eux, de la Russie, de l'immense Russie, unique, attachante dans son perpétuel combat entre le bien et le mal et où le plus infâme truand conserve quelque part dans un coin de son coeur une parcelle de bonté. Ce portrait de la société russe est fort critique, mais compatissant. La corruption règne partout dans l'administration, le petit peuple est d'une ignorance crasse, les hobereaux sont généralement oisifs et incompétents pour gérer leurs terres, tout part à vau l'eau, mais la Russie demeure toujours aussi fascinante.

le tsar et la religion sont absents de cette grande fresque et c'est peut-être cela qui a convaincu la censure de laisser paraître la première partie de cette oeuvre. La seconde partie (dont on n'a que des fragments) donne dans la description de personnages vertueux, peut-être par réaction aux critiques reçues, peut-être aussi par dérision.

le talent de Gogol est manifeste. Son écriture agréable, pleine d'humour et de clins d'oeil au lecteur. Un chef d'oeuvre nous dit-on ? Sans doute, mais surtout un régal !
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Bonsoir,

Première lecture pour moi d'un récit de Nicolas Gogol avec "Les âmes mortes", dont le sujet vient de Pouchkine, qui narre l'histoire de Pavel Ivanovitch Tchitchikov. Ce dernier, dont on ne sait pas grand chose au début du roman, accompagné de son cocher Sélifane et de son valet Pétrouchka, débarque dans un chef lieu de canton et se présente à tous les notables du village: le gouverneur, le procureur, le chef de la police, le président du tribunal, etc
Bien vite, il part à la recherche de propriétaires fonciers prêts à lui céder leurs "âmes mortes". Des "âmes mortes" ? Oui, on appelle par ce terme les serfs mâles décédés depuis le dernier recensement et pour lesquels le propriétaire doit encore s'acquitter de l'impôt, la capitation, jusqu'au prochain.

Bien évidemment, généreux, Tchitchikov rend un service à la communauté puisqu'il débarrassera ainsi ses amis de cette charge fiscale inutile, qu'il se fait fort de payer dans sa grande mansuétude.

Mais dans quel but ? Que se cache-t-il derriere tout cela ? C'est ce que l'on nous propose de découvrir en suivant les pérégrinations de notre (anti)héros au travers de la campagne, et au gré de ses rencontres et de ses négociations farfelues pour récolter le plus "d'âmes mortes" possible.

Plongés dans la campagne russe, nous découvrons des personnages hauts en couleurs, à l'honnêteté et la morale plus que douteuses.

Ainsi, Gogol se voit comme l'écrivain rarement encensé dont le rôle est "de remuer l'horrible vase des bassesses", et de "plonger dans l'abîme des natures froides , mesquines, vulgaires"

Ce paragraphe rappelle un peu la démarche naturaliste de Zola et les mots de Huysmans dans un de ses articles dans lesquels il défendait encore ce mouvement.

Mais le ton n'est pas le même que chez le natif d'Aix en Provence.

A la croisée du réalisme et de l'absurde, bourré d'ironie et de cynisme (ah cette négociation avec Sobakévitch!), ce roman me montre une autre facette de la littérature russe et me donne envie de poursuivre la lecture de Gogol et de ses nouvelles. Un Quarto les regroupe toutes je crois.

A noter également que cette édition est composé de deux parties.
La seconde d'entre elles (150 pages) est composée de fragments qui auraient dû constituer une suite aux "âmes mortes" et que l'auteur n'a pas pu achever, allant même jusqu'à brûler son manuscrit la nuit de sa mort.
Il souhaitait, à l'image de "La divine comédie", faire des "âmes mortes" une trilogie.
Cette deuxième partie, non seulement partielle mais également en dessous de la première est, à mon sens, parfaitement dispensable...

Bonne lecture à tous!
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Les héros, au sens traditionnel du terme, fournissent une matière intéressante pour les romans. Mais les anti-héros tout autant.

Regardez ce Tchitchikov : c'est un homme qui veut s'enrichir. Jusque-là, rien de bien répréhensible. Par contre les moyens qu'il emploie pour le devenir le sont bien davantage.

Notre homme s'est mis en tête d'acheter des âmes mortes.

