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Denis Guiot (Éditeur scientifique)
EAN : 9782740414811
240 pages
Mango Jeunesse (23/01/2003)
3.88/5   13 notes
Résumé :

L'homme est en train de saccager sa planète. Par égoïsme, inconscience, obsession du profit. Effet de serre, bouleversements climatiques, pollutions de l'eau, de la terre, de l'air et du vivant, appauvrissement de la biodiversité, pénurie d'eau : la crise écologique est aiguë. Cette anthologie cherche à sensibiliser les lecteurs à l'urgence de la situation, sans didactisme, sans tourner au catalogue des risques... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un recueil de cinq nouvelles SF alarmistes qui racontent un devenir possible (voir probable) de notre Terre. Si j'ai bien apprécié les deux histoires de J.-P. Andrevon sur les menaces climatiques, ainsi que le récit de D. Martinigol sur les guerres pour, et le piratage de, l'eau douce... ce sont surtout les nouvelles de Christophe Lambert et Jean-Pierre Hubert qui ont su me parler ou toucher.

"La Compagnie de l'air" (évident hommage à "La Compagnie des glaces" de G. J. Arnaud) dénonce le commercialisme et les manoeuvres condamnables d'une grande firme dans le nouveau "Tokyo" à l'air vicié, qui fabrique des masques à gaz. Et comment obliger le peuple a les porter, comment s'y prendre afin que plus personne ne peut s'en passer ? (... les lobbys du tabac l'ont compris depuis longtemps).

"Le Temps d'aimer est bien court" de J.-P. Hubert n'est pas qu'une nouvelle version d'un Romeo et Juliette dans un monde après une période de terrorisme nucléaire et de pollution génique... le traitement anti-vieillissement de leurs parents a eu une répercussion imprévue sur leur génération...

Ces cinq récits (pour les ados) plutôt pessimistes savent néanmoins éviter le défaitisme et se terminent chaque fois sur l'espoir que peut-être... demain, la terre... ?
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En raison d'un dérèglement climatique accéléré, depuis des semaines et des mois, il pleut tout le temps sur Terre. Les eaux montent, les champs se transforment en lacs et des pays entiers disparaissent sous les eaux. le père de Sébastien a l'idée de construire une nouvelle version technologique de l'arche de Noé… En 2040, au Japon, Shu Kishida vit dans une atmosphère tellement polluée qu'il ne peut sortir de chez lui sans son masque à air fabriqué par la société Yi-Yendi pour laquelle il travaille… En mer d'Arabie, un aqualier, tanker géant transportant 500 000 tonnes d'eau récupérée sous la mer est attaqué par des pirates. le capitaine et son équipage sont promptement trucidés et jetés à la mer… Miror est un « spid ». Son espérance de vie est d'autant réduite que celle de ses parents, suite à un traitement biologique particulier, a été rallongée jusqu'à égaler celle des tortues des Galapagos… Dans une station spatiale en orbite autour de la Terre, Fershid et Milena, deux scientifiques, procèdent à des mesures et relevés climatiques pour le compte de l'Agence Spatiale Européenne. Et ce qu'ils observent est rien moins qu'inquiétant : l'Arctique se morcelle, l'Europe est grignotée par la montée des eaux, (plus de Pays-Bas, plus de Camargue) et le Bengla-Desh, entre autres est en voie de submersion…
« Demain, la Terre » est un recueil composé de cinq nouvelles relevant toutes du registre science-fiction écolo-catastrophiste. Chacune illustre une des catastrophes promises à notre malheureuse planète : dérèglement climatique avec son lot de fonte des glaces, ses cyclones et autres tsunamis, pollution aggravée au point de rendre l'air irrespirable, bataille autour des dernières réserves en eau potable et même fin du monde avec milliards d'humains disparus dans toutes sortes de catastrophes (« Marée descendante » de Jean-Pierre Andrevon). Cet ouvrage, plutôt destiné aux adolescents, mais pouvant parfaitement être apprécié par les adultes, se lit ou plutôt se dévore en quelques heures tant le style des auteurs est de qualité et leurs histoires fort bien tournées. le lecteur les trouvera plus ou moins originales, plus ou moins pertinentes avec un « like » tout particulier pour la nouvelle de Christophe Lambert, « La compagnie de l'Air », qui se révèle comme la meilleure des cinq à tous points de vue. À noter la préface explicative de Joël de Rosnay ainsi qu'une présentation de chaque auteur et une autre de citations pour chaque texte. de l'écolo- pédagogie de qualité, en quelque sorte !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Demain la Terre est un recueil de nouvelles, paru en 2003. Il aborde de nombreux thèmes liés à l'écologie et à la protection de l'environnement: fonte des glaciers, pollutions, technologies, accès à l'eau potable...
Comme l'indique le titre, les histoires prennent place dans un futur assez proche de nous, et il est souvent trop tard pour la planète, voire même pour ses habitants. On imagine avec effroi ces futurs possibles, ou probables diront les plus pessimistes...
Les auteurs qui prêtent leur plume dans ce recueil sont bien connus des amateurs de sf jeunesse, notamment grâce aux titres parus dans la collection Autres Mondes de Mango: Danielle Martinigol, Jean-Pierre Andrevon, Christophe Lambert et Jean-Pierre Hubert.
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J'ai adoré ce livre et d'ailleurs la majorité de ceux regroupés dans cette collection. Je conseille tous les amoureux de science-fiction à le lire absolument!
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Excellente anthologie présentant cinq nouvelles incitant à la protection de la planète (de préférence avant qu'il ne soit trop tard). Les textes mêlent réflexion poussées et bonne dose d'action : l'ensemble est aussi divertissant qu'instructif, sans se montrer moralisateur ! Une réussite !
Lien : https://encresetcalames.word..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La nouvelle fit la une de toutes les chaînes d'infos dans les heures qui suivirent: "Une plate-forme d'Hydror Islands sombre dans l'océan indien.", Des milliers de tonnes d'eau à la mer", Les Chiens de Mer tuent une déléguée de l'ONU", "Halte au terrorisme" et surtout "A qui profite le crime?", "Que veulent les Chiens de Mer?"
On vit des militants écologistes revendiquer la paternité d'une telle initiative au nom du droit des peuples à l'eau pure.
Des voix s'élevèrent pour rappeler que, dès le sixième verset de la Bible, il est dit que Dieu sépara les eaux d'avec les eaux et que l'homme devrait en faire autant, en partageant équitablement la source de vie. On cita le Coran, la Torah, Bouddha et même les Phéniciens qui, selon d'antiques documents, auraient été les premiers à chercher des sources au fond de la mer.

