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EAN : 9782843441288
450 pages
Le Bélial' (28/08/2014)
4.01/5   89 notes
Résumé :
1968. Peu après qu'un "incident" provoqué par des zombies a fait 70.000 morts, Wanda Mayhall trouve le corps d'une adolescente morte de froid lors une tempête de neige. Entre ses bras, un nourrisson qui ne respire pas, mais dont les yeux sont grands ouverts. Wanda recueille et élève au sein de sa famille cet enfant hors du commun. Une nuit, ce dernier découvre la vérité sur sa condition.
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Il existe des romans de zombies drôles et des romans de zombies pas drôles. Et puis il existe ce roman L'éducation de Stony Mayhall, qui sous couvert de romans de zombies (et d'ailleurs ici ce sera plutôt des MV - morts-vivants-), porte un message de tolérance.
Souvent les romans de zombies (pas drôles) sont là pour nous rappeler cette question fondamentale : sommes-nous toujours vivants?
Métro boulot dodo, alcoolisme, drogue...
Blasés, arrogants, méprisants, cruels, intolérants, racistes...
Etre vivant c'est juste parce que son coeur bat ou c'est aimer la vie? Est-ce que l'on peut considérer de vivant quelqu'un qui se complait dans l'ignorance, la haine et l'égocentrisme ? Est-ce qu'on n'est pas plutôt vivant lorsqu'on possède un désir d'aider les autres, de les aimer et de vivre en harmonie pour le bien commun?
Arf ça fait mal à la tête.
En tout cas, dans ce roman on peut être vivant sans coeur qui bat et la bonté de coeur n'est pas toujours dans celui dont le coeur bat.


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Après les vampires, ce sont les zombies qui veulent nous faire passer un message de tolérance. Non, ils ne sont pas les méchants auxquels on pense ! Et mince à la fin… A bas les préjugés et les stéréotypes !
Reçu dans le cadre de la Voix des Indés, une opération littéraire ayant pour but de mettre en avant certaines maisons d'édition qui passent souvent inaperçues lors de la rentrée littéraire, L'Éducation de Stony Mayhall est une bonne découverte ! Merci donc à Libfly pour m'avoir permis de participer à cette opération et aux éditions le Bélial pour l'envoi de ce livre !
Dans ce roman, Daryl Gregory nous livre sa propre vision des zombies. Apparus en 1968 suite à une épidémie aux Etats-Unis, les zombies ont constitué une menace vite éliminée. Alors quand Wanda trouve par hasard le cadavre d'une jeune femme et de son nouveau-né au bord de la route, elle ne peut se résoudre à abandonner le petit être. Bien que toute vie se soit éteinte en lui, elle décide malgré tout de le ramener chez elle pour lui offrir une tombe décente. Son instinct de mère prenant le pas, elle tente pourtant de le réanimer. Quelle n'est pas sa surprise lorsque le bébé ouvre les yeux ! Elle comprend tout de suite le danger qu'il représente. Mais ce n'est qu'un enfant innocent et Wanda ne peut se résoudre à le livrer aux autorités. Avec ses filles Alice, Chelsea et Junie, elle décide de le cacher au reste du monde. Et voilà que la famille Mayhall vient de s'agrandir d'un nouveau membre : frère John surnommé Stony (stone signfie pierre en anglais, à vous de faire le lien ^^) !
Bien entendu, tout ne va pas bien se passer pour notre petit mort-vivant dans ce monde où les zombies ne sont pas les bienvenus…

N'étant pas une adepte du genre, je me suis plongée avec beaucoup de difficultés dans l'histoire. On ne peut pourtant pas dire que l'écriture soit en cause, bien au contraire. Daryl Gregory a une jolie plume, toute en fluidité et avec de bonnes touches d'humour noir. En fait, c'était vraiment une question de genre et il m'a fallu mettre de côté tous mes préjugés. Or, cela était d'autant plus difficile qu'au début du livre, j'étais vraiment perdue et j'ai même pensé à abandonner. Heureusement que je ne l'ai pas fait, l'histoire devenant prenante au bout d'une centaine de pages. Au final, sans être un coup de coeur, c'était une bonne lecture.

J'ai trouvé la façon dont sont abordés les zombies plutôt originale. L'auteur ne s'attarde pas sur les causes de leur apparition. On sait seulement qu'un virus transforme les morts en morts-vivants ou non-morts ou autrevivants ou… le débat fait encore rage au sein des différentes factions. Par souci de neutralité (et de morsure), je ne prendrais donc pas position. Daryl Gregory préfère se concentrer sur un personnage en particulier : Stony Mayhall. Là aussi, il entretient le mystère. Comment un bébé zombie peut-il grandir ? That is the question !! Ce livre comporte d'ailleurs beaucoup trop de questions qui restent sans réponse à mon goût.

