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Trait pour trait tome 3 sur 5

Miyako Slocombe (Traducteur)
EAN : 9782369747932
160 pages
Akata (25/03/2021)
4.24/5   34 notes
Résumé :
Les études d'Akiko au sein des Beaux-arts vont bientôt s'achever... Et si la jeune femme a bien profité de son quotidien, elle réalise un peu trop tard que pendant ces trois années, elle n'a pas dessiné une seule planche de manga. Un retour à Miyazaki, sa région natale, semble alors inévitable. Comment se passeront ses retrouvailles avec son professeur ?
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'avais eu quelques difficultés à apprécier les propos de l'autrice dans le tome précédent malgré les intéressantes critiques sous-jacentes que je sentais. Heureusement, je me suis réconciliée avec sa narration et son histoire dans ce tome où elle prend enfin le bon virage pour devenir mangaka.

Trait pour trait n'est pas un titre facile à lire. Akiko Higashimura n'est pas tendre envers celle qu'elle était autrefois et ce n'est pas simple pour le lecteur de suivre un tel personnage. Pourtant tout ce qu'elle dit de son parcours, qui a peut-être des similitudes avec celui d'autres mangakas, est passionnant.

Le procédé scénaristique est pourtant simple, c'est sa moi du présent qui vient nous parler de celle qu'elle était autrefois. Comme elle l'explique à la fin de ce volume, c'est grâce à son grande mémoire qu'elle peut se permettre de se rappeler aussi précisément ce temps-là. Et les petites incursions où on la voit avec son fils porter un regard sur celle qu'elle était autrefois, n'est pas sans rappeler le plaisir qu'elle prend aussi à nous interpeler dans d'autres de ses oeuvres comme le Tigre des neiges. Cela crée ainsi une vraie proximité bienveillante avec le lecteur qui devient alors un camarade.

Pourquoi ai-je plus aimé ce tome que le précédent ? Parce que d'entrée, elle annonce la couleur : elle va devoir choisir entre la peinture et le dessin de manga, un choix cornélien tant elle aime son professeur et tant elle ne sait pas dans quoi elle va s'engager en dessinant des mangas.

En effet, alors qu'elle pensait se lancer pendant ses études, elle n'en a rien fait. Elle sort donc de la fac avec un diplôme mais rien d'autre. Elle ne sait pas quoi faire de sa vie. Elle se tourne donc logiquement vers ses proches et sa famille même si ça lui coûte. le récit de cette transition entre étude et vie active a beau être raconté avec humour, on n'en sent pas moins la terrible difficulté qu'elle offre aux jeunes japonais. Entre soumission aux plus âgés et poids de la rumeur et de la réputation, les jeunes ont du mal à prendre le temps de vraiment réfléchir sans pression à ce qu'ils souhaiteraient faire. Ils peuvent donc se précipiter dans quelque chose qui ne leur correspond pas. J'ai vraiment apprécié cette critique honnête qui s'appuie sur le vécu de l'autrice.

Puis on voit ses premiers pas en tant que mangaka, le côté un peu fou fou du moment où elle s'est lancée en réaction à l'oppression qu'elle ressentait du monde qui l'entoure. le manga est apparu comme la seule porte de sortie possible pour elle, pour parvenir à rompre les liens qui l'emprisonnaient. J'ai été frappée par le grand amateurisme de celle-ci, mais également par la chance dont elle a bénéficié. Elle devait vraiment avoir le truc en plus sans le savoir pour se faire remarquer aussi vite avec des histoires aussi peu qualitatives. Ce récit encore une fois très honnête de ses débuts surprend et saisit.

Mais ce qui m'a le plus remuée une fois de plus, c'est sa relation avec son professeur que l'autrice continue à mettre au centre de tout. Il est l'expression de sa passion pour la peinture qu'elle a dû abandonner faute de pouvoir en vivre. Il est l'expression aussi de tout ce qu'elle doit à cet homme pour qui elle a le plus grand respect et qui fut un modèle à suivre. Il lui a mis le pied à l'étrier sans qu'elle le sache et peut-être encore aujourd'hui lui doit-elle beaucoup.

Ainsi malgré un récit toujours un peu difficile à lire, l'autrice se dirige vers celle qu'elle est aujourd'hui et c'est passionnant à la fois de suivre la transition difficile qu'elle a opéré entre enfance/adolescence et âge adulte, ainsi que de voir ses premiers pas dans le métier qu'elle exerce aujourd'hui, le tout dans une société japonaise inconsciemment oppressive. J'aime énormément ce portrait terriblement honnête.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Akiko va finir ses études aux beaux arts sans savoir ce que va advenir son futur. Elle a tant profité de la vie en procrastinant que l'heure de vérité est sous son nez. Comment débuter le manga alors que tout semble la pousser à rentrer chez ses parents, revoir le professeur et vivre en tant que prof d'art ? J'aurai aimé avoir un tome plus épuré car il y a beaucoup beaucoup de textes et de commentaires par page, ça en devient gênant et barbant dans la lecture. J'avais hâte d'aller au bout de ma lecture alors que le contenu et l'état de l'auteure étaient plus intéressants. Affaire à suivre...
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C'est déjà ou enfin la quatrième et dernière année aux Beaux-Arts de la jeune femme. Elle nous raconte toujours son histoire avec un humeur dévastateur et sarcastique qui fait mouche.
Y compris comment les choses fonctionnaient en ce temps-là, ces différents choix, et comment elle pense en être arrivée là.

