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EAN : 9782258133921
368 pages
Presses de la Cité (02/03/2017)
3.58/5   54 notes
Résumé :
Une cure de jouvence déjà prescrite dans trente-cinq pays !

Pas facile de vivre dans une maison de retraite quand on a 83 ans 1/4, de nombreux petits tracas de santé et une directrice qui frise l'autoritarisme. Mais Hendrik refuse de céder à la morosité ambiante. Il entame un journal intime afin d'y consigner ses contrariétés, ses pensées et observations, mais aussi ses envies et ses joies.
Avec ses amis, Evert, bourru, farceur et un tantinet a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Vue le nombre de critiques positives que j'avais lues ici et ailleurs, j'avais envie de lire ce livre, mais en néerlandais. J'ai profité d'un séjour dans mon petit pays plat pour acheter ce livre en VO.

Tout d'abord, je dois dire que je n'aime pas trop le titre français, parce qu'il donne l'impression que c'est surtout un livre délirant, ce qui n'est pas le cas. L'humour y est certes présent, mais des sujets plus sérieux sont traités aussi. Si je devais traduire le titre néerlandais en français d'une manière littérale cela donnerait : "Des tentatives (efforts) de faire quelque chose de la vie" - le journal intime secret de Hendrik Groen, 83 1/4 ans.

Hendrik Groen, retraité de 83 ¼ décide de tenir un journal pendant un an, entre autres « pour ne pas oublier ». Il décrit, avec un humour assez caustique, le quotidien dans sa maison de retraite. Les 10 premières pages où il décrit ces co-résidents et la vie à la maison de retraite, je n'ai pas arrêté de rire. Mais ensuite on découvre aussi des situations moins amusantes : les restrictions budgétaires dans le secteur de la sante et les rumeurs sur la fermeture de certains maisons de retraites qui inquiètent les résidents, la solitude, les pathologies diverses (démence, diabètes, incontinence, mobilité réduite, …) liées à l'âge avancé d'Hendrik et ses amis.
Pour rompre la monotonie et monter le moral, Hendrik décide, avec son ami Evert, de monter un club « Des vieux, mais pas encore morts ». le but de ce club est d'organiser des sorties pour rester mentalement en forme et d'être en contact avec le monde extérieur. Chaque membre est chargé d'organiser une sortie. Ceci crée de la jalousie chez les autres résidents qui ne sont pas membres de ce club « très sélectif », mais les membres du club s'en fichent un peu et s'amusent beaucoup pendant leurs sorties.
Bien qu'Hendrik essaie de faire en sorte que sa vie soit agréable, son désir d'euthanasie est présent d'une manière très subtile dans son journal et il raconte combien il est difficile d'exprimer ce souhait et d'être entendu. Il décrit de façon émouvante comment les personnes âgées ayant une vie agréable avec des moments heureux, peuvent également éprouver le désir de la mort.

En terminant ce livre, je me suis dit que la vie continue, même si notre corps ne fonctionne plus comme on veut, on garde le caractère qu'on a eu toute sa vie, on peut (re)tomber amoureux, faire des ami(e)s, faire des bêtises pour s'amuser un peu. Et comme dans la cours de récréation : les chamailleries, les jalousies continuent…
J'ai apprécié le style de ce roman, écrit sous forme d'un journal, dont les textes quotidiens sont relativement courts. L'humour est employé pour dédramatiser un peu la vie pas toujours rose et facile des personnes qui sont au crépuscule de leur vie. L'humour c'est la meilleure manière de résister.

J'aime bien l'humour caustique utilisé, les références diverses faites aux coutumes néerlandais et que pour une fois ce sont les vieilles personnes qui jouent un rôle dans une histoire. J'ai bien aimé aussi que les faits réels de l'année 2013 fassent partie de cette histoire (entre autres la mort de Nelson Mandéla, l'abdication de la Reine Beatrix et le couronnement de son fils Willem-Alexander, la polémique autour de St Nicolas, etc..)