Les adeptes de romans apocalyptiques seront-ils ravis ? Je serais presque tentée de répondre par la négative car l'image des zombies prend un sacré coup. Certes, on retrouve les classiques zombies dévoreurs de chair humaine qui vont mener l'humanité à sa perte mais cet état là n'est que temporaire. En effet, une fois mordus, nos chers petits amis meurent (étape obligée et pas toujours agréable) et se réveillent affamés. Mais cette fièvre ne dure pas plus de 48h. Passé ce délai, la créature qui vous courrait après en claudiquant et en émettant toutes sortes de sons gutturaux pour faire passer sa petite faim redevient cette adorable petite vieille dame qui vous proposait il n'y a pas encore si longtemps de prendre un thé avec elle. Il vous suffit juste d'être patient (et de trouver une bonne cachette pour survivre !). Personnellement, le côté civilisé des zombies ne m'a pas dérangée plus que ça. Surtout que l'auteur nous livre un panel de personnages assez intéressant !

Dès les premières pages, je me suis attachée à Stony, ce petit bébé glacé à la peau couleur ciment (comme c'est mignon… ou pas !). le livre porte bien son nom car nous allons suivre Stony durant une longue partie de sa vie (de la fin des années soixante à 2011) et voir comment il évolue, ou fait son éducation, en tant que mort-vivant. Nous le suivons ainsi de sa plus tendre enfance à l'âge adulte. Si son enfance est remplie de bons souvenirs en compagnie de ses soeurs et de son ami Kwang (une flèche plantée en plein coeur, des points de suture sur l'épaule suite à une poursuite entre copains, un caillou envoyé en pleine cuisse par la tondeuse à gazon…), le passage à l'âge adulte sera beaucoup moins plaisant. Ne pouvant rester indéfiniment cachée, l'existence de John va finir par être découverte suite à un tragique accident, l'obligeant à fuir loin de sa famille. Il va alors se retrouver au coeur de complots qui le dépassent mais dans lesquels il jouera un rôle essentiel.
Pour ce qui est des autres personnages, ils sont nombreux mais Alice, Chelsea, Ruby ou encore M. Blunt (ce Pinocchio à l'humour si particulier) sont ceux que j'ai préférés. Chacun d'eux va militer pour la cause zombie car le gouvernement américain a une position très claire à leur sujet : il faut les éliminer. Or, ne sont-ils pas des êtres humains (un peu spéciaux, certes) à part entière ? A ce titre, n'ont-ils pas le droit de vivre ? En fuyant, Stony va découvrir que, au sein même de l'organisation zombie, il existe différentes factions dont les positions varient des plus pacifistes aux plus extrêmes. Quel rôle peut-il bien jouer ? Car Stony est unique, ne l'oublions pas. Jusqu'ici, personne n'avait vu de mort-vivant grandir. Qu'est-ce que cet état implique ?

Grâce à une bonne dose d'humour noir et à de multiples interpellations du lecteur, Daryl Gregory a réussi à faire de L'Éducation de Stony Mayhall un roman prenant rempli d'action que j'ai apprécié de découvrir. Bien que n'étant toujours pas une adepte de ce genre de romans, j'ai été très surprise de voir à quel point, une fois complètement plongée dedans, j'ai eu du mal à le lâcher avant de l'avoir terminé ! C'est une lecture que je ne peux que vous recommander, surtout qu'Halloween arrive bientôt !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Ne les appelez pas “zombies”, mais “morts-vivants”, puisqu'ils sont capables de penser, de réfléchir. Seules leurs fonctions vitales sont inexistantes. Vous l'aurez compris, Daryl Gregory modifie notre regard sur ces êtres hurlants et fin gourmets de chairs fraîches. Il faut dire que les zombies, assez loin au final l'origine zumbi haïtien, ont envahie notre vie depuis les innombrables films (j'adore les zombieland), les séries télé (« Walking dead »), jeux vidéo (célébrissime Resident Evil), en jeux de plateau (citons « Dead of Winter ») et littéraires (nous citerons les plus connus « World War Z » et « Zombie Story »), bref… décliné à toutes les sauces de divertissements.

C'est en 1968 que naquit John Mayhall surnommé Stony par ses amis. Ce n'est pas un bébé comme les autres, puisqu'il a le teint plâtreux et ne respire pas. Oh, cette pauvre dame au coeur immense va bien essayer de réchauffer le corps gelé du nourrisson, mais celui-ci reste glacé. Comme précédemment dit, point d'artifice et d'effusion de sang, Stony le mordra pas sa mère adoptive.

