Benjamin et sa mère rencontrent dans la rue cette vieille dame un peu perdue, fascinée/troublée par le chantier qui a remplacé son immeuble. Pour la réconforter, la maman de Benjamin lui propose un petit café chez eux. Très vite, l'habitude s'instaure : "Mémé" vient boire un chocolat l'après-midi, Benjamin lui apporte des gâteaux chez elle, la petite famille l'invite à un pique-nique dominical qui s'avérera épique...
Un roman très court, particulièrement tendre, émouvant, et plein d'humour, avec cette vieille dame qui divague, qui est souvent de mauvaise foi et parfois de méchante humeur mais en douceur, et cette famille sympathique qui vient combler le vide de ses journées... le style vif et sans mièvrerie me semble parfait pour les enfants de 9-10 ans, et la poésie dans les paroles de "Mémé" et ses échanges avec Benjamin sont particulièrement attendrissants.
Commenter  J’apprécie         61
Un court roman jeunesse pour les enfants qui aiment lire et se débrouillent déjà (fort) bien. L'enfant va devoir s'accrocher quand même, car cela manque singulièrement de cohérence et de linéarité. Les écritures impressionnistes manquant d'homogénéité, c'est bon pour les plus grands. Un enfant, cela a besoin d'un propos simple bien traité.
Ici, je n'ai pas eu l'impression que c'était le cas.
Tout tourne autour de mémé... une petite vieille qui se lamente sur la destruction de son immeuble. A la place on va construire une école, mais le trou, mémé, elle peut pas l'encaisser.
Alors la famille du petit héros du livre va prendre mémé sous son aile. Quand je dis "héros", c'est un bien grand mot, car le personnage principal ne fait rien de particulier, en fait.
Puis on se rend vite compte que mémé radote... Elle parle de son fils, mais chaque fois elle le place dans un pays d'Amérique du Sud différent. Chili, Pérou, Brésil... où est Pedro finalement? Vieillesse, Alzheimer...? Non, pas vraiment en ce qui me concerne. Mais je ne peux en dévoiler davantage.
La psychologie des personnages est fluctuante. le propos evanescent. On tourne les pages et il ne se passe pas grand-chose. Même la fin en tire-bouchon ne nous a pas satisfait. Il y a tellement de livres jeunesse qu'il est inutile de s'attarder sur celui-ci, même si l'auteur vaut en général le détour.
Commenter  J’apprécie         20
Jo Hoestlandt, auteure de le jour où j'ai rencontré Walter propose ses conseils d'écriture pour le concours des jeunes écrivains - du magazine Je bouquine -, édition spéciale Liban.
#jebouquine #joHoestlandt #écriture