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Le conteur tome 1 sur 2
EAN : 9782918803430
365 pages
Philomèle Editions (25/02/2016)
3.95/5   10 notes
Résumé :
Ulysse est un collégien qui ne croit pas aux mythes. Sa vie prend un autre tournant lorsqu'il apprend qu'il descend d'une famille de conteurs dont la mission est de garder la paix entre les humains et le monde des légendes, en inventant des histoires. Pour cela, il va devoir suivre un chat de l'autre côté du miroir...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ulysse ne se fie pas trop à la magie des contes. Pour lui, l'imaginaire ne fait pas bon ménage avec la science, la logique. Ce ne sont que des histoires pour endormir les jeunes enfants, les détournant de la réalité.

Pourtant, sa curiosité va le mener tout droit vers ce pays magique. Un grand voyage dans un monde imaginaire. Un endroit oublié, qui doit se cacher pour continuer à exister.

Les hommes d'aujourd'hui ne rêvent plus, ne croient plus aux mythes et aux légendes. Ils croulent sous les gadgets en tout genre, objets futiles, qui ne laissent plus la chance à l'imagination, à la découverte, à l'émerveillement.
Mais alors, s'ils ne rêvent plus, que deviendra leur monde ? Un gadget qu'il faudra jeter quand il sera cassé ? Que pourront-ils inventer pour continuer l'aventure ?

Ulysse fait partie d'une lignée de conteurs sur le point de s'éteindre, mais il n'en sait encore rien. Un jour qu'il s'ennuie, il se faufile dans la cabane de son grand-père, au fond du jardin. Et, puisqu'il est un conteur, malgré lui, il trouvera un chaton, dans une drôle de valise. Son nouveau compagnon … C'est le début des aventures d'Ulysse à Ayisté…

Une histoire fantastique pour croire encore à la magie de notre monde, lui laisser son âme d'enfant, curieux et malin, avec sa joie de vivre. Des réflexions intéressantes, de l'action, des liens d'amitié très forts... Il ne reste plus qu'à découvrir le tome 2 des aventures d'Ulysse, d'Octave et de leurs Accompagnateurs.
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Résumé :

Ulysse Bald, un garçon de 11 ans, est passionné par les livres à condition que ces derniers donnent des faits documentés, avérés, scientifiques… certainement pas des histoires qui embobinent les enfants et n'apportent rien dans la vie. Il consulte avec bonheur un documentaire sur les éléphants, ses animaux préférés: cet été ses parents l'emmènent à la rencontre de ces derniers. Enfin c'est ce qui était prévu : Violette, la maman d'Ulysse est gravement malade. L'été venu, Ulysse est confié à ses grands parents paternels : Mamie Lou et son « petit grain »depuis la disparition de leur fille Lila, et Papi Max « Monsieur très digne, très grand, très sec »amateur de bricolage. Les vacances s'annoncent entre équitation le matin et un peu de révisions, plus quartier libre l'après-midi.
Aurélien, le père d'Ulysse, repart au côté de Violette dont des visites sont prévues durant l'été.
L'été commence, les jours se suivent paisiblement…
Mais un après-midi Ulysse découvre ,dans la remise de son grand père,un petit chat famélique qu'il nomme Mistigri . Il décide de s'en occuper en secret. Et un autre jour Ulysse découvre que ce chaton est devenu un chat adulte mâle qui parle! C'est le début de nombreuses révélations pour Ulysse. Il apprend qu'il est le descendant d'une lignée de conteurs, qu'il existe un monde parallèle au monde réel, que ce monde s'appelle Ayisté, que ces deux mondes coexistaient depuis toujours mais que le progrès scientifique a conduit les gens à délaisser l'imaginaire créant un déséquilibre. Ulysse va accepter de faire la traversée du miroir pour remplir sa destinée de conteur en se rendant à Ayisté dans le but de raconter des histoires à sa mère qui adore ça et ainsi lui redonner le sourire malgré l'épreuve qu'elle doit affronter. Il arrive à Empeyrume, capitale d'Ayisté, avec Lamed son accompagnateur, anciennement Mistigri, pour aller étudier à l'université de contologie.
Un attentat se produit à l'université, des étudiants sont enlevés par des insurgés. Après s'être réfugié à Zolfo, Ulysse décide de partir à la recherche de son arrière grand-mère Margaux qui serait responsable de bien des maux à Ayisté...

