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EAN : 9782752911018
400 pages
Phébus (06/09/2018)
1.17/5   3 notes
Résumé :
Camilla, Charles, Alma, Edward, Alwilda et Kristian forment un groupe d'amis entre quarantaine et cinquantaine rugissante – et surtout bouleversante – au coeur de l'oeuvre de Christina Hesselholdt depuis plus de dix ans. Car Camilla et compagnie regroupe quatre petits livres publiés de 2008 à 2014, irrésistibles de drôlerie et de justesse, célébrés au Danemark comme une exceptionnelle performance littéraire. Sous forme de monologues intérieurs alternés, comme si le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Camilla est un véritable melting-pot de tout et n'importe quoi. En recevant ce livre en Masse critique, j'étais aux anges parce que c'est un joli livre. La couverture est sympa, avec son blister soyeux. Ses pages sont épaisses et douces. Cependant dès le début, la lecture était bizarre… Pas d'introduction, pas de présentation de personnage, on débarque dans la tête du héros, au beau milieu de ses réflexions, sans début, sans fin.

À chaque fois que je reprenais le livre, je ne savais plus dans la tête de qui on était, quel était le sujet de ses réflexions, quelles sont ses relations avec les autres "personnages". C'était vraiment très contraignant et peu immersif.

Le pire a été les chapitres (rares, heureusement) qui regroupaient les voix de tout le monde. Ça consistait en un dialogue absurde de plusieurs pages. Ça n'apportait rien à l'histoire (déjà bien malmenée) et c'était très long.

Il n'y a que quelques faits marquants de la vie de Camilla que j'ai retenus, mais très peu. 450 pages dans le délire de la pensée de quelqu'un…

Je suis contente d'en avoir fini avec ce livre.
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Le concept du livre est de suivre l'histoire d'un groupe d'amis en suivant le cours de leurs pensées. L' ambiance est grise et désordonnée. le texte est difficile à suivre, plein de phrases longues dotées de multiples parenthèses. Je n'ai pas réussi à m'intéresser au récit dont je perdais le fil à chaque digression ou changement de personnage. J'ai fini par abandonner ma lecture.
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Camilla et compagnie  fait partie des livres exigeants, des récits déroutants, qui, à juste titre, demandent un effort de la part du lecteur - et c'est tant mieux. le livre est découpé en tranches de pensée, plus que de vie ; celles des six différents personnages. 
Et on y voit alors une inspiration évidente : celle de Virginia Woolf avec "Les Vagues". 
Au sujet des "Vagues", Virginia Woolf écrivait dans son Journal que ces six  parties n'étaient pas  destinées à représenter des  personnages séparés, mais plutôt des facettes de conscience. 
Ici, on explore plutôt les liens et les connexions entre les êtres ainsi que l'impossibilité de la permanence (la relation de couple d'Alma et Kristian; la maladie de Charles ). 
Si on ajoute à ceci les différentes références à la littérature (Woodworth, ColeridgeEmily Brontë, Woolf...), on aboutit à un livre brillant, parfois grave, parfois léger, parfois un peu absurde qui se démarque nettement de la production actuelle. 
Déroutant, oui, mais inventif !
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et pourtant j'avais mauvaise conscience quand, le soir, je suis allée au bar de l'hôtel. Je n'aime pas sortir seule. Je ne sais pas où mettre mes mains et mon regard. Quand je sors dîner seule, je lis à table. En résumé : j'ai peur que les gens se fassent des idées. Je me dis que c'est insensé, que les hommes peuvent sortir seuls, se sentir libres et à l'aise, posséder le monde... en d'autres termes : je trouve que je devrais le faire. Et je le fais. Mais je ne peux me forcer à me sentir à l'aise en le faisant.
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Le pire ennemi que l'on puisse avoir, c'est sa propre tête. Les monologues furieux, les scénarios où tout périclite, les catastrophes, les attaques dirigées contre des ennemis imaginaires; et ce sans parler des accès diaboliques de doute, le renoncement à tout ce qui fait du bien - comme si on était réellement possédé par le diable; peut-être même va-t-on jusqu'à penser : si Dieu me voit en ce moment, la punition sera terrible. Or il n'y a pas de Dieu, il n'y a pas de diable, il y a juste un carousel duquel on ne parvient pas à descendre ; [...].
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Selon elle, il refuse de renoncer à son deuil qui représente son tout dernier trait d'union avec ses parents; s'il quitte le deuil de ses parents, il les perdra complètement.
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