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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une farouche liberté est un livre autobiographique sur cette femme exceptionnelle, avocate, militante féministe et femme politique franco-tunisienne qui nous a quittés le 28 juillet 2020, Gisèle Halimi.
Avec son amie Annick Cojean, l'avocate la plus célèbre de France et grande figure du féminisme revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle, résumant ainsi soixante-dix ans de combats.
Son enfance décidera « tout », sa révolte, sa soif éperdue de justice, son refus de l'ordre établi et évidemment de son féminisme.
Dès son plus jeune âge, elle est indignée par ce coup du sort qui, en la faisant naître fille, en lui attribuant le mauvais genre, la prive de liberté et lui assigne un destin.
Dès l'enfance, elle ressent une profonde indignation à devoir lessiver le sol, faire la vaisselle, laver et ranger le linge de ses frères, les servir à table, des tâches réservées aux filles, s'entêtant à lui dire sa mère. Pas question pour elle d'accepter cette injustice criante et, n'étant pas écoutée, elle choisit « l'arme ultime : une grève de la faim ». Ce sera sa première victoire féministe.
Elle obtient sa première part de liberté en s'affranchissant de la religion et comprend tout de suite que l'autre part, elle l'acquerra par l'éducation, et que les livres lui donneront confiance et force.
Devenue avocate en 1948, ayant acquis sa liberté, elle n'aura de cesse de servir celle des autres. Pour elle, défendre a tout de suite signifié s'engager. Elle assurera une défense indéfectible des militants des indépendances tunisiennes et algériennes soumis à la torture, étant même considérée parfois comme « une traîtresse à la France ». En acceptant la défense de la jeune militante indépendantiste Djamila Boupacha, elle dénonce la torture par le viol et brise ce tabou qui voulait que le viol fût un acte de fascisme ordinaire.
Autre étape essentielle de sa vie d'engagement est la fondation, avec Simone de Beauvoir du mouvement Choisir la cause des femmes, association créée peu après le fameux « manifeste des 343 », dont elle sera la seule avocate à le signer.
Elle revient également sur son engagement politique, rédigeant et déposant, durant son mandat de députée, une dizaine de propositions de loi pour accroître les droits des femmes et améliorer leur vie.
Dès 1979, lors de la première élection du Parlement européen au suffrage universel, elle avait proposé le principe de la « clause de l'Européenne la plus favorisée » visant l'harmonisation des législations européennes concernant les droits des femmes, la meilleure loi en vigueur dans un pays de la communauté devrait s'appliquer à tous les autres.
Bien évidemment, ces combats et d'autres encore, sont relatés avec, parfois, des détails ahurissants, montrant combien nous vivons dans une société patriarcale et que le combat est loin d'être terminé.
D'ailleurs, en fin d'ouvrage, Gisèle Halimi nous encourage, nous les femmes avec force arguments, à nous unir pour conquérir de nouveaux droits sans attendre qu'on nous les « concède », concluant « On ne naît pas féministe, on le devient ».
N'oublions pas que l'égalité entre hommes et femmes est loin d'être acquise et que naître femme est encore une malédiction dans de nombreux pays du monde.
C'est aussi sa vie de famille qu'elle nous confie, ce second mari avec qui elle a tout partagé, ses trois garçons, sa déception de ne pas avoir eu de fille… Et puis, il y a ses amis. Simone de Beauvoir, celle qui dans « le deuxième sexe » a universalisé la condition des femmes, cette femme qui l'émerveillait tant mais l'a troublée cependant par sa froideur et son absence d'émotions. Jean-Paul Sartre qu'elle aimait comme un père et avec qui elle a eu beaucoup plus d'intimité. Et surtout ce frère choisi, « son petit frère », Guy Bedos
Elle n'hésite pas à s'adresser à nous, avec ce « Deux vies ! Deux vies sauvées ! Vous vous rendez compte ? », pour témoigner de son offuscation lorsqu'elle est obligée de recourir au président pour demander la grâce de deux condamnés à mort, ce président doté d'un droit régalien hérité de l'Ancien Régime, qui n'a aucune explication à donner et qui agit selon son bon plaisir de monarque !
Je connaissais en partie les actions menées par cette brillante avocate, ses engagements et prises de position féministes et c'est avec un réel plaisir que je les ai retrouvés, condensés dans ce livre ô combien dense et puissant. J'ai découvert à sa lecture les qualités de cette femme hors-norme dont le courage et la ténacité m'ont stupéfaite et éblouie. Moquée, menacée, elle n'a jamais reculé, a toujours fait l'impossible pour faire triompher les valeurs qu'elle défendait.
Je garde espoir comme beaucoup, que Gisèle Halimi, cette femme de tous les combats, qui s'est opposée à toute oppression et qui a changé et change encore la vie de millions de femmes puisse être panthéonisée.
Par chance, nous sommes nombreuses et nombreux à saluer l'action de cette emblématique combattante féministe et anticolonialiste qui a consacré sa vie pour l'égalité entre les femmes et les hommes et à vouloir que son souvenir demeure présent dans les mémoires.
Pour exemple, Pierre Jouvet, le maire de Saint-Vallier-sur-Rhône dans la Drôme, commune voisine de celle où je réside, a, le 20 novembre 2021, inauguré l'école Gisèle-Halimi, en présence de son fils Emmanuel Faux, hélas, décédé depuis. À cette occasion, l'artiste C215 a réalisé une fresque la représentant à l'entrée de l'établissement !
Je remercie les Éditions Grasset qui m'ont adressé ce livre accompagné de la BD adaptée de ce dernier et dans laquelle je me plonge immédiatement !

