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EAN : 9782221216194
414 pages
Robert Laffont (16/08/2018)
3.5/5   14 notes
Résumé :
Rue du Triomphe raconte les rêves et les tourments, les aspirations politiques et les émois amoureux d’un jeune homme grandissant à Bucarest avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Dans ce roman initiatique qui est aussi un face-à-face avec l’Histoire, Dov Hoenig, avec une force d’évocation rare, redonne vie à tout un monde disparu.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Bernard Davidescu, le narrateur, né en 1931 est passionné d'Histoire, de politique et de cinéma. Avec son père Ghershon (devenu Georges), sa mère Sheina (prénom transformé en Jenny) et son frère Léo (né en 1927) ils habitent à Bucarest au 47-49 rue du Triomphe. le père est employé du magasin de fourrure de Paul Auerbach, tandis que la mère, véritable fée du logis, fait aussi un peu de couture pour arrondir les fins de mois.
Ce livre, d'inspiration autobiographique, apparaît plus comme un témoignage sur une époque mouvementée, la Seconde Guerre mondiale, et plus généralement les année 1940 à 1947.
Antisémitisme et Histoire de la Roumanie sont très bien abordés, dans un style simple et prenant, mais la trame romanesque peine à mon sens à se frayer un chemin dans ce vécu en prise avec des événements très graves.
Après la guerre, on est à la moitié du livre et au chapitre 13, lorsque l'auteur écrit « et voilà que la paix si attendue arrivée, le nazisme défait, une Roumanie nouvelle naissante, nous basculions, nous, dans la misère la plus noire ! ». L'employeur du père quittant la Roumanie, celui-ci se lance dans une affaire hasardeuse « entraînant [la famille] dans la pauvreté et la détresse ».
Les souvenirs d'enfance s'accumulent. le chapitre 18 nous amène au cinéma avec « Une question de vie ou de mort de Michael Powell et Emeric Pressburger, et La Reine de Broadway de Charles Vidor ».
Le rythme gagne en intensité à partir du chapitre 19, quand Léo veut toujours faire médecine, tandis que Bernard décide de partir en Palestine. « J'aimais ma mère de toute mon âme ; l'idée qu'en partant je risquais de ne plus jamais la revoir tournait dans ma tête comme une folle chimère. Et, pourtant, je voulais partir. À tout prix ? Oui, mais en vérité je ne savais pas quel serait le prix, car, si je l'avais su, je n'aurais sans doute pas eu le courage de le payer. », confesse le narrateur.
Lors de son périple pour rejoindre la Palestine, Bernard transitera par « le camp d'hiver » (69) à Chypre (chapitre 23) où sa passion du cinéma lui permettra de passer de manière plus agréable le temps, en racontant des films. (« Sans livres, privés de toute activité physique et culturelle, nous passions le temps, souvent pour oublier la faim, en nous racontant les films que nous aimions autrefois, ou en explorant ce que nos souvenirs, nos ambitions et nos aspirations avaient ou pas en commun ».)
« Nous quittâmes le camp 69 en direction de Famagouste fin mars 1948, dans le cadre du système de quota imposé par les autorités britanniques pour l'émigration des enfants vers la Palestine. » C'est le 7 avril 1948 qu'il sera débarqué à Tel-Aviv.
Le livre se termine sur une belle « ouverture » : « Après un très long voyage à travers les mers, je venais de débarquer sur la terre de mes rêves. J'avais quitté ma famille, mon quartier, ma ville et mon pays de naissance, la colonne vertébrale de mon enfance, et je me trouvais maintenant projeté dans l'avenir, sur le point de devenir un homme. le combat pour vivre ma vie allait commencer. »
Une lecture très instructive ! Des moments bouleversants.
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Incroyable . Voici un homme de 86 ans qui fait appel à ses souvenirs pour nous livrer un témoignage exceptionnel sur une époque vécue et révolue , son époque, son histoire . Un récit très intéressant , vraiment , une biographie et un récit historique qui ne peuvent que nous éclairer sur un pays , la Roumanie , pendant la seconde guerre mondiale avec ce plus que constitue le fait d'être juif dans une famille quelque peu perturbée en raison d'agissements discutables du père .C'est un livre particulièrement touchant qui ne nous épargne pas mais où l'histoire du pays semble plus un arrière- plan de décor plutôt qu'un véritable motif d'inquiétude. Un livre remarquablement écrit, une sorte de legs aux générations à venir , de la part d'un Bernard hésitant et manquant quelque peu de charisme et de personnalité, tout au moins au début, selon mon avis .
La Roumanie fait partie de ces pays qui regorgent de mystères et qu'il convient sans doute, à cette période, de quitter lorsque l'on est juif . Bernard va hésiter, hésiter avant de finalement prendre des décisions lourdes de sens mais maîtrisées et assumées....
Je trouve très courageux , surtout quand on a de belles compétences d'écriture, de se livrer pour laisser aux générations futures , une trace de ce que fut la vie en des temps pas si lointains au final . Il y a beaucoup de références historiques dans ce roman et elles peuvent perturber nombre de lecteurs plus portés sur l'action, mais c'est le prix à payer .
Pourquoi ai- je choisi ce roman? C'est simple et se résume en un mot : la couverture ! Une couverture qui nous montre des enfants heureux , jouant ensemble , dans ce qui semble être un grand escalier de quartier . La nostalgie opère, le " gris " nous renvoie dans un passé....Et puis le titre , et oui , " rue du triomphe " , tout un beau programme ...
J'aime toujours me replonger dans le passé mais peut - être y avait - il là un passé, une civilisation trop éloignés de ma propre histoire , de ma propre culture , de ma propre vision des choses .La Roumanie d'avant Ceucescu . Un pays mystérieux encore aujourd'hui et un pays qui me rappelle le souvenir de mon premier voyage lointain , un voyage de fin de promotion qui , avec les copains et copines , m'avait conduit sur les bords de la mer Noire....Tout cela pour dire que ce voyage dans l'histoire de la Roumanie , de la vie des juifs de Roumanie , sans être inintéressant, me semble un peu démodé, un peu désuet . Et pourtant , quel beau témoignage à conserver , un témoignage écrit avec talent , certes , mais où le temps a sans doute gommé les émotions qui nous auraient ému(e)s.
Le temps est impitoyable . Il donne des rides. Il donne des regrets . Il donne des remords . Il estompé certains événements, en magnifie d'autres .La mémoire d'un jeune homme de 86 ans se souvient ....et je suis admiratif et j'espère....pouvoir en faire autant mais ça , c'est une autre histoire , non?
Un beau , fort beau récit pour des souvenirs que les moins de .....ans ne peuvent pas connaître. Notre mémoire collective trouvera dans les lignes de l'auteur , un très beau témoignage et une belle raison de croire et d'espérer . Un roman biographique et ....didactique.Et puis , il y a cette famille...pas si simple ...mais ça , si c'était simple , ça se saurait...Allez , les amies et amis , bonne lecture....
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«  La joie et la douleur sont soeurs, et toutes deux sont saintes » Romain Rolland' .

