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Sebastian Bergman (Dark secrets) tome 1 sur 7
EAN : 9782264064493
552 pages
10-18 (20/11/2014)
4.07/5   341 notes
Résumé :
Lorsque le corps d’un adolescent est retrouvé le cœur arraché dans un marais près de Västerås, la police s’embourbe et doit faire appel au brillant mais antipathique profileur Sebastian Bergman, au grand dam des enquêteurs. Celui-ci ne va pas mettre longtemps, cependant, à comprendre que bien des mensonges entourent le corps mutilé et qu’il va falloir désormais jouer contre la montre... Le premier volume de la série mettant en scène Sebastian Bergman, qu’on adore to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 341 notes
Quand Lena Eriksson appelle la police de Västerås parce que son fils Roger n'est pas rentré, elle ne semble pas très inquiète. L'adolescent a très bien pu avoir envie de faire une virée à Stockholm pour le week-end. Pensant à une fugue, les policiers ne s'inquiètent pas non plus outre mesure et ne commencent à enquêter que le lundi à midi. Pour découvrir son corps, lacéré de coups de couteau au fond d'une mare. Consciente d'être dépassée par une affaire mal engagée, Kerstin Hanser, chef de brigade, décide d'appeler la crim' de Stockholm à la rescousse. C'est ainsi que Torkel Höglund débarque à Västerås avec son équipe : l'enquêtrice Vanja Lithner, la scientifique Ursula Andersson et l'informaticien Billy Rosén. Ils sont bientôt rejoints par le profileur Sebastian Bergman, de passage dans la ville pour vendre la maison familiale après le décès de sa mère. Coureur de jupons arrogant et cynique, le psychologue ne fait pas l'unanimité dans l'équipe mais il a des raisons personnelles de se mêler à l'enquête et a su jouer de son amitié avec Torkel pour y participer. Ensemble, ils se lancent sur les traces de l'assassin de Roger, adolescent sans histoires, élève dans un lycée huppé de la ville.

Quand on croit avoir fait le tour des polars nordiques, il nous arrive ce petit bijou signé à quatre mains par Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt ! Nous sommes à Västerås, petite ville suédoise assez tranquille pour avoir une police un peu défaillante. Ici comme ailleurs les flics jonglent avec des horaires de travail décalés et des vies privées compliquées. de là à négliger la disparition d'un adolescent, il n'y a qu'un pas qui est franchi par un policier frustré de ne pas avoir été nommé chef de brigade et vidé par une épouse qui veut à tout prix tomber enceinte. C'est donc alors que l'enquête est très mal partie qu'intervient la brigade criminelle de Stockholm, des hommes et des femmes unis et solidaires, des professionnels aux personnalités tranchées qui ont crée entre eux un équilibre des forces leur permettant de briller chacun dans leur domaine sans se marcher les uns sur les autres. Une belle équipe d'experts donc, qui est un peu mise à mal par le psychologue qui se joint à eux. L'homme est un goujat qui ne se soucie ni de tact ni de sentiments. Il se sait le meilleur et ne se prive pas de le dire. Ce personnage phare du roman est détestable a priori mais ses analyses pertinentes et le drame qu'il a vécu font de lui un caractère ambigu dont on accepte les défauts les plus flagrants comme son comportement odieux envers les femmes.
La force de Dark secrets c'est justement cette galerie de personnages forts sans jamais être caricaturaux alliés à une enquête intense qui s'égare de fausses pistes en rebondissements, mâtinée de réflexion sur l'amour, la famille, le couple et qui tient en haleine jusqu'à la toute fin,
Une belle réussite qui n'est que le premier tome d'une trilogie qu'on espère de la même qualité. A lire !
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Ouawh, ce livre est une véritable bombe à retardement ! Reçu lors du dernier Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Prisma de m'avoir envoyé cet ouvrage.

