J'ai commencé par sourire, jaune… et heureusement, sincèrement à la fin ! Pourquoi jaune ?
En deux mots, l'histoire : Max rentre d'un séjour en Suisse et ne supportant pas l'effervescence de la cour de récréation, décide de fonder un club suisse où calme, sérénité et bienveillance sont de rigueur. Tous les poncifs y passent : la diction lente, le calme et la neutralité, sans oublier le coucou et le chocolat Mais l'auteur a-t-elle seulement passé cinq minutes dans une cour de récréation helvète ??? Pour avoir testé les deux à travers l'expérience de mes enfants, les différences ne sont pas si énormes, mise à part peut-être que dénoncer ses petits copains quand ils font des bêtises est plutôt de rigueur « de l'autre côté des montagnes » : question de culture sans doute… mais fort heureusement, la chute de l'histoire donne tout son sens à ce court roman.
Elisée - 10 ans - l'a lu : ce qu'elle en a pensé :
« C'est l'histoire d'un garçon qui s'appelle Max et qui revient de ses vacances en Suisse. En arrivant en France, Max en a marre de sa récré (en gros pour lui, la récré de son école, c'est nul). du coup, il va fonder un club suisse, avec plein de règles à respecter : ne pas se battre (bon, ça, c'est un peu évident) ; parler lentement en articulant (un peu bizarre en Suisse : on ne parle pas lentement) ; manger du chocolat ou du gruyère pour le goûter ».
« J'ai aimé ce livre déjà parce que sa couverture est belle et aussi parce que j'aime les règles, par exemple la règle n° 3, « Manger du chocolat ou du gruyère pour le goûter (ça c'est typiquement suisse !). Il est trop rapide à lire mais il est quand même très bien ! ».
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Je remercie Babelio et les Editions du Mercredi de m'avoir offert ce livre. Néanmoins, j'en ressors assez mitigée. Ce roman très court est visiblement destiné à de jeunes lecteurs. Dès lors, il y a des petits passages qui coincent par leur vocabulaire ou leurs non-dits trop subtils pour être perçus par un jeune enfant. En outre, ce livre m'a dérangé par les stéréotypes qu'il véhicule. Je pense que l'idée de départ de l'auteure est justement que même si la pelouse a l'air plus verte à côté, ce n'est sans doute qu'une impression, et le voisin pense en réalité la même chose. Mais je n'ai pas trouvé la note d'humour qui permettrait de faire passer plus facilement les stéréotypes sur lesquels elle se base. La goutte d'eau, le mot de trop pour moi, a été quand elle écrit que le petit Turc, assimilé au club suisse, « n'y comprend pas grand-chose, mais semble très content d'acquérir à si bon compte la nationalité suisse». Nos enfants n'ont pas besoin de lire ce genre de choses, au contraire, ils baignent déjà trop souvent dans les préjugés. Bref, je suis un peu déçue parce que j'espérais rire, ou au moins sourire, et cela n'a pas été le cas.
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Je remercie tout d'abord Babelio et les Éditions du Mercredi pour m'avoir offert ce livre.
J'ai bien apprécié "Le Club Suisse", certes très court, mais rempli d'humour. Max est un enfant calme, qui ne supporte plus le bruit et la fureur de la cour de récré... Il décide donc de créer un club suisse en adoptant un mode de vie "au ralenti". L'humour est le point fort de ce livre, néanmoins on y retrouve beaucoup de clichés. Les enfants y découvrent le mode de vie de notre pays voisin mais aussi les préjugés associés.
C'est un roman jeunesse que je recommande tout particulièrement aux enfants pour sa lecture aisée et rapide.
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Rachel Hausfater, invitée de cette édition spéciale Lire en Poche 2020 (en rencontres scolaires et en rencontre pro), nous dit quelques mots de la thématique "Du rire aux larmes".