(Extrait de la nouvelle: Les Chiens de Mer, de Danielle Martinigol)
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La rumeur prétendait que les hommes-rats vivaient sans masque à air: leurs poumons auraient muté au cours des années, s'adaptant peu à peu à la pollution.
Mais si cette légende se basait sur un fond de vérité, alors, là, les hommes-rats représentaient un intérêt certain pour la compagnie de l'air en boîte. En d'autres termes, ils étaient potentiellement la clé du plus grand problème de santé publique de ce siècle.
Une fois leur métabolisme disséqué, peut-être pourrait-on inventer (et surtout breveter) des traitements permettant de respirer le smog sans effets secondaires.
Après le monopole de l'air, Yi-Yendi aurait le monopole des médicaments, le monopole de la vie.
Payer pour survivre, voilà ce qui attend l'humanité...
Shû Kishida ne se faisait plus aucune illusion sur la boîte qui l'employait.

(Extrait de la nouvelle: La Compagnie de l'Air, de Christophe Lambert)
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Miror promène ses doigts sur le damcom. Un geste imperceptible qui lui permet de prendre connaissance du message qu'Alicia lui a envoyé:

Alicia#ju. li à Miror@ro.me-6:25
Mon Mi
(câlins sur toutes les cases)
Sois sage, ô ta douleur. Mal dormi aussi. Trop de baisers oubliés. N'oublie pas, à 14h08, RV à la cascade. TM.
Ta Lisse

(Extrait de la nouvelle: Le temps d'aimer est bien court, de Jean-Pierre Hubert)
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Malgré moi, j'ai retenu ma respiration. Dans la lumière des projecteurs, le métal argenté s'illuminait de reflets aussi somptueux que ceux qui irisent les flaques d'huile sur une route mouillée. Dans la lueur des projos, la chose était d'une surprenante beauté, un bloc ovale paraissant moulé d'une seule pièce, aux lignes souples, au profilé aérodynamique.
Je savais bien ce que c'était, puisque j'y avais travaillé pendant des semaines, mais c'était la première fois que je voyais vraiment ce que papa avait conçu et fabriqué.
Une arche.

(Extrait de la nouvelle: La Dernière Pluie, de Jean-Pierre Andrevon.)
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Vidéo de Denis Guiot

Interview Denis Guiot, directeur de la collection Soon (5/5)
Cinquième question posée à Denis Guiot : Frédérique Lorient et Johan Heliot ont des plumes très différentes. Pouvez-vous nous parler du projet littéraire ?
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