Alors, pourquoi est-ce que j'emploie l'expression "bombe à retardement" ? Tout simplement parce qu'il y a sans cesse des nouveaux rebondissements et que les auteurs s'amusent à emmener le lecteur sur de fausses pistes (tout comme ses protagonistes d'ailleurs, ce qui est, à mon avis, un véritable coup de maître !

L'histoire se déroule dans une petite ville de Suède du nom de Västeras où un jeune adolescent âge de seize ans, Roger Eriksson est porté disparu. Ce qui aurait pu être une simple fugue s'avère en réalité bien plus complexe (et dramatique) qu'il n'y paraît lorsque le corps de ce dernier est retrouvé. Celui-ci à été poignardé ç vingt-deux reprises et son coeur a disparu. Rituel vaudou ? Rien n'est jamais aussi simple dans cette petite ville qui, jusqu'alors, menait une petite vie tranquille, et qui d'un coup, fait la Une de tous les médias. Thomas Haraldsson, en charge de l'enquête, se voit bien vite dépassé et est vite dessaisi de l'enquête par sa supérieure, Hanser qui ne voit d'autre solution que de confier l'affaire à la Crim'. C'est ainsi que trois nouveaux personnages interviennent : Torkel, Vanja et Billy, tous trois des professionnels dans leur domaine. Ursula, elle aussi experte pour trouver ce qu'un oeil non avisé ne saurait voir, rejoint elle aussi l'enquête accompagné, à son grand désespoir, de Sébastian Bergman, un psychologue extrêmement arrogant, détestable au possible, et qui pourtant, se révèle être extrêmement brillant. Ayant rejoint l'équipe, non pas dans le but d'élucider cette affaire comme tout porte à le croire, mais pour des raisons personnelles (je ne vais quand même pas tout vous dévoiler), Sébastian a le don de mettre ses collègues sur les nerfs tant il est égocentrique et sûr de lui (cependant, bien souvent, à juste titre) ne s'intègre pas facilement dans l'équipe même si tous doivent se résigner sur un point : ils ont besoin de lui !
Le meurtre de Roger s'avérera bien plus difficile à résoudre qu'il n'y paraît car d'autres meurtres suivront et bien que l'équipe ait souvent eu des espoirs d'enfin voir leurs efforts récompensés et justice rendue, les apparences ne sont jamais ce qu'il semble être !

Je fais l'impasse, et ce, sciemment, sur bien d'autres détails, afin de vous inciter à découvrir ce livre qui, à mon goût, est un véritable chef-d'oeuvre, bien que les faits relatés ici n'aient rien de réjouissants...bien au contraire. L'écriture est fluide et lipide et le lecteur ne peut pas se lasser dans sa lecture, ayant sans cesse envie de savoir quels nouveaux éléments vont être révélés au chapitre (voire dans les pages) suivant. A découvrir !
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Un excellent polar, un pavé de qualité pour les amateurs d'intrigues policières.

Attirée par les critiques sur Babelio de Cicou45 et Nameless, j'étais quand même sceptique au vu du quatrième de couverture qui parlait d'une série télévisée. Mais finalement, j'ai vraiment été conquise par une bonne intrigue fort complexe et bien menée.

Point de départ du suspense, c'est l'horreur ! le cadavre d'un garçon est trouvé dans un étang, mais il ne s'agit pas d'une noyade, car le corps est criblé de coups de couteau et on l'aurait même éventré et une partie du coeur a été prélevée.

On suit d'abord la piste du psychopathe sadique, mais heureusement l'éruption sanglante semble s'arrêter. le champ des investigations s'intéresse plutôt à l'entourage de la victime, son isolement social, le harcèlement vécu à l'école, la pauvreté et l'ambiance familiale difficile.

Le thème de la famille et du couple, on le retrouve aussi dans les tensions dans les vies des différents enquêteurs qu'on apprend peu à peu à connaître. On y rencontrera, par exemple, une inspectrice dont le père est atteint du cancer et un psychologue dépressif et affligé de donjuanisme, qui a subi sa jeunesse dans la petite ville suédoise où l'action se déroule.