Mon avis : Très bon roman à la croisée d'un Harry Potter de J.K Rowling et d'un Coeur d'encre de Cornélia Funke. J'ai aimé les clins d'oeil à d'autres textes de littérature : la référence à de l'autre côté du miroir de Lewis Carroll, celle à l'Odysée d'Homère avec bien sûr le choix du prénom du héros mais aussi avec l'univers de la mythologie grecque avec les Pythies. Une belle écriture, un univers fouillé, un jeune héros attachant. J'ai été emporté par le récit, par les révélations, la quête du jeune Ulysse. Sur notre liste d'acquisition !!! A partir de 11 ans.
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Le conteur nous emmène dans un univers où la réalité côtoie notre imaginaire. Ulysse est un jeune garçon plutôt rationnel, qui aime les sciences et les mathématiques. Pas de temps à perdre avec les contes de fées. Oui mais il faudra bien qu'il se rende à l'évidence : les contes de fées font parti de sa vie, surtout lorsqu'il reçoit la visite de Lamed, un chat qui dit être son Accompagnateur. Toutes les Lignées de conteurs en ont un. Ulysse va alors s'embarquer dans une quête au Royaume d'Ayisté, un royaume qui fait la part belle à l'Imaginaire, mais qui n'est pas sans danger.

On a ici un roman jeunesse qui nous montre que l'Imaginaire et la réalité sont complémentaires, qu'il ne faut pas laisser de côté son âme d'enfant. Car Lamed nous explique bien que les Conteurs sont recrutés à 11 ans, l'âge où on commence à s'éloigner un peu des contes de fées. C'est le message que fait passer ce premier tome, et je dois dire que j'y suis assez sensible, puisque l'Imaginaire occupe une grande place dans mon quotidien. Ça m'intéresserait bien d'être Conteuse, tient !

Le livre se lit très vite. Elle utilise pas mal de vocabulaire, je me souviens m'être attardée sur plusieurs mots. Ce qui n'est pas pour me déplaire dans un roman jeunesse. L'auteure utilise des phrases et descriptions assez courtes, ce qui nous donne un roman plus centré sur l'action. On n'a pas le temps de s'ennuyer, même si j'ai trouvé certains passages un peu rapides. C'est ce que j'aime et ce que je lui reproche. J'aime quand les descriptions sont plus longues et que l'on prend le temps de bien mettre en place l'histoire qui va suivre. C'est un roman jeunesse, mais j'aurais aimé qu'il soit un peu plus long ^^


J'ai eu un peu de mal à me plonger dans le roman au début, j'avais du mal avec le personnage d'Ulysse, auquel je ne me suis pas identifiée du tout puisque j'adore l'Imaginaire. Mais à partir du moment où il arrive sur Ayisté, j'ai été prise par le récit. C'est au final une bonne petite lecture !
Merci à Babelio et Philomène Editions - que je découvre - pour cette édition masse critique !

Un dernier mot sur la couverture : je suis sous le charme ! Elle est encore plus jolie en vraie, elle nous donne peu et beaucoup d'informations à la fois, les couleurs sont bien dosées.
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Ulysse est un petit garçon qui n'aime pas les contes de fées, il croit en des choses sensées. Lorsque sa mère malade le confie à ses grands-parents, Ulysse découvre un chaton dans la remise de son grand-père. Il décide de le nourrir. Mais, lorsque le chat lui confie (oui, le chat parle !) qu'il est l'Accompagnateur d'Ulysse, que celui-ci est dans une lignée de Conteurs et qu'il peut le suivre pour commencer sa formation à Ayisté (le monde imaginaire), Ulysse se demande s'il n'est pas devenu fou. Il décide tout de même de suivre une formation de Conteur car sa mère à l'air d'être plus heureuse quand Ulysse lui raconte des histoires.