Un deuxième livre est sortie début 2016 aux Pays-Bas sous le titre « Zolang er leven is » , « Het nieuwe geheime dagboek van Hendrik Groen, 85 jaar ». En français cela veut dire «Tant qu'il y a de la vie » « le nouveau journal intime secret d'Hendrik Groen, 85 ans. ». Je vais peut-être me le commander, parce que j'ai pris de l'affection pour Hendrik
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Un an dans la vie d'Hendrik Groen, pensionnaire d'une maison de retraite aux Pays-Bas. Sur une des premières pages du livre est inscrit "roman". S'agit-il d'une oeuvre de fiction ou du journal réel d'un retraité? Mystère...Quoiqu'il en soit nous partageons la vie d'Hendrik du 1er janvier au 31 décembre, jour après jour. L'ambiance pesante des vieux qui se plaignent sans arrêt pousse notre héros et quelques-uns de ses amis à créer un club dont les adhérents sont bons vivants (ou presque) et sont chargés à tour de rôle d'organiser une sortie à l'extérieur. le "Club des vieux mais pas encore morts". Initiative assez mal vue par la direction et critiquée par d'autres résidents qui se sentent snobés. Voilà de quoi alimenter les conversations à la pause-café. Les chamailleries entre pensionnaires, les coups bas, les accidents, les quiproquos, les divers maux et problèmes de santé, l'idée du recours au suicide, tous les thèmes présents en maison de retraite sont traités avec un certain humour, mais un humour parfois sarcastique voire cynique qui nous révèle en creux toute la détresse ressentie par ces anciens subissant les outrages du temps, quelque peu abandonnés par leur famille et contraints de subir l'autorité de personnes pas toujours bienveillantes.
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Un grand mystère entoure encore à ce jour l'identité de l'auteur de ce best-seller international. S'agit-il d'un auteur néerlandais célèbre ? D'un bibliothécaire, D'un pensionnaire de maison de retraite fondateur du club des «Vieux mais pas encore morts» ? Les paris sont ouverts ! Sur le site néerlandais Torpedo, l'homme-énigme indique toutefois : «Aucune phrase n'est mensongère mais tous les mots ne sont pas vrais».
Véritable phénomène littéraire dans plus de trente-cinq pays, Les flagrants délires d'Hendrik Groen, qui se présente sous la forme d'un journal à la fois grinçant et attachant, est sans nul doute destiné à devenir également un best-seller en France ! Il sera publié aux éditions Presses de la Cité le 2 mars.
«Encore une année où je n'aimerai pas les vieux. J'ai moi-même 83 ans un quart.»
Ce n'est pas parce qu'on est vieux et dépendant qu'il faut pour autant accepter de perdre le contrôle de sa vie ! Avec ses amis, Hendrik Groen, 83 ans un quart, résident d'une maison de retraite des quartiers nord d'Amsterdam, a décidé de s'offrir une seconde jeunesse en fondant le club des «Vieux mais pas encore morts». Ensemble, en dépit de leur faible condition physique, ils organisent des sorties pour égayer leurs vieux jours et profiter du mieux qu'ils peuvent du temps qu'il leur reste. D'excursions au casino en virées au zoo, cette joyeuse bande d'octogénaires multiplie les bêtises, les provocations et s'attire forcément de nombreuses inimitiés qu'Hendrik Groen consigne, jour après jour, dans son agenda…
Les rebondissements sont nombreux et les situations prêtent franchement à rire mais le tableau que brosse l'auteur n'est pas toujours aussi rose ! Il y a de quoi rougir des descriptions de ces petits vieux séniles, à qui l'on impose un règlement infantilisant ! Au-delà de l'humour mordant, des rivalités entre résidents et des petites mesquineries qui font sourire le lecteur, c'est bien de la perte d'autonomie et du placement des aînés qu'il est question dans ce roman. Entre l'isolement, la démence sénile et autres maladies dont souffrent les seniors, l'acharnement thérapeutique et les conditions parfois dégradantes quand lesquelles ces derniers finissent leur vie, Hendrik Groen en profite pour glisser quelques pistes de réflexion sur le droit à l'euthanasie et la mort dans la dignité.
«On fait tout un tabac à l'heure actuelle sur le fait que, parmi les filles, une sur deux deviendra centenaire. Je n'ai pas entendu soulever la question qui me semble pourtant primordiale : est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Ici, dans la résidence, parmi les presque centenaires, un sur deux attend la mort avec impatience.»
Fiers et dignes dans leurs épreuves, Hendrik, Evert et les autres ne peuvent que susciter l'émotion et remuer le lecteur ! Mais pas question de lui tirer les larmes pour autant ! La leçon de vie, livrée avec lucidité, simplicité et honnêteté, n'est ni culpabilisante, ni larmoyante. Grâce à un récit pétillant et vitaminé, l'auteur réussit à donner une vision positive et tout à fait surprenante du «quatrième âge». Même si certains pans du passé d'Hendrik Groen semblent davantage faits de tristesse et de malheur plutôt que de joie et de liberté, le ton qu'il emploie dans son journal reste avant tout tonique et plein d'espoir ! le mélange de drôlerie et d'émotion est très réussi ! On ne peut que s'attacher à ces personnages généreux et plein de bon sens, qui, à leur manière et avec des petits riens, contribuent à rendre une société égoïste un peu plus vivable et humaine !
Intelligent, drôle, impertinent et surtout très différent de la production littéraire du moment, Les flagrants délires d'Hendrik Groen est un formidable roman antidépresseur pour toutes celles et ceux qui ont peur de vieillir !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Un livre marquant. Je l'avais choisi à l'origine pour son humour, que mettaient en valeur la plupart des extraits donnés ici et là. En réalité, ce récit est plus profond que cela. On peut effectivement rire franchement de moments cocasses et rapportés avec truculence par l'auteur, mais certains épisodes sont plus amers, lourds de sens. « Amers » n'est pas le mot adéquat parce que, justement, le narrateur fait tout pour garder le cap, pour rester positif dans une période de sa vie qui comporte forcément des éléments douloureux et qui est de plus en plus marquée par la déchéance. En nous livrant le quotidien des occupants d'une maison de retraite, l'auteur lève le voile sur une réalité que nous connaissons finalement peu ; il le fait sans apitoiement excessif, sans discours moralisant, mais sans hypocrisie non plus. Il nous montre les joies, les peines, la vérité de chaque pensionnaire ; il confronte parfois celle-ci avec les réactions de la société au-dehors... A nous d'en tirer nos conclusions, nos enseignements. Certains moments sont piquants, lumineux, d'autres sont plus durs : c'est la vie, dans toute son authenticité, mais racontée avec humour, humilité, et avec le souci de ne pas s'appesantir sur ce qui est négatif... « Être reconnaissant de chaque jour heureux qui m'a été accordé ». A lire absolument, c'est un petit bijou !
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Au détour de la médiathèque de ma ville, j'ai croisé le chemin de ce livre. le titre, la couverture et le résumé m'ont convaincue de l'emprunter et je ne regrette absolument pas ! Si vous voulez un livre feel-good, rempli de sarcasme, mais original, vous êtes bien tombés ! Hendrik Groen est un sacré numéro et une personne qu'on apprend à adorer au fil des pages.