Ce sont les serfs morts entre deux recensements et pour lesquels les propriétaires terriens paient un impôt.

Certains sont donc ravis d'échapper à un impôt grâce à cette vente si improbable. D'autres, quant à eux, s'offusquent et s'interrogent : n'y aurait-il pas anguille sous roche ?

Les pérégrinations de notre personnage nous entraînent sur une satire de la société russe et de ses travers.

Corruption, stupidité, cupidité s'entremêlent dans la première partie. On pouffe devant la galerie hautes en couleurs de personnages. Les généraux comme les valets ne sont pas ménagés.

Quel dommage que Gogol n'ait pas fini cette oeuvre.

En effet, la deuxième partie du récit est constituée de fragments de textes – publiés après la mort de l'auteur – grâce auxquels l'on peut voir les pistes qui étaient les siennes pour la suite du roman.

Une célébration de l'âme russe simple, se contentant de peu, d'un travail honnête de la terre, loin des perturbations et tentations des grandes villes et des moeurs européennes.

Une idée plus morale de son récit, où le châtiment frappe l'escroc.

Pour être honnête, la première partie est beaucoup plus jubilatoire mais la seconde partie apparaît plus nuancée dans les peintures proposées.

Une lecture agréable et divertissante que ces aventures de Tchitchikov et de ses âmes mortes.
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je viens de découvrir ce livre absolument extraordinaire, une drôlerie, un style moderne, une précision dans la description ... je veux maintenant lire d'autres oeuvres de Gogol !
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"Non, il ne s'agit pas précisément de paysans, je voudrais acheter des morts".
Cette proposition complètement loufoque qui va ensuite nourrir toute l'intrigue, entre fable et fantastique, a aussitôt piqué ma curiosité !
La longue route parcourue par cet escroc n'aurait pu après tout, qu'être le prétexte à la simple répétition de la même action : celle d'un bandit de grand chemin qui commet ses forfaits en série et laisse alors un souvenir très amer à ceux qu'il a réussi à détrousser. le roman se serait alors réduit à une ténébreuse affaire, digne seulement d'un polar très classique.
Or, le roman de Gogol prend une dimension plus vaste car il soulève de manière sous jacente une question plus profonde : le vieux monde de la société rurale du début du XIXème siècle , jusque là habitée par le divin, est en déliquescence. Mais alors, COMMENT S'EN INDIGNER quand on est écrivain ? C'est là question posée en creux par Gogol, dans ce livre où je me suis littéralement emportée par le vertige de sa verve incontrôlable et de son style satirique chargé au vitriol. Gogol a en effet un secret qui fait tout son talent.
L'écrivain peut choisir, en belle âme pure, le discours de la dénonciation politique et dresser alors un réquisitoire virulent contre ceux qui parce qu'ils ont accaparé des terres, font des autres hommes, leurs esclaves. Gogol ne s'inscrit pas dans cette veine. il évite le cynisme trop facile du redresseur de torts, proche du discours d l'idéologue, qui risquerait peut-être d'enfermer le lecteur dans un ennui mortel. de toutes manières, la société tsariste du 19ème est encore corsetée au point de n'avoir point encore permis à quiconque à s'ouvrir au lange de la Raison et de la Révolution. Celui-ci ne transpire nulle part dans la littérature russe de cette époque, sauf peut-être chez Tolstoï, où dans "Guerre et Paix", l'un des personnages a mis en application les "vertus" du partage de ses terres et la coopération.
Gogol ne choisit donc pas le langage du pathos, mais préfère pratiquer l'art de la dérision, donc de l'ironie et de la loufoquerie sous toutes ses formes, et ce à la puissance dix !! Car là, le talent de Gogo est tout simplement vertigineux !!
Dans la galerie de portraits qu'il croque sur le vif, il a le génie de l'oeuvre d'art. Avec la précision du dessin et même la couleur de l'image, il fait jaillir avec beaucoup de finesse dans le détail, leur cupidité, leur turpitude, leur mesquinerie et tout compte fait, leur bassesse. Son arme n'est plus une plume, mais un scalpel.
Il choisit en même temps, le répertoire du grotesque : au delà de la richesse du vocabulaire, il sait alors excellemment tirer parti de l'exagération. Cette disposition à jouer de l'outrance a alors cet affet paradoxal , mais ô combien comique, e réduire le personnage à un degré de nullité et de bêtise, qui l'abaisse définitivement au rang de moins que rien, d'être prodigieusement insignifiant. Il est mort !! C'est une "vivant mort". de même, la rapprochement totalement incongru entre les traits physiques et le mobilier environnant, ou encore la fatras d'objets poussiéreux qui gît tout autour, font que le décor et ceux qui l'habitent se confondent, au point que ces derniers en deviennent des êtres balourds, sales et répugnants. L'incrédulité du sot à avaler n'importe qu'elle fadaise est d'une méchanceté impitoyable. Les noms ridicules , à rallonge dont il sais si bien affubler ses personnages ont le même effet humiliant, donc dévastateur.