«  Les juifs sont uniques, sans pair dans le monde; ils ne semblent nulle part chez eux , le seul peuple qui ne sert pas de lien avec le paysage et qui possède un nationalisme sans expression géographique » écrivait Emil-Cioran. .

.
«  Après un très long voyage à travers les mers , je venais de débarquer sur la terre de mes rêves [ ……] .Le combat pour ma vie allait commencer » .

Quelques passages de ce roman d'apprentissage , largement autobiographique qui raconte avec bonheur , quantité de références historiques , un travail intense pétri de passages érudits , sincères , l'évolution d'un jeune garçon juif, dans la Roumanie des années 1930 et 1940.
En toile de fond nous assistons à la transformation de son pays : la montée du régime nazi en Allemagne , l'alliance de la Roumanie avec le Troisième Reich , puis la seconde guerre mondiale , ses conséquences, le rapprochement avec l'Union Soviétique.
Le narrateur , Bernard , alors âgé d'une dizaine d'années ( il est né en1931 ) au début de ce récit passionnant et instructif suit les événements avec un mélange d'appréhension , un grand intérêt mêlé de stupeur , le sort de sa famille , Ghershon son père devenu Georges , sa mère Sheina devenue Jenny et son frère Léo ( né en 1927) étant conscient que le sort des juifs roumains ressemble à un suspense comme d'ailleurs, dans l'ensemble des pays alliés de cette Allemagne Hitlérienne .

Le jeune homme acquiert rapidement une conscience politique , hésitant entre deux deux idéologies très éloignées .: Moi je suis pour un état socialiste, mais à condition qu'il soit démocratique. » …..

Récit initiatique , récit d'aventures, révélant les rêves , les tourments intimes , les émois amoureux d'un jeune homme , le livre se termine sur une formidable ouverture: Bernard a quitté sa famille en 1947 , son quartier , sa ville, projeté maintenant dans l'avenir, le pays de sa naissance , après un très long voyage ….

Une lecture intense, fervent témoignage d'une époque , face à la grande histoire mais aussi l'évolution de familles juives traditionnelles ou non, pétrie par moments de passages bouleversants , l'amour pour sa mère, les liens avec son frère Léo, un récit très intéressant , une trace du passé , très beau voyage dans un pays peu connu ,la Roumanie, une belle écriture .