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Il est des livres, comme celui-ci que l'on a du mal à refermer, pour continuer à voyager avec l'auteure, ici, ce serait plutôt l'héroïne…

J'ai choisi ce livre témoignage car deux femmes ont vraiment compté, dans ma vie, m'ont servi d'exemple à suivre, dans mon quotidien et mes combats de femme : il s'agit de Simone Veil qui était une véritable mère de substitution pour moi, du moins de mère idéale, (désolée, Maman, mais je sais que cela ne te surprend pas ! tu connais mon admiration pour Elle et tu l'aimais bien aussi !et en plus vous aviez à peu près le même âge) et Gisèle Halimi, pour ses combats acharnés pour les droits des femmes.

Il s'agit d'un livre d'entretien avec Annick CojeanGisèle Halimi revient sur son enfance en Tunisie, avec une mère peu aimante (doux euphémismes) qui n'avait d'yeux que pour son fils aîné adoré. Gisèle était obligée d'être la bonne de ses frères, les servir à table, nettoyer leurs chambres, leur linge… ils étaient quatre enfants, deux garçons et deux filles !

Jusqu'au jour où elle a décidé d'entamer une grève de la faim pour protester.

Elle obtiendra en quelque sorte gain de cause et n'aura plus qu'une idée : faire des études ce qui pour une fille à l'époque était déjà un combat. Pour un garçon, on veut bien payer même si ses résultats scolaires sont nettement en dessous, mais pour une fille, seule compte mariage et dot… une injustice qui conditionnera tout son combat futur.

Elle travaille d'arrache-pied pour obtenir une bourse et ne rien coûter à ses parents et pourra imposer son choix de faire des études supérieures et devenir avocate avec un E majuscule tant elle tient à la féminisation du titre. Lorsque, plus tard le Général de Gaulle lui demandera s'il doit l'appeler Mademoiselle ou Madame, elle répondra : Maître !

Ce livre revient sur ses combats : la manière dont elle a défendu les personnes torturées pendant la guerre d'Algérie, alors qu'elle se faisait insulter, traiter de « pute à bicot » par les partisans de l'Algérie Française entre autres et recevait des cercueils pour tenter de la faire taire, ce qu'elle n'a jamais fait.

Gisèle Halimi revient sur le dossier de Djamila Boupacha, jeune militante indépendantiste, torturée :

"La première fois que je l'ai vue dans la prison de Barberousse à Alger, elle boitait, elle avait les côtes cassées, les seins et la cuisse brûlés par des cigarettes. On l'avait atrocement torturée pendant trente-trois jours, on l'avait violée en utilisant une bouteille, en lui faisant perdre sa virginité à laquelle cette musulmane de 22 ans, très pratiquante, tenait plus qu'à sa vie."

Elle s'est battue pour obtenir des grâces présidentielles, dans son combat contre la peine de mort. Elle a pris position sur le viol, pour le faire reconnaître comme un crime, sur l'avortement pour modifier la législation en cours, dans une assemblée composée d'hommes évidemment. Les femmes ne peuvent pas décider de faire ce qu'elles veulent de leur corps, c'est aux hommes de décider pour elles ! vive la démocratie au pays De Voltaire et Hugo quand on sait que le droit de vote pour les femmes remonte seulement à 1945 soit un retard important par rapport à d'autres pays.

Le procès d'Aix-en Provence, en 1978 (deux jeunes touristes belges qui campaient ont été agressées en 1974 par trois hommes ont dû prouver qu'elles avaient été agressées pendant des heures, et qu'elles n'étaient pas consentantes, ce fameux consentement qui fait encore couler beaucoup d'encre aujourd'hui, qui a permis de faire avancer la cause des femmes a été spectaculaire à sa manière, le juge ne voulant pas en faire le procès du viol.