Le roman s'étale sur quatre décades et découpé en quatre parties. Daryl Gregory nous gratifie d'un roman intelligent, un brin philosophique, une pinte d'humour, de quelques clins d'oeil nostalgiques. J'ai adoré la première trame qui s'étale de 1968 à 1982. Nous suivons l'enfance de Stormy, mais surtout son destin avec un autre enfant de son âge. C'est avec une pointe de tristesse que notre jeune mort-vivant envie la vie idylle de son meilleur ami.
S'ensuit un second acte entièrement consacré à l'année 1988 que je ne développerais pas pour ne pas divulgâcher, mais le roman prend une toute autre dimension.
J'ai un peu moins aimé la troisième partie, mais la dernière se termine en apothéose. le gros reproche que je pourrais faire, concerne cet épilogue.

Daryl Gregory nous gratifie d'un roman intelligent, emplit de tolérance, une nuance de politique avec différentes factions, des personnages sympathiques (on y verra même une parodie du capitaine Igloo). Son côté très (ou trop) fantastique pourrait déplaire à certains. Il faut pouvoir s'imaginer un être humain dont toutes les fonctions vitales sont désactivées et pourtant, il peut penser, réfléchir, parler, marcher. Les amateurs d'horreur pourront se sentir léser malgré le thème du zombie. Qu'importe. Malgré quelques longueurs (je zieutes la troisième partie) et l'épilogue, j'ai adoré ce roman.
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Daryl Gregory est très probablement l'un des auteurs d'imaginaire les plus intéressants de notre époque. J'avais déjà été fermement convaincu par son court roman "Nous allons tous très bien, merci", et n'ai entendu que des éloges concernant "After Party". J'ai choisi de lire sa première oeuvre, saluée ici et là pour son renouveau dans le genre pourtant si éculé ces dernières années du "zombie". On en a eu dans tous les sens, du zombie, quasiment autant que les vampires: du zombie d'horreur ("Zombie Island"), du zombie documentaire ("World War Z"), du zombie comique (avec le film "Shaun of the Dead") et même du zombie sentimental ("Vivants"). Autant dire que motiver mon intérêt pour ce domaine était assez difficile, d'autant plus que je n'ai jamais été un grand passionné de la créature (même si dans ses portées philosophiques et métaphoriques, c'est extrêmement intéressant!).
Mais voilà, malgré mon peu d'expérience avec la littérature de Daryl Gregory, je lui fais une absolue confiance. Et j'en suis pour l'instant ravi.

"L'Education de Stony Mayhall" est un livre très maîtrisé et quelque part, assez frustrant. Commençons par le plus évident: on tient entre nos mains plusieurs histoires, tant dans le fond que dans la forme. La plus réussie, d'après moi, est la plus courte: c'est l'enfance de Stony. D'une grande douceur, la première centaine de pages du roman convainc sans problème. On découvre la famille de Stony et leur relation avec cet étrange enfant, d'apparence cadavérique mais qui, pourtant, grandit, apprend, aime... On voltige donc entre rêves d'enfant, réflexions adolescentes, aspirations d'un jeune adulte qui décidément ne comprend pas ce qu'il est. Et ainsi d'intégrer un des grands thèmes du roman: chercher sa place dans un monde qui ne nous comprend pas. Et c'est d'une finesse rare, la portée métaphorique d'un être réellement "mort-vivant" facilitant évidemment la démarche.
En tous cas, ce début de roman est magnifique et presque trop en rupture avec la suite, que j'ai moins aimée. Mais c'est strictement personnel, puisqu'à bien des égards, le roman prend réellement sens à la suite de cet incipit. Et c'est très différent, ménageant moins de vertus métaphoriques pour s'orienter plus résolument vers un roman d'intrigue. L'histoire est effectivement bien ficelée, et les hypothèses concernant la nature des zombies sont passionnantes.

On retrouve là les mêmes reproches que j'avais déjà formulées lors de la lecture de "Nous allons tous très bien, merci". L'intrigue fourmille de dizaines d'idées toutes plus excitantes les unes que les autres, et c'est très frustrant de ne pas les voir plus développées. de la même manière, je trouve un peu dommage que la portée "sentimentaliste", ou du moins le versant plus doux et plus métaphorique du début de roman soit reléguée en arrière-plan lors de la suite du livre. Il y a même quelques aberrations: qu'en est-il de certains des personnages auxquels on s'est attaché en début de livre? Des évènements majeurs de leur histoire sont à peine mentionnés, relégués derrière une intrigue qui avouons-le, part un peu dans tous les sens.

Et je pense que c'est ainsi qu'il faut imaginer ce roman: comme une suite d'histoire modelant un personnage, faisant son "éducation" et aboutissant à une certaine unité. C'est certes très intéressant, puisque le roman se renouvelle fréquemment tant dans ses personnages que dans ses lieux et intérêts, mais c'est très frustrant, surtout sur la longueur d'un roman.
On ne pourra pas reprocher à Daryl Gregory son originalité. C'est, très franchement, le point fort de cet auteur. Son style est globalement sans éclat: le roman est bien écrit mais ne brille pas d'une prose unique. En revanche, l'abondance d'idées uniques intégrées à une intrigue menée tambours battant: voilà ce que fait M. Gregory, et il le fait très bien.