La mémoire d'un jeune homme de 86 ans dont c'était le premier roman : écrit en 2018 .
Ce grand voyage initiatique puissant, instructif , un tantinet romanesque vaut le coup d'oeil.
Il redonne vie avec force détails à tout un monde disparu .
EMPRUNTÉ à la médiathèque , intriguée par la première de couverture .
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr .

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Bernard Davidescu, surnommé « Bébélouch » est un jeune garçon juif d'un quartier de Bucarest aujourd'hui disparu sous les délires architecturaux des Ceaușescu. Nous sommes à la fin des années 1930 et son histoire nous amènera jusqu'en 1948, alors qu'il aura fui, seul et non sans mal, sa Roumanie natale pour aborder enfin la Palestine.

Dans la cour commune à beaucoup de logements de cette rue du Triomphe les locataires, juifs ou pas, se connaissent et doivent faire les uns avec les autres. C'est toute l'histoire de ces années qui est évoquée dans ce roman à travers la diversité des destins de ses habitants.

Le récit possède une forte résonnance autobiographique mais, je le pense, ne peut être pour autant réduit strictement aux souvenirs d'enfance et d'adolescence de son auteur, Dov Hoenig, qui signe là son premier roman.
Comme toutes les familles, celle de Bernard a ses zones d'ombres. Lui-même n'est pas un modèle de courage et de volontarisme mais il finira pourtant par réussir son projet, insensé aux yeux de ses parents et de son frère Léo, d'émigrer en Palestine après des mois passés dans un camp de réfugiés chypriote…

Si j'avais une critique à faire à ce roman aux évidentes qualités, c'est principalement celle de la place accordée aux événements historiques. Trop souvent j'ai eu l'impression de lire davantage un essai sur la seconde guerre mondiale vécue depuis la Roumanie qu'un roman.

C'est sûrement nécessaire à la clarté du propos, souvent instructif, mais un peu indigeste. D'autant plus que le jeune Bernard paraît vraiment doué pour analyser les méandres politiques de ces temps troublés. Il est vrai que sa vie et celle de ses proches en dépendent…
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A 86 ans, et après avoir été monteur à Hollywood notamment pour Michael Mann, et Andrew Davis (Le Fugitif, 1993); Dov Hoenig écrit son premier roman en français paru chez Robert Laffont.et se retrouve par là même le doyen des primo-romanciers de cette rentrée 2018.

D'origine roumaine, Dov Hoenig quitte sa famille et son pays de naissance en 1947 pour la Palestine ce qu'il nous raconte dans ce récit largement autobiographique alors,où il nous relate dans le détail son enfance en Roumanie,au fond d'une cour perdue en plein Bucarest.
La rue du triomphe du titre se situe dans ce Bucarest un peu hostile, où le jeune héros de 12 ans grandit au coeur d'un regroupement de familles juives.

Un roman d'apprentissage où l'on voit évoluer le jeune Dov en ces périodes troublées mais le livre détaille également son passage vers l'âge adulte lorsqu'il embarque pour la Palestine pour participer à la fondation de l'Etat juif.

Un récit qui vire à l'introspection avec un gros travail de réflexion sur sa propre culpabilité , avec des passages très (trop?) érudits mais qui touche par sa sincérité.