La Bruyère s'était lui aussi adonné à l'art du portrait, celui des vaniteux à la Cour, mais il avait le verbe plus doux, moins imagé, me semble-t-il. Et de toute manière, les joutes verbales étaient un simple jeu pour briller, se faire remarquer à la Cour. La charge satirique du langage très riche de Gogol, et son style très fluide (ses phrases sont longues, mais si légères) est autrement plus cruelle à dénoncer la cupidité et la médiocrité humaine. Ne serait-ce que par exemple, la conversation qui s'engage à propos du prix des "âmes mortes", quand Tchitchikov dresse la liste de celles-ci à l'aune de leur fonction !! Il écarte aussi les femmes qui ne doivent surtout pas y figurer, car elles n'ont aucune valeur. Par contre, il souligne la fatuité de celles-ci , qui espérant attirer le regard de celui qui est sûrement Napoléon ( la rumeur enfle dans la ville) de retour de Ste Hélène!! Quel comique hilarant quand on sait quel souvenir Napoléon a laissé durant sa campagne de Russie. Les fonctionnaires en prennent aussi pour leur grade, faciles à corrompre, tâtillons et tellement zélés, "que leurs manches leur craquent aux coudes"!! Bref, nous n'en finirions pas de lire et relire les pépites qui jaillissent de sa merveilleuse écriture !
Certains seraient tentés de rappeler que toutefois ce chef d'oeuvre n'est pas complètement abouti, faute de dénouement , de maxime morale, donc de conclusion.. Il faut alors remettre son oeuvre en perspective, car selon certains du moins, il aurait connu une "crise de mysticisme"(?) qui l'aurait conduit à renoncer à la vie.
Remarquons enfin qu'au début du chapitre 7, il se lâche et se livre (Heureux l'écrivain.... refusons de voir") : il semble alors se dévoiler, car dans ces deux paragraphes, il est alors enclin soudainement à croire au pouvoir de vérité politique de la force des mots. A l'heure où précisément la publication de son livre allait être interdite, le recours au comique ne serait-il pas un subterfuge pour appeler de manière souterraine, à la sédition..
En tous les cas, le texte de Gogol reste résolument moderne. Libre à nous d'imaginer quels mots tout aussi corrosifs il aurait exprimé pour dénoncer même la scandaleuse arnaque des "bandits de la finance totalement dérèglementée", dont nous connaissons là, par contre le sinistre dénouement ,Sous les coupts de butoir de leur cupidité et de leur aveuglement, le "vieux" monde de la démocratie dans les sociétés occidentales se porte très mal..
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première partie publiée avant la mort de gogol;
gogol avait pris cette histoire d'âmes mortes comme il pouvait mettre a nu d'autres agissements malsains , pour dépeindre la voracité et la démesure de l'âme humaine (russe au autre),mais la Russie était son sujet .
cette voracité représentée dans le personnage Tchitchikov l'arriviste , qui est présent dans nous tous .mais qu'il faut dénoncer et ,la intervient le rôle de la conscience du citoyen et la force de l'état .
gogol avait comparé la britchka qui transporte ( tchitchikov et ces valet ) attelée a trois chevaux a la Russie bureaucrate ,
ou va t-elle? . qui la guidera au salut et a la prospérité ?
n'es ce pas la bonne gouvernance ?
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Nikolaï Vassilevich Gogol travailla pendant dix sept ans sur ce roman, et dont une seule partie fut éditée en 1842, est une satire dirigée contre la classes des propriétaires, possesseurs de serfs. Les serfs étaient alors appelés des âmes. Or comme le gouvernement percevait un impôt par tête de serfs, par âme, et comme on recensait la population que tous les dix ans, il s'ensuivait que tout propriétaire continuait à payer l'impôt aussi bien sur les âmes mortes que sur les vivantes.
Le héros du livre Tchitchikov un fonctionnaire peu scrupuleux, entreprend d'acheter aux propriétaires leurs âmes mortes et, grâce à cette escroquerie, emprunte de l'argent aux banques d'Etat.
Gogol a donné comme sous-titre à son roman: POÈME, pour indiquer que l'imagination n'avait pas perdu ses droits.
Pendant longtemps, on n'avait vu dans ce livre qu'une critique, pleine d'humour et d'indulgence, contre la société russe, et on n'avait fait de Gogol le chef de l'école réaliste russe. Sans doute aucun auteur avant lui, ne s'était pareillement intéressé à décrire avec précision et minutie la vie provinciale. Mais de nos jours alors que les thèmes de son roman ont été repris et développés, Gogol apparaît d'avantage comme un négateur et un destructeur de la réalité que comme un observateur réaliste, ces âmes mortes passant leur temps à se quereller, se mentir les unes aux autres.
Il n'arriva jamais à terminer la seconde partie des Âmes mortes, et enfin, peu avant sa mort dans une crise d'exaltation religieuse, il brûla le manuscrit.
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Le plaisir de retrouver la grande littérature russe !
C'est un fabuleux voyage que nous invite à faire Nikolai Gogol en compagnie de Tchitchikov. Un voyage à bord de sa britchka pour parcourir cette immense Russie afin qu'y acquérir des âmes mortes. Des paysages, des rencontres de personnages tous plus surprenants les uns que les autres et une écriture splendide qui nous emporte.
j'ai eu, semble-t-il, la chance de lire la traduction d'Ernest Charrière qui est d'après la critique de Gwen21, bien supérieure à celle de Marc Séménoff.
En tout cas, personnellement je suis ravi, avec une préférence pour le tome 1 qui m'a beaucoup plus fait rêver, même si on ne peut pas être nostalgique de ce monde passé et tyrannique.
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Une comédie sympathique, pleine de rebondissements, de situations cocasses et inattendues. On suit les pérégrinations de Tchitchikov à travers la Russie, cet escroc sympathique qui n'est pas bien méchant et qui mène son affaire tant bien que mal. Son escroquerie : il achète des « âmes mortes », ces serfs décédés mais qui sont encore sur le registre du dernier recensement pour se constituer un « faux » mais légal patrimoine de serfs ; son intérêt ? Il pourrait ainsi acquérir des terres d'une certaine région de Russie qu'on concède aux propriétaires de nombreux serfs pour les peupler.

