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Mystères à L.A. tome 2 sur 1
EAN : 9782390063407
197 pages
Reines-Beaux (24/08/2018)
4/5   2 notes
Résumé :
Certains corps n'ont pas envie de rester enterrés. Léandre Thorne gagne sa croute en tant que détective clairvoyant pour animaux le jour, et consultant non officiel pour la police la nuit. C'est pour cela qu'il a accepté d'aider l'inspectrice Cora Bennet des forces de l'ordre de L.A. à résoudre un meurtre vieux de plusieurs décennies. Malheureusement, le cadavre de la victime refuse de lui parler. Pour compliquer encore les choses, son petit ami Jon, qui est sujet ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quelques mois ont passé depuis le premier tome, et nous retrouvons nos héros inséparables, mais cette fois le récit se déroule sous l'angle de vue de Léandre, ce qui risque d'être encore un peu plus déjanté pour notre plus grand plaisir.
Le squelette d'un enfant de quatre ans disparu il y a 18 ans et découvert dans "Mort dans le désert" a livré son identité, ce qui incite la détective Cora Bennett des affaires non résolues à reprendre l'enquête et à faire appel aux facultés particulières de Lea afin d'essayer de résoudre l'affaire. Mais les os restent-il si peu loquaces à cause du temps passé ou y a-t-il une autre raison ? D'autres ossements d'enfants sont mis à jour, mais eux aussi restent plutôt muets face à Léandre - un tueur en série pointerait-il le bout du nez ?


Jon est toujours le nounours grincheux support indéfectible de Lea, mais le roc inamovible a une faille qu'il renâcle à révéler. L'enquête stagne, c'est frustrant pour notre excité de service, et finalement c'est en suivant des indices foireux qu'il s'approchera de la solution en prenant des risques inconsidérés au grand dam de Jon et de Cora dont l'expérience avec ses ados aide pourtant à gérer le voyant. Mais à son habitude lui fonce dans les ennuis avec un naturel confondant sans prendre garde à la dangerosité des vivants, bien moins accommodants que les ossements …


Un polar au ton léger imprégné d'humour, ou la romance reste au second plan alors que les facultés paranormales sont mises à contribution, encore une fois l'autrice nous procure un très agréable moment de détente …



PS : Ce livre est paru sous le titre "L.A. Paranormal book 4 : Dead and Lost" en 2016 et l'autrice n'a plus publié depuis 2018, peu d'espoir donc de voir une suite à cette série.
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Jon et Lea vivent toujours ensemble, amoureux, et rien ne vient gâcher leur bonheur, même si les crises d'angoisses de Jon semblent s'intensifier.

Lorsque Lea, accepte la demande de l'inspecteur Cora Bennett, d'aider à éclarcir le mystère des ossements d'enfants découvert par hasard à la fin du premier tome, ils ignorent qu'ils vont mettre à jour un drame familial et révéler l'existence d'un sérial killer botaniste.

Le premier tome était du point de vue de Jon, celui-ci, du point de vue de Lea, est à son image, drôle, solaire, perdu par moments par son don, ancré à la réalité par Jon, ne trouvant pas d'explications aux images qu'il peut recevoir au contact des objets ou des personnes et nous les proposant du coup telles qu'il les reçoit...

Nous suivons donc l'enquête sur la disparition dix-huit ans plus tôt de Cody Perkins, 4 ans, menée par l'inspectrice Bennett, qui gère Lea comme une maman-poule. Jon, toujours très protecteur, finit par révéler ses angoisses à Lea, ce qui lui permettra d'avancer et de trouver une solution pour aller de l'avant.

J'ai un coup de coeur pour cette série et cet auteur, c'est drôle, les personnages sont attachants et bien construits, la romance est présente dans le lien du couple formé par Jon et Lea mais n'est pas le omniprésente, loin de là, la traduction est de qualité et les enquêtes sont palpitantes. A quand le tome 3 ?
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Après ça, je m’arrêtai dans ma librairie préférée de North Hollywood. C’était quasiment sur ma route, il suffisait que je sorte de l’autoroute et roule un peu. J’avais de l’argent sur moi, brûlant d’être dépensé, et il y avait des chats dans cette librairie. Je ne comptais y passer que cinq minutes, mais ma notion du temps est souvent déréglée quand je suis entouré de livres. Je crois qu’une certaine quantité de livres produit une singularité temporelle – c’est sûrement dû à tous ces moments narratifs différents qui convergent dans un espace réduit. J’avais expliqué ma théorie à Jon une fois. Il m’avait gentiment répondu que j’étais timbré et que je regardais trop Doctor Who. N’importe quoi : il est impossible de trop regarder Doctor Who.
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Nous mangions une pizza – la pâte venait du supermarché, et la garniture de ce que nous avions au frigo. C’était mon idée.