Un voyage aussi bien existentiel que physique qui vaut assurément le coup d'oeil.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (1)
Actualitte
17 août 2018
D’un romanesque abouti, et parce que Hoenig manifeste à l’évidence une autorité naturelle née de son incroyable érudition, Rue du Triomphe, récit initiatique autant que roman d'aventures, donne d’ores et déjà l’impression d’un classique, où puissance évocatrice, simplicité et maîtrise de la narration embarquent le lecteur dans le voyage.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Le 25 août [1944] la Roumanie déclara la guerre à l’Allemagne ! Nous aurions été heureux de sortir dans les rues pour chanter notre joie, sauf que le même jour l’armée roumaine commença à mener des combats acharnés pour nettoyer la capitale des forces nazies, alors que l’aviation allemande lançait des attaques sauvages contre des objectifs civils dans la capitale. Comme les Stukas décollaient d’un aéroport très proche de la ville, les bombes tombaient sur nous avant que les sirènes aient le temps de nous alerter. Des centaines de bâtiments furent détruits, parmi lesquels le Théâtre national, l’Opéra, l’aile neuve du Palais royal, le Palais des téléphones, mais aussi des églises, des ministères, des hôtels et des usines. Mais une chose est sûre : où que je me fusse trouvé durant ces bombardements, chez moi ou au lycée, je ne mis pas le nez dehors pour « admirer » les plongées en piqué des Stukas, ou pour me délecter de leurs sirènes terrifiantes. L’idée de me faire tuer par les pilotes de la Luftwaffe alors que la défaite d’Hitler n’était plus en doute ne m’enchantait guère.
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J’avais appris au lycée, de la bouche de notre distingué professeur d’histoire et de géographie, Marcou Weintraub, l’importance que les montagnes encadrant ces gorges du Bicaz occupaient dans la mythologie roumaine. Le massif Ceahlău, surnommé l’Olympe des Moldaves, aurait abrité le trône du dieu dace Zamolxis. Les Daces étaient ces barbares indo-européens de la branche des Thraces d’Asie Mineure, qui, se mélangeant aux conquérants romains, avaient donné le peuple roumain. Et selon la légende, c’était dans cette montagne que Dochia, fille de Décébal, le célèbre roi des Daces, échappant à la captivité de l’empereur Trajan, fut transformée en pierre par le froid. Les longues guerres que Décébal et les Daces avaient menées contre l’empereur Trajan – dont les différents épisodes sont gravés sur une colonne érigée à Rome – incarnent la ténacité du peuple roumain et sa détermination à sauvegarder son identité à travers les siècles. Décébal et Zamolxis n’étaient pas pour rien dans l’intérêt que le jeune garçon féru d’histoire que j’étais portait à cette période si précieuse au cœur des Roumains.
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Il est bien normal que les hommes du Mossad, qui ont fait des efforts surhumains pour mettre en œuvre la sortie de quinze mille Juifs de Roumanie, n’acceptent pas d’y renoncer juste au moment où leur projet est sur le point de se concrétiser. Ils avaient en outre la responsabilité du destin de milliers d’émigrants en attente à Constantza ou à Bourgas comme toi, mon petit, et pire encore, comme ceux qui ont dû vendre tous leurs biens et qui ont perdu définitivement leur toit. Mais il ne faut pas moins ignorer le point de vue de Ben Gourion. Lui, il porte sur les épaules la responsabilité d’une chose encore plus importante que les conséquences d’un arrêt temporaire de l’immigration : la création de l’État juif. Et puis, lorsqu’à la fin de leur mandat les Anglais se retireront de Palestine, une guerre avec les Arabes sera inévitable. Ce n’est pas ma théorie personnelle, tout l’Yishouv le sait et s’y prépare. Ce n’était donc pas le moment, du point de vue de Ben Gourion et de Moshé Shertok, de contrarier l’Amérique dont l’appui nous est vital aujourd’hui comme demain.
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Au Conseil des ministres réuni le 8 juillet 1941, Mihai Antonescu, le ministre des Affaires étrangères, fit cette terrifiante déclaration : Au risque de ne pas être compris par les traditionalistes… Je suis pour l’expulsion de tout élément juif en Bessarabie et Bucovine au-delà des frontières… Vous devez être sans pitié envers eux… Je ne sais combien de siècles s’écouleront avant que le peuple roumain n’ait à nouveau une telle liberté d’action, une telle opportunité de nettoyage ethnique et de révision nationale… C’est un moment où nous sommes maîtres de notre terre. Laissez-nous saisir ce moment. Si nécessaire, tirez vos mitrailleuses. Je m’en ficherai si l’histoire se souvienne de nous comme de barbares… J’en prends la responsabilité formelle et vous dis qu’il n’existe aucune loi… Donc sans formalités, totale liberté.
Sous ses ordres, en octobre 1941 et en janvier 1942, cent vingt mille Juifs du nord de la Roumanie furent déportés en Transnistrie et contraints de vivre dans des ghettos et des camps improvisés dans les champs. C’est dans ces camps – de transition, de travail, de punition – que presque tous les déportés trouvèrent la mort. Cela explique pourquoi des milliers de Juifs, de Bucarest et d’autres villes de Roumanie, risquèrent leur vie en s’embarquant en pleine guerre sur de vétustes rafiots dans l’espoir d’atteindre la Palestine.
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Mais les Alliés demandaient aux Roumains de déposer les armes sans condition. Au mois de mars [1944], des unités soviétiques traversèrent la rivière Prut et pénétrèrent en Roumanie. En avril, d’autres unités arrivèrent jusqu’aux Carpates et capturèrent les villes de Botoșani, Rădăuți et Suceava. De leur part, les Américains et les Anglais dont le maréchal avait espéré qu’ils libéreraient la Roumanie avant l’arrivée des Soviétiques apparurent à Bucarest non pas en libérateurs, mais en anges de la mort et de la destruction.
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