Alors qu'il allait débuter sa formation à l'Université, les Insurgés (un groupe kidnappeurs d'enfants) bombardent l'Université. Tous les élèves survivants sont alors transférés à Zolfo.

Ulysse devra poursuivre sa quête à l'aide de Lamed (son Accompagnateur), de son ami Octave et de son Accompagnateur, et des Vaqueurs. Mais pour cela, Ulysse devra réunir les membres de sa famille qui sont à Ayisté…

Je remercie Babelio et les Éditions Philomèle pour cette aventure palpitante et pleine de surprises.
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" Pour voir, il faut croire... "

Dans la remise abandonnée de ses grands parents, Ulysse découvre un chaton tout faible dont il va prendre soin. Très vite, ce dernier aura repris des forces et lui aura même adressé quelques mots. Vous l'aurez compris, Lamed n'est pas un chat ordinaire. Doté de parole, il est aussi un Accompagnateur qui va présenter à Ulysse son destin de Conteur et le guider vers un monde parallèle. Bienvenue à Ayisté!

Ulysse est un garçon qui a les pieds sur terre. Alors les contes de fées, non merci. Il ne croit pas vraiment en la magie et ne perd pas non plus son temps à rêver. Pourtant, lorsque sa mère tombe malade, le monde imaginaire dans lequel Lamed l'entraîne lui permet d'oublier un peu son chagrin. de laisser ses sombres pensées de coté. Il reste cependant cet enfant rationnel, difficile à convaincre à qui on propose de comprendre avant de juger. de nature curieux, il va accepter cette drôle d'initiation et il n'est pas au bout de ses surprises.

La mise en place de cet univers imaginaire se fait tranquillement et ce sont les nombreuses rencontres qui nous permettent de mieux l'appréhender. D'abord avec les autres jeunes Conteurs et leurs Accompagnateurs respectifs, puis avec les Prêtresses, les Vaqueurs, les Inventeurs ou encore les Chapardeurs. Chaque facette d'Ayisté nous est dévoilée au fur et à mesure, de manière à convaincre notre petit Ulysse et le lecteur. Petit aparté : j'ai particulièrement aimé cette idée de compagnie animale en tant que guide pour les enfants Conteurs. Idée très mignonne mais pas que. Lamed est un Accompagnateur que j'ai beaucoup apprécié. Un peu ronchon et espiègle, mais toujours bienveillant avec sa jeune recrue.

En dehors de ce voyage initiatique, l'intrigue de cette première aventure tourne aussi autour de la disparition d'un membre de la famille d'Ulysse. Disparition qui ne serait pas sans lien avec le monde imaginaire. Ulysse se met rapidement en tête de résoudre cette énigme. On découvre vite que la douceur et la tranquillité d'Ayisté n'est finalement que temporaire et que ce monde est en danger. J'ai peut-être trouvé quelques facilités dans le scénario, mais rien qui puisse vraiment gâcher cette petite aventure jeunesse. La lecture est agréable, le voyage à travers Ayisté enrichissant et c'est une première quête nécessaire. J'ai d'ailleurs bon espoir que la suite de cette aventure puisse d'avantage me plaire. Il me semble que le statut de Conteur d'Ulysse n'a pas encore entièrement été exploité ici et cela m'intrigue beaucoup.