Ce livre est particulier, dans le sens où nous suivons un grand-père, vivant dans une maison de retraite. Il décrit chaque jour ce qu'il ressent, ce qu'il s'est passé, les copains qu'il se fait, ou, au contraire, ceux qu'ils ne supporte pas. Pour une fois, nous voyons les maisons de retraite de l'intérieur, du point de vue d'un résident. Hendrik a du mordant et n'a pas son pareil pour tourner une situation compliquée à la dérision. Avec son sarcasme et son humour, cette immersion est complète et très appréciable.


En tant que personnes extérieures, nous avons tendance à penser que les personnes âgées en maison de retraite sont toutes diminuées, qu'elles ont besoin d'assistance. Eh bien, une fois que vous aurez croisé la route de ce cher Hendrik, votre vision des choses va changer ! Ce monsieur casse littéralement les codes d'une maison de retraite. Certes, certains des résidents ont besoin de médecins et d'infirmières à leurs côtés, mais le petit groupe d'Hendrik est différent. Chacune des personnes est... comment dire... des adolescents ? Oui, c'est ça. Ils ont des réactions tellement drôles, tellement naturelles, que souvent, je me suis surprise à les imaginer plus jeunes, plus vifs, plus taquins. Parce qu'il ne faut pas croire qu'en maison de retraite, ils végètent, bien au contraire !


Et nous avons la preuve ici, avec la mise en place d'un club très privé, avec seulement quelques personnes : le Club des Vieux Mais Pas Encore Morts. (Oui, je vous le disais, ce roman est très sarcastique et humoristique!). Dans ce club, la règle d'or est le partage, la bonne humeur et les activités. Et très vite, ce petit club fermé attise les jalousies des uns et des autres. On se croirait presque dans une cour d'école, pour savoir qui aura le vélo au prochain tour. Et c'est tellement bon ! Avec ce livre, vous êtes certains de vous détendre, de rire, et de prendre tout ce que dit Hendrik au second degré, voire plus !


Mais la plus grosse particularité de ce roman, ou son point fort, c'est que Hendrik parle de sujets assez difficiles dans le monde, mais aussi dans les maisons de retraite : le manque de médecins, d'infirmières/infirmiers, le manque de moyens entre autre. Mais tout cela, sous forme de sarcasme. Oui, vous avez l'impression que je me répète, mais pourtant, je ne peux pas décrire autrement ce roman. Il est rempli d'humour mais aussi de subtilité. Hendrik est subtil dans tout ce qu'il dit, mais aussi, plein de verve. Il dit ce qui lui plaît, mais surtout ce qui le déplaît. Et il en a, des choses à dire à ce sujet ! Comme précisé sur la couverture, c'est une véritable cure de jouvence.


Bien évidemment, comme toute personne, il y a aussi des moments un peu moins joyeux. Ils sont dans un âge où ils ne sont pas éternels ni en pleine forme. Hendrik prend également le temps d'en parler, tout en finesse et honnêteté. Il se dévoile, se confie, se met à nu. Et ces passages sont tellement émouvants et tristes, par moment, qu'on a qu'une seule envie : se téléporter et le prendre dans nos bras. Les prendre tous dans nos bras.