Un polar d'origine nordique, mais qui pourrait être de n'importe quelle société moderne, avec une enquête à tendance psychologique où les personnages sont consistants, ainsi qu'une intéressante complexité dans les ramifications et les recoupements des histoires criminelles.

Une lecture qui annonce sans aucun doute un alourdissement de ma PAL : deux tomes supplémentaires sont déjà parus (2015).
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C'est un peu bizarre de rentrer aussi facilement dans une histoire alors qu'un des personnage principaux est antipathique au plus haut point.
Sebastian Bergman, psychologue de son état n'a aucun tact avec les victimes, il est arrogant, ne respecte personne, et a des relations avec les femmes qui laissent vraiment à désirer.
L'enquête policière concerne un adolescent de 16 ans retrouvé mort dans une petite ville suédoise, alors qu'il semblait sans histoire.
Mais justement, dans cette affaire, rien n'est aussi simple qu'il n'y paraît, chacun cache des choses et les secrets vont émerger les uns après les autres.
J'ai été littéralement harponnée par cette enquête que j'ai trouvé palpitante en dépit de Sebastian Bergman, personnage hors norme.
Ce volume est le premier d'une trilogie et je vais lire la suite avec plaisir.
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Me voici à mon tour entraîné dans Dark Secrets, premier volet d'une trilogie, et premier roman de deux auteurs suédois Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt .

Dès les premières pages nous nageons en eaux troubles : un homme immerge le cadavre d'un jeune adolescent dans une mare au coeur de la forêt …

Des lors le lecteur entendra régulièrement la voix de ce fossoyeur, ponctuant le récit d'un récurrent « Je ne suis pas un meurtrier »…

Mais qui est-il ? Que doit retrouver la Brigade criminelle ? Un psychopathe, un tueur en série, un adepte d'un club très étrange, un néo vampire…

A Västeras , une grosse bourgade située a une centaine de kilomètres à l'ouest de la capitale, par un hiver très pluvieux, la police locale après un temps de latence (le signalement de la disparition de la victime a lieu un week-end) s'ébranle, s'emballe pour au final recourir à la Brigade criminelle de Stockholm !

L'originalité de ce polar scandinave réside dans la profusion des protagonistes qui peu à peu prennent par au jeu mais surtout dans le dévoilement progressif de leur psychologie.

En effet une galerie de personnages se met en place aussi bien du côté des policiers (révélant les animosités, les divergences, les amitiés, les rivalités) que du côté de la victime, des témoins et des suspects.
Le constat : vivre fatigue, beaucoup de figures blessées, meurtries, traumatisées et quelques âmes troubles voire noires.

Comme décor, une société bien repue mais qui va mal, et le tableau de concitoyens dépeints avec leurs soucis, leurs échecs, leurs tracas quotidiens et leurs peines.

Mais revenons à nos moutons :
- la victime, Roger Eriksson, jeune adolescent, longtemps harcelé et persécuté, semble avoir une personnalité complexe
- le profiler, Sebastan Bergmann, qui participe à l'enquête (dans un but personnel) semble lui aussi plus que névrosé
- Torkal, le chef de la Brigade criminelle de Stockholm est accompagné de ses plus proches acolytes, Ursula, l'experte scientifique, Billy, le spécialiste informatique et ils composent avec les personnalités de l'équipe de la police locale, Kerstin Hansen à leur tête, Vanja, la jeune enquêtrice et son coéquipier Haraldsson.

Toutes les pistes et fausses pistes mènent à l'école de prestige et bien pensante de Västeras, le lycée de Pamlövska où Roger était élève mais, tous les protagonistes portent des secrets que les auteurs nous délivrent au fil des pages .

L'affaire Roger Eriksson après maintes investigations et autres victimes sera élucidée.

Une lecture agréable grâce à une écriture simple, limpide et les ingrédients nécessaires pour un polar réussi.