Au bout de ce périple fort en rebondissements, l'histoire de Stony Mayhall se clôturera de fort belle manière. le lecteur attentif et porté sur l'abstrait pourra en deviner les tenants et les aboutissants, sans pour autant que cela lui gâche le plaisir de la conclusion.

Concluons donc ainsi: Daryl Gregory réussit effectivement la tâche impossible de livrer un roman de zombie original. Dans la veine d'un Chuck Palahniuk, l'écrivain continue son chemin vers des livres résolument protés sur les intrigues et le fourmillement d'idées. On regrettera un peu le côté "lisse" de ces personnages, peu émotionnels. Cela reste de la très bonne littérature d'imaginaire, et c'est peu de dire que la mythologie que développe Daryl Gregory est très alléchante.
Définitivement un auteur à suivre pour les prochaines années.
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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous présente le zombie de façon vraiment intéressante, offrant une intrigue efficace, soignée et qui nous fait clairement réfléchir sur de nombreux sujets, principalement sur l'acceptation des autres, la façon dont on les perçoit et dont les média nous les font voir. Une chronique sociale et acerbe aussi sur notre gouvernement, la façon dont il peut traiter les personnes différentes des normes. Si vous cherchez un livre de zombie sanglant et sauvage, passez votre chemin. le personnage de Stony se révèle vraiment attachant, bien construit, fascinant et complexe, se révélant l'un des gros points forts du récit. La plume de l'auteur est entrainante, efficace et on sent bien qu'il s'amuse avec le lecteur faisant varier sa façon d'écrire. Il teinte aussi au fil des pages son histoire d'ironie et d'humour noir plutôt efficace même si parfois certains passages tombent un peu à plat. Je regrette juste que certaines ellipses temporelles hachent le récit, perdant le lecteur pendant quelques pages et aussi une conclusion, certes pas mauvaise, mais avec un happy-end qui me parait exagéré ici. Au final ce livre reste un très bon récit et je lirai sans soucis d'autres écrits de Daryl Gregory.


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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il s’habilla, choisit la chemise blanche et la plus colorée des deux cravates. Il ignorait comment la nouer. Jack Gore portait toujours une cravate, mais n’expliquait jamais comment il l’attachait. John revint avec dans la cuisine mais sa mère lui dit de ne pas s’en inquiéter, qu’ils demanderaient à M. Cho de lui apprendre. Elle ferma le bouton du milieu du veston. « Tu es très beau », lui dit-elle.
Il savait que c’était un mensonge ; il ressemblait à un cadavre en costume funéraire. Mais il savait aussi que sa mère n’avouerait jamais une chose pareil.
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Grâce aux innombrables rediffusions du documentaire de Romero sur l’épidémie, tout le monde croyait que les morts-vivants avançaient en traînant les pieds tels les patients d’un hospice de vieillards. Mais ces MV-là étaient des morts en proie à la fièvre, au cerveau endommagé, abasourdis, à la merci de membres récalcitrants qui remuaient à leur propre rythme. Une fois la fièvre passée, un MV en bon état n’avait qu’à ordonner à ses muscles de se mouvoir, et ils se mouvaient. De sauter, et ils sautaient. Le libre arbitre – ou son irréfutable illusion – était restauré.
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« J’utilise le mot humain, reprit-il.On laisse tomber le côté mort, le côté “pas quelque chose”. On est aussi vivant que n’importe qui. Après tout, on bouge, on pense.
– Oui ! » s’écria Stony. Il partageait ce point de vue. « Et on se reproduit aussi.
– La sainte morsure, fit l’homme en opinant. C’est pas exactement une partie de jambes en l’air, mais ça fonctionne.
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Eh ben, se dit-elle, Facebook a viré macabre. Internet déversait un flot d'horreurs, de seconde en seconde : des photos, des vidéos, des témoignages directs. Twitter s'était transformé en un torrent infini de points d'exclamation et de conseils mal avisés.
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Je veux pouvoir écrire cette phrase, mon garçon: "La cause de l'épidémie est X. Voici le vecteur Y, voilà comment il fonctionne, voilà comment vous pouvez le détruire." Je la veux imprimée en couverture de Nature, merde. Parce que si l'on n'est pas capable de trouver une raison, on continue à vivre aux pays des rêves où les souhaits deviennent réalité et où les licornes vous bouffent la cervelle.
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Video de Daryl Gregory (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Daryl Gregory
Interview de Daryl Gregory par Actusf aux Utopiales 2015.
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