...

Jon prit une bouchée, mâcha, fixa sa part de pizza, et puis souleva le fromage fondu avec sa fourchette.

— Des carottes.

— Je les ai fait cuire à la vapeur d’abord, expliquai-je. Je n’aurais pas mis des carottes crues sur une pizza – ça ne se fait pas.

— Oui, c’est sûr, répondit-il avec sérieux, mais un coin de sa bouche se souleva. À quoi pensais-je ?

Il me sembla que je devais me justifier davantage.

Il me sembla que je devais me justifier davantage.

— C’était vraiment joli quand j’ai mis les carottes en cercle, mais on ne voit plus maintenant avec le fromage.

Il prit une autre bouchée qu’il mastiqua lentement, l’air concentré.

— Et la sauce ?

— Ah ! Je suis content que tu demandes. De la sauce napolitaine avec une pointe de sriracha. Pas bête, hein ? C’est comment ?

— Euh… piquant.

— J’ai utilisé les restes de poulet rôti aussi.

Et des carottes. Sur le coup, j’avais été plutôt fier de moi mais je commençais à douter.

— Ça ne te plaît pas.

— Si ! protesta-t-il aussitôt. La pizza la plus innovante que j’aie jamais mangée, sans conteste.

Il y avait peut-être un peu trop d’enthousiasme dans sa voix. Il fourra la moitié d’une part dans sa bouche, comme pour me convaincre. Il la fit glisser avec une longue rasade de bière et changea de sujet...
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J’en profitai pour le faire basculer en arrière d’un seul mouvement et me retrouvai à califourchon sur ses genoux. Il était nettement plus lourd et costaud que moi, alors ça n’aurait pas marché sans l’élément de surprise.

— Qu’est-ce qui te prend, bon sang ?

— Atelier molestation, l’informai-je en défaisant la ceinture de son jean.

Jon sourit, sexy comme jamais.

— Je ne m’en plains pas, mais c’est un petit peu soudain.

Je poussai un soupir théâtral.

— C’est pas de ma faute, mon trouble a une personnalité et j’ai bien peur qu’elle ne soit pas spécialement sympathique. Là, en ce moment, c’est du genre vikings et pirates. Des pirates vikings, en fait. Prépare-toi à l’abordage.

Il pouffa de rire et fit passer ses mains sous ma chemise.

— Tu ne ressembles pas vraiment à l’idée que je me fais d’un viking, ni même d’un pirate, mais je te crois.

Après ça, il n’y eut plus des masses de discussion, en tout cas pas avec des mots, même si nous produisîmes force gémissements et grognements.

Ce que je préfère quand on fait la bête à deux dos sur un canapé, c’est le côté mauvaise vie que ça a. Avec nos jeans entortillés autour de nos chevilles, en train de remuer tout en sueur comme deux ados sur le point de se faire surprendre.
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C’était un article de blog par quelqu’un qui avait des problèmes. Beaucoup de problèmes. La police et l’armée étaient en haut de la liste, mais le gouvernement et tout ce qui en dépendait – y compris les bureaux de poste – y avait une place aussi. Il avait choisi comme pseudo Pourfendeur_de_vérité, mais je ne crois pas que c’était vraiment ce qu’il voulait dire. Après tout, un pourfendeur de dragons est quelqu’un qui tue des dragons, non ? À vrai dire, il aurait aussi bien pu s’appeler Pourfendeur_d’orthographe, vu ce qu’il faisait subir à notre langue.
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— Tu es un gros tas de stress ambulant.

Je me collai à lui et l’embrassai sur la joue.

— Et je ne veux pas dire gros littéralement, pas la peine de commencer à paniquer sur ton poids aussi. Même si ça n’aurait aucune importance, je t’aimerais même si tu ressemblais à une dame hippopotame enceinte.

Ses muscles commençaient doucement à se détendre.

— On ferait la paire. Laurel et Hardy pour de vrai, dit-il avec amusement.

— Ou bien Hardy et Hardy. J’ai pris deux kilos depuis Noël.

— Où tu les as mis ? demanda-t-il en retirant un bras de sous sa tête pour m’en entourer. Tu es maigre comme un chat des rues.
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