"En 1951, durant ses études de médecine, Ernesto Rafael Guevara entreprend avec
Alberto Granado un premier voyage à moto en Amérique latine. Il en effectuera un deuxième en 1953.
Avec cette première expédition, le Che est au contact quotidien de la pauvreté. Ce terrible constat a fait naître en lui le sentiment que seule une révolution pourrait permettre d'abolir les inégalités". Voilà ce qu'il en est dit de ces carnets de voyage de Guevara…
Partis de San Francisco, en Argentine, sur une Norton 500, Ernesto Rafael Guevara part avec son ami Granado pour un périple à la Easy Rider. Sauf que la moto rendra l'âme en cours de route et qu'ils continueront à pied… Leur but était d'atteindre l'Amérique du Nord, alors, ils continueront à pied, à cheval, peu importe le moyen de transport.
Normal de casser, lorsque l'on voyage sur une moto surchargée, où trop de choses tiennent grâce à des bouts de fil de fer… Au début, sur des routes encaissées, ils se taperont le cul sur la selle, auront des crevaisons de pneus, des casses, des pannes mécaniques… Mais ne dit-on pas que le plus important, dans un voyage, c'est le voyage lui-même ?
Argentine, Pérou, Chili, Colombie, Venezuela, ça fait un sacré périple, des aventures à foison et des rencontres de population. Bref, ça fait une lecture où il aurait été difficile de s'ennuyer et pourtant, c'est ce qui m'est arrivé !
J'ai sans doute dû descendre à la première crevaison, sans m'en rendre compte, et les deux hommes sont partis sans moi. Durant tout le récit, j'ai passé mon temps à errer, sans jamais reprendre pied tout à fait dans leur voyage. Les seuls moments où je suis revenue dans le récit, c'est lorsque que Guevara a parlé de misère humaine, des vestiges Incas…
Là, c'était intéressant, instructif et une fois ces passages terminés, je reprenais ma sieste. le voyage de nos deux hommes a été plus long que prévu et il est à l'image de ma lecture : chaotique, long, pénible. Ils ont eux faim et moi, j'avais faim d'un autre livre, de passer à autre chose.
Bref, ce livre, qui avait été recommandé par un (une) libraire sur l'émission « La grande librairie » n'a pas eu le même impact sur moi, puisque je suis passé à côté et que la lecture a été foirée sur toute la ligne, quasi.
Mais au moins, maintenant, je sais pourquoi on a surnommé Guevara "Che" ! En fait, "Che" est une sorte de tic de langage des Argentins, qui veut dire "Tiens" ou "hé". S'il était de notre époque et jeune en pays francophone, on l'aurait surnommé "quoi" ou "du coup"…
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