On sent que Gogol entend aussi par ce roman-comédie dressé une satire de ses contemporains. C'est peut-être d'ailleurs la vraie raison d'exister de cette oeuvre ; l'aspect comique n'en étant que la couche superficielle, qui sait. Il critique d'ailleurs plutôt les propriétaires et riches Russes et rend sympathique les « petites gens ».
Cette deuxième lecture de l'oeuvre est encore plus apparente quand l'escroquerie de Tchitchikov est révélée. La bonne et douce société russe se fissure, chacun fait le ménage autour de lui, la méfiance devient la norme, la médiocrité se fait jour… On rit toujours, mais jaune…
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De la grande littérature, je compare cette oeuvre à "l'Idiot" de Dostoïevski, un soupçon de "L'homme à tout faire" de Robert Walser.
5 étoiles, c'est rare que je note autant un livre. Mais cependant, j'aimerais qu'il y ait une 6e étoile, car je laisserai 5 étoiles pour cette oeuvre, et non 6 car j'ai moins apprécié la 2e partie, je ne serai dire pourquoi, peut-être moins de suspense ?
Pas d'ennui, pas de monotonie, je me suis plongé avec délectation à travers sa belle plume.
Malheureusement, je pense que le roman n'a pas été achevé ? Ou bien est-ce intentionnel ? Merci de me répondre sur cette question.
Je recommande vivement ce chef d'oeuvre de littérature russe.
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