Gisèle Halimi a compris, très vite, qu'il fallait faire fi du serment d'avocate qui lui hérissait le poil, et médiatiser les affaires, tel le procès d'une jeune femme violée à seize ans et contre laquelle son violeur a porté plainte car elle avait décidé de se faire avorter, on marche sur la tête, mais c'était la justice à l'époque…

Elle s'est battue d'arrache-pied pour la loi sur l'avortement défendue par Simone Veil, et elle raconte avec beaucoup de tendresse ses rencontres avec cette grande Dame qui s'est fait traitée de nazie par les députés de droite, ne l'oublions pas !

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce livre et de passer du temps avec deux auteures de talent. Quand on a l'impression, je parle pour moi bien sûr, de bien connaître une personnalité telle que Gisèle Halimi on a tendance à ne retenir que ses combats, ses apparitions dans les médias sans se donner la peine de lire ses livres et cela finit par laisser des regrets. Mais, on ne peut pas tout lire, il faudrait vivre jusqu'à mille ans comme les Patriarches et ce serait probablement sinistre surtout pour l'entourage !

Mes hommages, Madame, pour ce que vous avez accompli pour la cause des femmes, et je suis plutôt d'accord, hélas, avec vos conclusions. (Petit aperçu dans les extraits ci-dessous).

#unefaroucheliberté #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Une biographie originale sous forme d'une interview, une biographie très résumé aussi, Gisèle Halimi dévoile un peu de sa vie par le prisme de ses combats.
La vision est certainement un peu magnifiée, ce qui renforce encore l'humanité du discours.
Le plus évident, c'est la force de conviction restée intacte jusqu'au bout.
Un petit livre , 160 pages, qui se lit tout seul, un très beau témoignage et un ultime plaidoyer, un dernier coup de gueule tellement actuel.
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Magnifique, émouvant !

Je n'avais encore lu aucun des textes ou récits de Gisèle Halimi. Cette lacune vient d'être réparée. Et quelle lecture !
Dans une farouche liberté, Gisèle Halimi partage son témoignage, son enfance, sa volonté de sortir du carcan que son genre lui imposait (naître fille en Tunisie à son époque c'est surtout servir ses frères et attendre d'avoir l'âge d'être mariée - tout autre désir, objectif ne peut exister).
Elle partage son combat pour acquérir sa liberté de choix, sa place dans une société pensée par et pour les hommes. Elle évoque sa conviction que les femmes méritent partout dans le monde d'obtenir justice, liberté et égalité.
Elle a été à l'origine - aux côtés de Simone de Beauvoir - de la création de l'association Choisir la cause des femmes.
Elle a défendu toute sa vie cette conviction, son engagement lui a valu d'être méprisée, injuriée et malgré les difficultés elle n'a jamais renoncé.
Elle s'est engagée en politique pour pouvoir faire changer les lois de l'intérieur et faire évoluer les institutions. Etre avocate ne suffit pas. Elle a été bafouée et trompée. Elle a su puiser une force supplémentaire dans ces désillusions.
Elle a oeuvré et contribué à faire évoluer la législation sur l'avortement, le regard porté sur les femmes violées.

C'est une femme remarquable et courageuse.
Je garderai longtemps en mémoire ce texte et j'ajoute dans ma PAL d'autres livres de cette grande dame.

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Les entretiens menés par Annick Cojean sont toujours passionnants.
Cette journaliste de le Monde a entrepris de mettre en lumière les femmes inspirantes à travers des chroniques riches d'enseignement.
Le parcours de Gisèle Halimi méritait bien un livre. Il se lit avec délectation. C'est une mise en bouche de qualité pour partir à la découverte des différents ouvrages écrits par Gisèle Halimi.

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Un très beau témoignage.
Cette femme est admirable.
Gisèle Halimi devrait être à mes yeux au Panthéon.
Son parcours est ici magnifiquement retracé.
Son combat devrait être enseigné dans toute les écoles.
Ce livre est à la porté de tous.
Elle nous parle de ses rapports avec Simone de Beauvoir et Jean Paul Sartre.
Il est question aussi de son parcours politique.
Cet ouvrage est un manifeste pour la liberté.
Un vrai coup de coeur
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« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front… » Gisèle Halimi, plus qu'une avocate, une farouche combattante, une féministe dès son plus jeune âge !

Lorsque Gisèle Halimi raconte sa jeunesse tunisienne, les disputes avec ses propres parents, se révoltant contre la différence de traitement entre les filles et les garçons, je me suis tellement sentie proche d'elle, que je me voyais en elle, rebelle, entêtée à poursuivre la voie que je sentais mienne.

On comprend ainsi comment cette blessure de l'injustice vécue tôt dans sa jeunesse la guida naturellement vers le métier d'avocat.

Avocate parce que, femme, elle fut dès ses débuts dans le camp des faibles et des opprimés. Avocate « irrespectueuse », comme elle aimait à se définir, parce que l'ordre établi est à bousculer et que la loi doit parfois être changée.