Verdict : C'est une lecture jeunesse qui pourrait bien convaincre les plus sceptiques de l'importance de l'imaginaire et du rêve dans nos vies. En nous racontant les aventures d'Ulysse, l'auteure souligne qu'il est bon de cultiver les esprits en faisant travailler l'imagination. Oui, il est bon de maintenir éveillées notre âme d'enfant et notre âme de rêveur.
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Chez nous, commença Ulysse, quand on fait quelque chose d’interdit, les adultes nous punissent en nous privant de télévision, de sortie, ou en nous confisquant un truc qu’on aime…
Octave eut l’air outré : « C’est atroce ! Ça sert à quoi ? »
Ulysse se surprit à défendre le concept de la punition :
- Mais non ! C’est très bien, au contraire ! Ça permet de savoir ce que tu risques en faisant quelque chose d’interdit, ou de dangereux. Si on ne nous punissait pas, on ferait n’importe quoi ! Ça nous apprend les limites à ne pas dépasser !
Octave réfléchit quelques instants, puis secoua ses boucles blondes :
- Je crois bien que tout ça n’est qu’un jeu.
- Mais pas du tout ! C’est tout sauf un jeu ! Je peux te dire que les punitions que j’ai reçues ne m’ont pas amusé ! s’offusqua Ulysse.
- Tu ne comprends pas, reprit Octave. Chez nous, lorsque tu fais une chose interdite, on ne te fait plus confiance… On ne peut pas réparer. Alors que chez vous, tu fais une bêtise, tu es puni, ça efface l’ardoise. Donc tu peux recommencer.
- D’accord, admit Ulysse. Mais les punitions montent en puissance à chaque bêtise.
- Oui, mais on continue à s’intéresser à toi, puisqu’on te punit. C’est pour ça que c’est un jeu : tu fais des bêtises, tes parents te punissent, et ainsi de suite… Chacun avance son pion.
- Mais c’est toujours eux qui gagnent ! objecta Ulysse.
- T’es sûr ? Moi je crois plutôt que ça vous apprend à faire des bêtises de plus en plus intelligentes. Chez nous, on n’apprend pas à contourner la loi. Il n’y a pas de négociation possible. C’est interdit. Point final. On ne négocie pas avec sa conscience.
La réponse d’Octave laissa Ulysse dans une perplexité qui l’agaça terriblement. Il la balaya d’un mouvement de tête rageur pour revenir à son idée première :
- Ma conscience me dit qu’on me cache des choses. Je ferai bien d’aller écouter ce qui se passe sous cette tente…
Face à la détermination d’Ulysse, Octave décida qu’il était plus sage de le laisser faire. Il commençait à tourner les talons quand Ulysse ajouta :
- Ne compte pas sur moi pour te raconter ce qui s’est dit là-dedans. Je ne voudrais pas abîmer ta conscience !
Octave fit volte-face si violemment qu’Ulysse allait lui balancer un coup de poing. Mais le garçon lui sourit, puis le suivit jusqu’à la tente.
- On n’a pas intérêt à se faire prendre, souffla-t-il alors qu’ils se collaient à la toile rafistolée.
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- Chez nous…ça marche par âge, en fait. On arrive dans une classe, avec des enfants du même âge. On avance ensemble jusqu’au moment où on choisit nos spécialités. Mais de onze à dix-sept ans, on est tous ensemble, avec des examens tous les six mois pour valider nos acquis.
- Et quand vous n’avez pas validé vos acquis, vous redoublez ?
- C’est quoi ça, redoubler ?
- Chez nous, quand on rate, on refait la même année, pendant que les autres passent dans la classe supérieure.
- Ah… Mais alors tu ne restes pas avec tes amis ? s’étonna Octave, perplexe. Personne ne rate chez nous. On va à notre rythme, c’est tout.
Ce fut au tour d’Ulysse d’être surpris. Imaginer une école où l’échec n’existe pas lui paraissait séduisant, mais vraiment étrange.
- Tu veux dire que si je suis mauvais en … disons en Histoire… je peux tout de même rester avec mes amis, parce que je suis bon dans d’autres disciplines ?
- Évidemment ! On ne va pas te séparer de tes camarades parce que tu n’es pas bon dans telle ou telle matière. Tu fais au mieux pour développer tes matières fortes en améliorant tes matières faibles. De toute manière, les amis sont là pour t’aider. Ça sert à ça les amis, non?
