Le secret des élus

J'ai attendu très longtemps ce livre, remporté lors de la MC d'octobre et reçu juste après Noël, comme un cadeau en retard. Malheureusement il ne m'a pas convaincue.

Benjamin Lecomte est amnésique, il ne connaît même pas son nom, un cambrioleur l'a retrouvé blessé par balle dans les ruines d'un magasin de souvenirs incendié à Rome. le délinquant est un forain et emmène le blessé dans sa communauté où il est soigné. Un jour il réussit un carton sur le stand de tir, le directeur de la foire en conclut qu'il doit être un policier ou un militaire, se renseigne et apprend au blessé qu'il s'appelle Benjamin Lecomte, qu'il est un détective français porté disparu. Et là bingo, il se souvient de toute son histoire : il est venu à Rome sur l'invitation d'un cardinal pour enquêter sur une sorcière qui menacerait l'Eglise. Il s'est vite rendu compte que cette femme n'est pas dangereuse, qu'en fait elle combat une secte et est devenu son élève. Evidemment la confrérie date de deux mille ans, issue du mouvement gnostique et s'apprête à dominer le monde, voire déclencher l'apocalypse. Benjamin doit bien sûr nous éviter ce triste sort.

Ce roman touche à divers genres : thriller ésotérique, polar, fantastique et SF, puis qu'on a même droit à un laboratoire de clones humains. Malheureusement j'ai eu l'impression d'une succession de clichés et de lieux communs, rien n'est crédible. La fin est complètement surréaliste et encore moins vraisemblable que tout le reste du roman. Elle déroule en Roumanie, sans surprise le lieu choisi est un célèbre château des Carpates, qui a abrité un certain Vlad autrefois. Benjamin et ses deux complices se comportent comme Superman, rien ne leur résiste, ils exterminent tous leurs ennemis, humains ou non. Tuer un ange déchu à la kalachnikov, ce n'est pas banal ! Les propos sur la secte et leurs idées gnostiques ont l'ait de divagations new age ou de sous Dan Brown, je ne sais pas trop.

Le côté polar n'est pas plus satisfaisant que le reste, trop d'incohérences et de coïncidences qui tombent à pic. J'ai de la peine à trouver un point positif à ce roman, sans doute l'imagination débridée de son auteur. le thème aurait pu être intéressant, bien que vu et revu, mais ce livre ne restera pas dans ma mémoire. C'est toujours désolant de ne pas aimer un livre gagné dans une MC, je préfère pouvoir m'enthousiasmer, mais je ne trouve pas de quoi. Merci à Babélio pour ce roman inclassable.
Lien : https://patpolar.com/

Annoncé comme un polar, Jean Claude Guégan, nous déstabilise pendant de nombreuses pages, avant de raccorder enfin à l'histoire, que nous avions découvert sur la quatrième de couverture.
Il nous entraine à Rome, entre secret d'alcôves du Vatican, et prophéties secrètes… son héros, ancien policier, devenu détective privé, va devenir sous le joug d'une rencontre, le nouveau voyant à la mode de la haute société, et ainsi tenter de démanteler une organisation secrète, qui compte déstabiliser le monde.
J'avoue que je reste un peu perplexe, même si le début a réussi à « m'embarquer », la résolution aussi rapide qu'abracadabrantesque aurait mérité plus de développement.
Il reste de nombreuses zones d'ombre, e tous les cas pour moi
Mais à chacun de se faire son idée dans cette ambiance Nom de la Rose.

Première rencontre avec le détective privé et ancien flic , Benjamin Lecomte.

Par un beau matin pluvieux, Benjamin Lecomte est contacté par le père Barnabé, chargé par le secrétaire particulier du pape, de lui remettre une missive… « Message de la plus haut importance »

Mazette !!! convoqué pour une enquête papale !!! Cela augure une belle suite dans le dédale de la cour et l'entourage du pape qui devrait m'intéresser.

Beaucoup trop de choses abracadabrantesques pour moi. de privé, voici Benjamin voyant à la mode auprès de la « bonne » société italienne. le voici à la poursuite d'une société ésotérique secrète vieille de plusieurs milliers d'année qui veut renverser l'ordre et gouverner le monde entier dont le président est…. Mais oui, il l'a reconnu !

J'avoue ne pas être entrée dans ce livre dont l'écriture ne m'a pas semblé fluide, mais heurtée. Je ne suis pas une spécialiste des polars, ni férue d'ésotérisme ; ceci explique peut-être cela... Une ambiance qui se voudrait moyen-âgeuse, un peu Dracula (le château est dans la même région des Carpates) avec un final genre James Bond qui m'a bien fait rire. A vous de vous faire votre idée.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'une Masse Critique de Babelio que je remercie, tout comme les éditions de l'Harmattan.
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