C'est cette vision du métier d'avocat et sa lucidité de ce qu'est la justice, des lois écrites et appliquées par des hommes, qui l'ont conduite à bousculer autant le monde politico-judiciaire et finalement la société tout entière sur l'une des plus grandes injustices, l'inégalité des droits entre les femmes et les hommes.

Je referme donc ce livre, la gorge nouée, les larmes aux yeux, mais le poing levé !
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Quel texte ! Et quelle femme !
Gisèle Halimi se confie à Annick Cojean sur son parcours engagé dans la cause des femmes. Féministe assumée, Gisèle Halimi, avocate de renom a su utiliser sa notoriété, son talent et ses compétences pour aider, défendre les femmes, mais aussi pour essayer de faire bouger les lignes politiques, faire progresser les lois.
Gisèle Halimi est un pilier de la cause des femmes et le féminisme d'aujourd'hui lui doit beaucoup.
Un texte à lire absolument et par tous !
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Ma critique n'a pas été enregistrée, je n'ai pas le courage de recommencer.
Naître fille a longtemps été une tare (j'en ai fait l'expérience) et les combats de Simone de Beauvoir, Simone Weil , Gisèle Halimi et d'autres m'ont interpellées même si je déplore certaines outrances actuelles. Combattre pour la liberté et l'égalité, c'est le but (toujours pas atteint)
Gisèle Halimi à dix ans a fait une grève de la faim pour ne plus avoir à servir ses frères!
Brillante élève, elle se débrouille pour financer des études de droit; elle quitte la Tunisie pour la France.
Elle m'a dédicacé Ne vous résignez jamais.
Le livre rappelle ses luttes essentielles pour l'avortement et pour le classement du viol en crime.
Le plaidoyer du procès de Bobigny (1972) est reproduit; l'avocate défend (contre 4 hommes) les droits d'une jeune femme ayant avorté à la suite d'un viol.
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Gisèle Halimi et une héroïne, une femme inspirante qui s'inscrit « dans le vacarme du monde pour mieux le transformer ». C'est ce que cherche à montrer la journaliste Annick Cojean dans « Une farouche liberté » où elle raconte ses entretiens avec Gisèle Halimi.
Passionnée et déterminée pour défendre la cause des femmes, c'est un exemple pour nous toutes.
Déterminée n'est pas un vain mot puisque dès l'âge de 10 ans, dans sa Tunisie natale, elle va faire une grève de la faim pour ne plus servir ses frères. Enfant elle était déjà révoltée contre les inégalités de traitement entre les filles et les garçons.
Elle souhaitait s'émanciper grâce à un appétit démesuré de connaissances et une passion pour les livres. Elle deviendra avocate et ne le devra qu'à elle-même.
Elle attirera l'opinion publique en 1960 en défendant Djamila Boupacha, militante du FLN torturée par des soldats français. La jeune algérienne symbolisait les combats qui importaient à Gisèle Halimi : "la lutte contre la torture, la dénonciation du viol, le soutien à l'indépendance et au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la solidarité avec les femmes engagées dans l'action publique et l'avenir de leur pays, la défense d'une certaine conception de la Justice, et enfin mon féminisme."
Mais si ce cas est exemplaire, la vie de l'avocate est un combat incessant pour les femmes. Alors qu'elle est signataire du Manifeste des 343 salopes en 1971, c'est en 1972 qu'elle défendra la jeune Marie-Claire pour avoir avortée après avoir été violée et dénoncée à la police par son violeur, au procès emblématique de Bobigny. En 1978, Gisèle Halimi défendra à Aix-en-Provence deux victimes de viol en faisant de ce procès une tribune pour que la honte change de camp et grâce à cela le viol sera reconnu comme un crime en 1980.
Elle voulait changer la société en plaidant mais elle a tenté aussi la politique on électron libre. En 1981, elle sera élue députée et rapporteuse de la proposition de loi qui supprimait le délit d'homosexualité. Elle n'a pourtant pas été aidée par François Mitterrand. C'est donc à la barre qu'elle se sentira la plus efficace et au sein de l'association Choisir qu'elle a créée.
Je suis vraiment admirative de tant d'énergie. J'ai aussi été très touchée par son amitié avec Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre et Guy Bedos qui était comme un frère. Sans oublié son mari Claude Faux à qui elle doit beaucoup.
Et puis elle n'oublie pas de s'adresser aux jeunes femmes d'aujourd'hui pour poursuivre les batailles législatives.
Alors qu'elle vient de s'éteindre elle a été une éclaireuse sur le long chemin de la défense de la cause des femmes et de la parité, chemin semé d'embûches et de difficultés que cette femme d'actions indomptable a souvent surmontées.
C'est un petit livre mais qui pèse lourd dans l'histoire du féminisme.

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