- Oui, répondit Ulysse, songeur. Les amis, ça sert à ça. C’est sûr. Encore faut-il en avoir.
Octave haussa les épaules.
- Tout le monde a des amis !
- Pas chez nous. Je ne parle pas pour moi. J’ai des copains supers ! Mais il y en a qui sont toujours seuls. Tout le monde se moque d’eux.
- Pourquoi ? demanda Octave, incrédule.
- Je ne sais pas… Ce sont les très bons, ou les très mauvais élèves. Il y en a qui sont habillés n’importe comment, d’autres qui ont toujours des taches plein les doigts. Ils ne sont pas comme les autres.
- Et bien tu vis dans un monde bien étrange Ulysse. Regarde, toi… Tu es différent de nous. En combien de temps t’es-tu senti accepté ?
- Très vite. Tu es venu vers moi. Voilà tout.
- Ce n’est pas contre toi que je dis ça, mais tu vis vraiment dans un drôle de monde !
- Vous, vous vivez dans un monde idéal, créé par des humains qui en ont rêvé. Avoue que c’est étrange ! se défendit Ulysse.
- C’est vrai. Mais heureusement que certains Hommes l’ont rêvé ce monde !
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- Tout le problème, c’est que les biens matériels ont pris le pas sur le reste. Un exemple tout bête : avant, tu donnais un bout de chiffon, quelques boutons à une petite fille, elle en faisait une poupée à qui elle racontait et faisait vivre mille aventures. Aujourd’hui, tu lui achètes la poupée toute faite. Elle ne va pas s’inventer des robes de princesse, des chasses aux dragons avec quelques bouts de tissus ; il lui faut le dragon en plastique, les robes, tous les accessoires… Que lui reste-t-il à inventer ? Rien. Rien de rien ! Elle va manipuler les objets, les mettre en scène, puis s’ennuyer très vite. Les histoires meurent avant d’être inventées. L’ennui vous gagne. Il faut toujours plus d’objets pour vous combler. C’est un puits sans fond.
- Mais pas du tout ! On continue de rêver ! Je t’assure !
- Ah oui ? Comment fais-tu pour rêver face à un film, par exemple, dont les images sont fixées de manière définitive. Explique-moi ! Quand tu lis un livre, tu inventes le décor, tu l’imagines, puis tu le crées de toutes pièces, avec les mots de ton imagination pour support… Ainsi l’histoire n’est jamais figée. Elle se refait à chaque fois que quelqu’un ouvre un livre, parce que nous n’avons jamais la même représentation de ce que nous lisons… Hélas, les humains ne lisent plus assez…
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- [...] Elle était fascinée par les changements qui survenaient dans son Monde... Elle pensait que, pour rétablir un équilibre entre nos deux univers, il ne fallait pas opter pour l'un ou pour l'autre : la science pouvait en effet apprendre à faire bon ménage avec l'imagination, et vice versa. Margaux soutenait, d'ailleurs, que les scientifiques, les inventeurs, se nourrissaient eux-mêmes à la source de l'imaginaire. Elle avait, je crois, tout à fait raison ! Il faut être sacrément imaginatif pour s'autoriser à chercher des idées nouvelles. Elle pensait qu'il était possible de faire entendre que la science et les mythes étaient deux facettes d'une même chose...
- De quoi ?
- Deux aspects distincts mais complémentaires de la créativité humaine, voyons ! C'était une belle façon de penser nos Mondes, de les remettre en lien. À l'époque, elle est parvenue à rassembler un groupe d'étudiants autour de cette belle théorie.
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- Il me semble savoir que ta curiosité l'emporte toujours. Je me trompe ?
- On dit que ça fait partie de mes défauts.
- Pour moi, c'est une qualité. Cela demande pas mal de courage, la curiosité. Il est bien plus facile de ne pas avoir le désir de savoir : au moins, on n'a pas besoin de lutter contre sa peur ni de remettre en cause ses certitudes.
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