Quand elle prend conscience que c'est bientôt la fin de ses études, il se pose une question d'importance : Quoi faire après ? Quel métier exerçait ? Elle garde toujours dans un coin de sa tête son envie d'être mangaka, mais qu'elle n'a pas avancé comme elle se l'était promis, et n'a pas encore osé en parler vraiment.
Elle se confronte aux autres, et beaucoup finalement sont dans le doute et les incertitudes comme elle.

Néanmoins, parfois avec des coups de pieds aux fesses de sa famille, de ses amis, et de son cher professeur, elle va avancer à sa façon. Ironiquement c'est quand elle sera acculée et en manque de temps, qu'elle va enfin tenter de se lancer dans le manga et finira par en parler. Mais il y a encore du pain sur la planche.

En même temps, nous voyons ce qu'il existait ou non à cette période, les premiers ordinateurs apparaître, qu'elle a dû comme beaucoup mordre dans la pomme et tenter de subvenir à ses besoins.
Les rêves se confrontant à l'amère réalité.
Nous voyons également le fonctionnement du monde du manga, et également dans une librairie d'occasion.

Alors comment pensez-vous que notre jeune femme a tracé sa route ? Fait son premier manga ? Qu'a-t-elle fait comme job ? Où est-elle partie travailler ? A-t-elle vu et poursuivie la relation avec son cher professeur et comment alors ?

Nous alternons entre le présent, où nous voyons les interventions de son fils aussi et le passé. Elle y va de manière franche et directe.
C'est passionnant, intéressant à suivre et très honnête, sincère.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Autobiographique, la mangaka raconte son parcours pour devenir dessinatrice de mangas et sa relation avec le professeur de peinture qui deviendra son mentor. Elle n'est pas tendre avec celle qu'elle était plus jeune ce qui donne un humour assez acide mais au fil des tomes, ses véritables sentiments sur cette époque apparaissent en filigrane : le regret, la tendresse, la perte de l'insouciance. le ton de l'histoire et les dessins s'accordent parfaitement et les interventions de la « mangaka adulte » dans son histoire se justifient pleinement. D'ailleurs, la mangaka réussit à mener son récit sur la ligne très mince qui sépare le rire des larmes. Et c'est bien ça le plus réussi.
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Arrivée en dernière année d'études, Akiko réalise qu'elle n'a dessiné aucun manga, elle qui avait prévu de le faire. Sans emploi, elle n'a pas le choix de retourner chez ses parents. Ce qui signifie quitter son petit ami mais également retomber sous l'emprise de son prof de dessin...
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critiques presse (1)
MangaNews
07 avril 2021
Toujours frais, immersif mais aussi particulièrement drôle, une touche humoristique largement relevée par la traduction Miyako Slocombe, le très personnel Trait pour Trait demeure sans doute l'une des lecture les plus authentique et hapantes du moment.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
J'ai l'impression que le fait d'avoir beaucoup lu me donne tout un tas d'idées.
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Videos de Akiko Higashimura (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Akiko Higashimura
Une série en neuf tomes qui a rencontré un énorme succès au Japon, devenant un véritable phénomène de société. La série a été adaptée en série télévisée et a remporté un Eisner Award en 2019.
| LES LIVRES PAR LEURS TRADUCTEURS |#3
Rencontre avec Miyako Slocombe Traductrice de Tokyo Tarareba Girls
/// RÉSUMÉ
Rinko, scénariste de séries télévisées, est une trentenaire célibataire a la carrière professionnelle épanouie. son petit plaisir consiste a passer des soirées alcoolisées avec ses deux copines Kaori et Koyuki, elles aussi trentenaires et célibataires. un soir, alors qu'elles sont encore en train de se souler et de se rassurer bruyamment a coup de "y a qu'a, faut qu'on" dans leur bar favori, elles sont interrompues par un jeune homme aux allures de mannequin. agace de les entendre brailler, il les ridiculise méchamment en les traitant de vieilles filles avant de quitter les lieux. alors qu'elle pensait avoir encore tout son temps, Rinko réalise qu'il va falloir qu'elle se réveille si elle ne veut pas finir sa vie toute seule...
La série Tokyo Tarareba Girls d'Akiko Higashimura est en cours de parution chez Éditions le Lezard Noir
/////// Ces entretiens sont réalisée par les étudiants en Master 2 de création littéraire de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines dans le cadre de leur stage au festival vo-vf.
:::: LE PROGRAMME COMPLET de la série : https://www.festivalvo-vf.com/les-livres-par-les-traducteurs/
© FESTIVAL VOVF 2021 www.festivalvo-vf.com
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