Une chose est sûre : l'hiver est froid à Västeras et y suivre une filature à cette saison (même à l'abri d'une voiture) peut vous conduire à une hypothermie.
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critiques presse (2)
Chatelaine
05 août 2014
Jusqu’à la fin, imprévisible, on essaie de deviner qui est le tueur, mais les auteurs sont diaboliquement habiles et nous réservent constamment des surprises!
Lire la critique sur le site : Chatelaine
Culturebox
17 décembre 2013
Un petit bijou écrit à quatre mains par Hjorth & Rosenfeldt, qui se lit d’une traite et fait partie de ces polars, peu nombreux, dont on aimerait qu’ils n’aient jamais de fin.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Sebastian se redressa. Ses pieds touchèrent le parquet froid. Il la dévisagea. Elle l'étonnait, il fallait le reconnaître. Il ne l'avait pas remarqué avant, mais elle était définitivement une "évolutive potentielle". C'était ainsi que Sebastian surnommait des femmes très dangereuses. Des femmes qui évoluaient, qui donnaient quelque chose en échange. Plus que du sexe. Qu'on trouvait agréables - et qu'on avait envie de revoir. Surtout quand on ne pétait pas vraiment la forme. Il se leva pour créer un peu de distance. Il se sentit déjà mieux. Pour lui, la plupart des femmes étaient plus jolies lorqu'il couchait avec elles que quand il se réveillait à leurs côtés. Chez certaines, c'était l'inverse; et une "évolutive" était plus belle quand on la quittait.
Elle lui sourit.
- Tu veux que je te ramène chez toi?
- Non, merci. Je vais rentrer à pied.
- Allez, je t'emmène.
Il rendit les armes. Rien à faire, c'était une "évolutive".
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Sebastian savait évidemment ce qu'était Facebook, il n'avait pas passé les dernières années enfermé dans une grotte, mais il n'avait jamais ressenti le besoin de découvrir comment cela fonctionnait, ni d'en devenir membre. Il n'avait aucune envie de garder contact avec d'anciens camarades ou collègues de travail. Rien que l'idée qu'on pût "l'inviter à rejoindre un groupe d'amis" et l'embêter avec une proximité hypocrite l'épuisait d'avance. Au contraire, il mettait tout en oeuvre pour n'être en contact avec personne, que ce soit dans le monde virtuel ou réel.
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…il interprétait le comportement des gens uniquement comme de l’hypocrisie, comme un moyen d’utiliser les circonstances tragiques pour se mettre soi-même sur le devant de la scène et combler en soi un vide indéfinissable. Peut-être voulaient-ils expérimenter le sentiment de communauté, pour se sentir exister.
(10/18, p. 85)
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- Bizarre de tuer quelqu'un au milieu d’un terrain de foot, dit Sebastian au bout d'un moment.
Ursula hocha la tête.
-Surtout avec le voisinage, dit Ursula en pointant les trois hauts immeubles gris perchés sur une butte et qui surplombaient le terrain de foot.
- Ma théorie selon laquelle le meurtre n'était pas prémédité se confirme alors.
Sebastian fit quelques pas en direction de la flaque sombre. Il brûlait d'impatience d'évoquer les différents scénarios possibles.

p 452
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D'où venait ce besoin des gens d'exprimer leur deuil pour des individus qu'ils ne connaissant même pas personnellement ?
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Videos de Michael Hjorth (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michael Hjorth
Hans Rosenfeldt est un scénariste et romancier suédois. À partir de 2011, il publie, en collaboration avec Michael Hjorth, une série littéraire centrée sur les enquêtes du profileur et psychologue de la police suédoise Sebastian Bergman. Quel est le lieu idéal pour commettre un meurtre ? Pour se débarrasser d'un corps? Pour rencontrer un complice? Pour confesser ses crimes? Pour lire un polar? Pour repartir à zero? Pour voir sans être vu? Pour résoudre une énigme? Pour écrire un polar? Découvrez les reponses de Hans Rosenfeldt
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