Mais ce qui montre que ce livre est si différent de ce que l'on peut croiser, c'est que le mystère autour de ce Hendrik est entier. Qui est ce monsieur ? Existe-t-il vraiment ? Est-il l'auteur de ce livre ? Est-il un résident de cette maison de retraite ? Et cette maison existe-t-elle vraiment ? Ces personnages ont-ils existé ? Et, je ne sais pas si ça été voulu ou non de la part de la maison d'édition, mais le livre comporte exactement 365 pages. Et rappelez-vous, ce livre est un journal intime, écrit chaque jour sur une année. Alors si c'était voulu, bravo pour l'idée, et si ce n'est pas le cas, bah moi j'adore ce clin d'oeil !


Néanmoins, je dois avouer que la fin m'a brisé le coeur. On aimerait que ces personnages (qu'ils aient existé en vrai ou non) soient éternels. On aimerait être encore avec eux. On aimerait les aider, les soutenir. Je ne vous cacherai pas que j'ai fini en larmes, le coeur serré et triste. Mais à la fois, heureuse d'avoir découvert cet ouvrage si particulier et touchant. Une suite est-elle prévue ? Parce que moi je suis totalement partante !​
Photo
​En résumé, j'aurais tellement de choses à vous dire sur ce roman, j'aimerai vraiment vous dire tous les passages que j'ai aimé, vous dire clairement ce qui s'y passe, mais je ne le ferai pas. Ce roman (ou plutôt, ce journal intime) est à découvrir et à mettre dans toutes les mains. Hendrik touche tous les publics avec sa façon d'être, de parler, de vivre. Il est une ode à la joie et au rire. Ici, vous allez être avec des personnes âgées, certes, mais avec une âme d'enfants, d'adolescents, qui ne sont pas les derniers pour commettre quelques petites bêtises pour agrémenter leur journée, ou mettre à bout cette directrice si irritable. Alors, si vous voulez rire un bon coup, si vous voulez découvrir un roman particulier, lisez celui-là, vraiment !
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
CLUB DES VIEUX
MAIS PAS ENCORE MORTS

Règlement

1.Notre association a pour but d'égayer
Nos vieux jours par des sorties.

2.Ces sorties auront lieu le lundi,mercredi,
Jeudi ou vendredi après 11heures.

3.Les participants n'ont pas le droit
De se plaindre.

4.Les handicaps de chacun seront
Pris en compte.

5. Les revenus de chacun seront également
Pris en compte.

6.Avant la sortie ,l'organisateur ne divulguera
que les informations strictement nécessaires.

7.Tout est possible, dans le respect
des points 2 à 6.

8.Nous sommes au complet.
Pas de nouveau membre jusqu'à nouvel ordre.
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Il y avait du sucre glace partout. Mme Smit a posé le plateau de beignets sur une chaise, le temps de passer un chiffon sur la table. Mme Voorthuizen s'est amenée avec son gros derrière et elle s'est assise sur les beignets, sans même s'en apercevoir. Ce n'est qu'au moment où Mme Smit a commencé à chercher son plateau qu'on a eu l'idée de regarder sous Mme Voorthuizen. Quand elle s'est relevée, trois beignets aux pommes étaient collés à sa robe à fleurs. "Ils vont bien avec le motif" a dit Evert. J'ai failli m'étouffer de rire.
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Quand l'ascenseur a ouvert ses portes, deux déambulateurs et un scooter électrique se serraient déjà à l’intérieur, mais Mme Groenteman a jugé qu'il restait suffisamment de place pour elle et son scooter. Elle a accéléré un peu trop fort au moment d'entrer. Il a fallu une bonne demi-heure pour démêler les morceaux de métal et les bras et jambes des uns et des autres.
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Mardi 1er Janvier 2013

Encore une année où je n'aimerai pas les vieux.Toujours à traîner des pieds derrière leur déambulateur, à s'impatienter au moindre prétexte, à se plaindre de tout et de rien; et puis leurs sempiternels petits-fours pour le thé, leurs soupirs et leurs lamentations!
J'ai moi-même 83ans un quart.
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Dans la vie, il arrive que la nature vous redonne un petit coup de jeune, mais dans la chambre d’un résident de maison de retraite, ce n’est pas le cas. L’état d’une plante d’intérieur reflète celui de son propriétaire, tous deux sont condamnés à une fin sans joie. Comme ils n’ont rien d’autre à faire, les petits vieux arrosent ces pauvres plantes trois fois par jour, et même davantage, en raison de leurs pertes de mémoire. À la longue, même une sansevière finit par rendre l’âme.
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