Momo, petit prince des Bleuets (BD)

Momo, Petit Prince des Bleuets, de Yaël HASSAN & Marc LIZANO. NATHAN BANDE DESSINÉE 1er juin 2023 !

Un histoire tendre et grave sur l'amitié, la lecture, la cité, mais aussi sur la vieillesse, la maladie et la mort.

Pour Momo, l'été s'annonce interminable dans la triste cité des Bleuets. du jour où il s'inscrit à la bibliothèque, le cours de ses vacances change. Assis sur son banc, il dévore Vendredi ou la vie sauvage, Mon ami Frédéric, le Petit Prince, au point d'en oublier de manger.
Et c'est ainsi qu'il fait la connaissance de Monsieur Edouard, un extravagant instituteur à la retraite, qui le sacre « Petit Prince des Bleuets ». de leurs discussions autour des livres va naître une forte amitié. Mais Momo apprend que le vieil homme est atteint de la maladie d'Alzheimer et que ses jours sont comptés. Momo soutient son ami jusqu'au bout et se fait une promesse : plus tard, il sera écrivain, et même, écrivain français !Momo, Petit Prince des Bleuets, est une histoire tendre et grave sur la lecture et le pouvoir des mots, la puissance de l'amitié, mais aussi la vieillesse, la maladie et la mort.

La bande dessinée est adaptée du roman jeunesse éponyme multi-primé, écrit en 1998 par Yaël Hassan - autrice de renom et bardée de distinctions elle aussi - et qui a déjà conquis le coeur de plus de 350 000 enfants et leurs parents.
Marc Lizano, signe une adaptation scénaristique toute en finesse, libre (il ajoute des scènes inédites) et fidèle à la fois. Son graphisme lumineux et poétique, correspond à merveille au Momo de Yaël.

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Ce roman je l'ai lu il y a longtemps. Donc l'adoption en BD était quasiment une nouveauté pour moi. J'ai aimé cette histoire et le dessin de Marc Lizano. Donner vie à Momo dans ces pages est une belle idée. Un enfant attachant qui aime les livres à ce point c'est réconfortant. L'image de M Edouard ensoleille l'ensemble. En bonus le dessinateur nous en apprend plus sur la création de cette BD dans un court cahier, illustré. Il a rajouté des éléments à l'histoire mais semble bien dans l'esprit du roman.
Je me suis plongée avec délices dans ces pages, la bouille des personnages, les dessins pleine page, les conseils de lecture, les rencontres enrichissantes... tout est un bonheur de lecture. J'ai hâte de passer ce livre à une jeune lectrice qui avait aimé Un grand-père tombé du ciel ( elle avait même pleuré un peu avait-elle dit) .
Une très belle BD, superbement illustrée et aux dialogues pertinents. On espère retrouver Momo dans une suite dessinée. Pour le roman j'ai découvert qu'il y avait un tome 3.
A mettre dans toutes les mains à partir de 9 ans. Livre indispensable.

Merci à Nathan et à masse critique pour cet envoi ( et à Marc Lizano )

Je n'ai pas lu le roman de Yael Hassan dont c'est l'adaptation mais ma lecture m'a justement donné envie de le découvrir.
L'histoire met en scène le jeune Momo, issu d'une famille nombreuse avec des parents très occupés, habitant une citée de la banlieue. Jeune garçon plein d'enthousiasme et brillant élève, il va découvrir le pouvoir de la lecture et des livres encouragé par son entourage.
Mais au-delà de cette magnifique façon de raconter la beauté de la littérature, c'est surtout une très belle histoire d'amitié, de partage et de construction de soi. Momo est un garçon attachant et on le voit grandir grâce aux rencontres qu'il fait, notamment celle de monsieur Edouard, un vieil homme de l'Ehpad d'à côté.
Marc Lizano réussit à nous transmettre toute l'émotion du récit grâce à un travail soigné (expliqué dans le cahier documentaire en fin d'ouvrage). On sent qu'il s'est vraiment impliqué à recréer la puissance du texte initial et son trait donne une ambiance intemporelle à l'ensemble.
Je trouve le tout porteur d'un beau message et en conseillerai la lecture dès 8/9 ans.

C'est l'été à la cité des Bleuets. Pour Momo, les dernières grandes vacances avant l'entrée au collège s'égrènent le plus tranquillement du monde, jusqu'au jour où la directrice de l'école lui rend visite pour lui offrir une liste de livres à emprunter à la bibliothèque. le garçon ne se le fait pas dire deux fois et saute à pieds joints dans l'univers de la lecture.

Ses découvertes littéraires vont l'amener à croiser le chemin de Monsieur Edouard, un instituteur à la retraite qui saura l'encourager et qui le baptisera "Petit prince des Bleuets". Exploration de la capitale, fresques murales et découverte des classiques de la littérature : la rencontre sur fond d'amitié intergénérationnelle sera déterminante et l'été restera inoubliable pour Momo.

Une chouette adaptation par Marc Lizano du roman de Yaël Hassan. La BD en photo ici m'a été prêtée par une collègue prof de français, qui m'en a dit le plus grand bien. J'ai beaucoup aimé aussi, les traits tout doux des personnages les couleurs vives qui mettent bien en valeur les décors urbains. L'histoire de Momo date un peu, mais elle ne se démode pas : elle nous rappelle que, si on a fini par prendre le pli de se méfier des mauvaises fréquentations, on en est venus à oublier qu'il peut y en avoir des bonnes, propres à nous tirer vers le haut.
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Dès la couverture, on identifie le style caractéristique de Lizano, dont les personnages ont une grosse tête sur un corps tout fin. Par contre, j'ai trouvé que dans cet album, le dessin était vraiment succinct, voire négligé plus les pages défilaient, avec des arrière-plans unis ou hachurés bien tristes.

Heureusement l'histoire est chouette, entre "les soeurs qui assurent", la sympathique Souad du bibliobus et bien sûr monsieur Edouard avec qui Momo partage son amour de la lecture ("Dans un roman, tu peux vivre des vies qui ne sont pas la tienne... C'est ça qui est intéressant"). J'ai beaucoup aimé les impressions de pages de livres en arrière-plan quand Momo est plongé dans sa lecture ("C'est un beau voyage").

J'ai été surprise de trouver dans cette bande dessinée des passages qui ne se trouvent pas dans le roman, comme la balade à Paris (au musée, au zoo, à la mosquée), les parties d'échecs ("Il est très fort, monsieur Edouard") ou encore la sortie à Etretat avec le centre de loisirs ("C'était la première fois que j'allais à la mer"). C'est peut-être parce que j'ai lu la version adaptée aux dyslexiques. Ces épisodes développent l'idée de curiosité culturelle apportée par le vieil homme. A l'opposé, il est dommage qu'ait été occultée toute la partie se déroulant dans la maison de retraite, qui est touchante selon moi, et encourage les jeunes à garder le lien intergénérationnel, quoi qu'il advienne (le thème de la maladie n'est pas développé non plus).
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