Le descriptif de l'ouvrage correspond (une fois n'est pas coutume) exactement à ce que ce recueil de 4 nouvelles offre.
Les petites ironies de la vie sont sculptées, ciselées par
Thomas Hardy. Il y a de petites touches caustiques sur nos travers, nos atermoiements, nos hésitations. Il y a les aléas de l'existence qui nous offre un choix à un moment donné... mais qui reprend tout l'instant d'après. Comme chantent Big Flo et Oli... Ah elle aurait dû y aller... C'est tout à fait cela.
Les nouvelles sont inracontables pour ne rien dévoiler. Historiquement, c'est daté, bien sûr. On parle de guerres napoléoniennes. Dès lors, même du vivant de
Thomas Hardy, les nouvelles se situaient dans le passé. Mais il y a l'universel, l'intemporel des comportements décrits, des passions ou du lourd diktat de la raison qui conduit une veuve à refuser un prétendant sincère pour honorer le presque mari défunt, pour enfin découvrir que celui-ci était marié... Ce sont donc à chaque fois des relations hommes-femmes. L'un hésite, l'autre tranche et vice versa. Et
Thomas Hardy qui se situe au-dessus de la mêlée, qui compte les points, qui nous conte les mots et les maux dans une belle langue, poétique, fluide et précise, et finalement bien plus réaliste que romantique.