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EAN : 9782226454454
560 pages
Albin Michel (25/05/2022)
3.91/5   100 notes
Résumé :
En 1933, alors âgée de 22 ans, Marion Crawford devient la gouvernante des princesses Elizabeth et Margaret. Pendant dix-sept ans, elle est la confidente privilégiée des soeurs Windsor.
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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En 1932, il reste encore une année à Marion Crawford avant de finir ses études; ele veut instruire les enfants défavorisés, mais une proposition scellera son destin : devenir la gouvernante pendant un été d'une jeune aristocrate.
La mère la recommandera ensuite, à sa soeur, qui n'est autre que la femme de "Bertie" , le fils cadet du roi d'Angleterre...
Personne ne pensait alors que Marion Crawford deviendrait la gouvernante de la future reine d'Angleterre... Pour lors, ce sont deux petites princesses, élevées hors du monde, presque comme à l'époque de leur ancêtre Victoria. Marion Crawford pensait n'y rester qu'un mois, retourner en Ecosse s'occuper des pauvres, elle y restera plus de quinze ans.
On la verra s'attacher de plus en plus aux fillettes, (elle passe plus de temps avec elles deux, que leur propre mère ..), et sans relâche, elle essaiera de les propulser dans le XX° siècle, de les instruire, et surtout, surtout , de les amener dans le "vrai monde, la vraie vie des gens ordinaires" ( métro, rue, achats de bonbons, vêtements adaptés aux jeux en plein air etc..).
On la verra aussi , peu à peu, renoncer à sa propre vie. La famille royale est un sacerdoce, un job à plein temps que personne de l'extérieur ne peut comprendre.
Une fois les filles élevées, Elizabeth mariée (à Philip qu'elle n'aimait pas !), que restera-t-il de toutes ces années ? Une famile royale reconnaissante ?

Il aura fallu à l'auteure Wendy Holden toute une solide documentation pour écrire ce roman, dont le plus essentiel fût Les carnets de Marion Crawford , eux-mêmes...
On s'y croierait. Comme la jeune gouvernante , on découvre les palais, la vie hallucinante de ces gens. on ressent sa désaprobation parfois devant le faste, puis sa fascination , la flatterie à laquelle elle est sensible, l'amour pour ces deux gamines qui occupaient toute sa vie, et surtout un témoignage historique, car elle fut aux premières loges de l'histoire de l'Angleterre.
De 1932, au mariage d'Elizabeth, elle a tout vécu de l'intérieur ( les morts royales , l'abdication, le couronnement, la guerre...). Même en ayant vu le film "Le Discours d'un roi "ou les premières saisons de la série télévisée "The Crown", j'ai encore appris des choses...

En refermant ce livre, alors que l'Angleterre s'apprête à fêter bientôt les soixante-dix ans de régne d'Elizabeth II , je me demande ce que cette reine, cette femme, doit de son caractère , de ses goûts,, à "Crawfie"...
Un drôle de métier que celui de gouvernante...
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On parle beaucoup des mémoires du Prince Harry comme étant l'un des rares témoignages sur la famille royale venu de l'intérieur, mais L Histoire a occulté le personnage de Marion Crawford, la gouvernante des princesses Elizabeth et Margaret, de leur enfance jusqu'au mariage de la première avec le prince Philip. La remettre sur le devant de la scène, voilà ce quoi s'attache Wendy Holden avec ce roman sur la vie de Marion Crawford au service de la Firme.

Rien ne destinait Marion Crawford à vivre une vie pareille. Jeune enseignante en formation au début du roman, celle-ci se destinait à enseigner aux classes les plus pauvres d'Edimbourg, sa ville d'origine. Faire oeuvre de justice sociale grâce à son enseignement, voilà comment la jeune Marion voyait sa future carrière. Par un concours de circonstances, elle se voit pourtant proposer le poste de gouvernante des princesses d'York. Ce qui ne devait durer qu'un mois est devenu la carrière d'une vie, et même d'une curieuse vie, entre sacerdoce et sacrifice.

Marion Crawford sera ainsi la gouvernante royale pendant les quinze années les plus marquantes de la royauté britannique moderne, puisqu'elle sera aux premières loges de l'avènement au pouvoir d'Edward VIII et de son abdication, puis à celui de George VI, faisant d'Elizabeth l'héritière du trône. Mais aussi à la période troublée de la seconde guerre mondiale, qui rapprochera le peuple d'une famille royale jugée assez déconnectée quand Marion est arrivée au service des duc et duchesse d'York, et dont elle sera la première critique, du moins pendant un certain temps. La jeune Marion voit en effet la famille à travers son regard de jeune engagée proche des théories communistes, et elle se demandera souvent à quoi a-t-elle renoncé en se mettant au service de gens qui n'ont aucune idée des réalités quotidiennes.

L'intérêt de « La gouvernante royale » n'est pas d'être le roman de la jeunesse de deux princesses archiconnues dont l'une deviendra reine (il n'y a rien de nouveau depuis « The Crown »). C'est de proposer une double lecture : au premier plan, l'histoire d'une gouvernante qui, de critique de la monarchie et de son côté daté, évoluera (ne met-on pas d'eau dans son vin avec l'âge ?) en une fervente défenseuse de la royauté, par fidélité et amour pour une princesse héritière ; au second plan, de proposer une histoire de l'évolution de la royauté vers son statut moderne.
C'est d'ailleurs ce second aspect qui m'a le plus plu. le premier, qui suit la vie de Marion Crawford au service des York puis des Windsor, est un peu mièvre et répétitif, même s'il est intéressant de constater une inflexion en elle : Marion ne cesse de décrier les méthodes d'éducation anciennes dont elle souhaite se débarrasser au profit des siennes, bien plus modernes ; puis elle se plaint de ne pas être douée pour l'amour et d'être solitaire, avant de reporter ses frustrations sur Elizabeth, qu'elle aimera d'un amour maternel virant à la possessivité, lui faisant oublier que celle-ci n'est pas sa fille, mais son employeuse. Un manque de distance qui créera chez elle de l'amertume à la fin de sa carrière, la Firme sachant prendre – ça lui est naturel –, mais pas donner.

Non, ce que Wendy Holden parvient à rendre le plus pertinent dans ce roman, c'est son décor, le contexte dans lequel évolue son personnage principal, témoin du changement de la royauté grâce à Elizabeth d'York (la future « Queen Mum »). Et pourtant la Firme partait de très loin quand on lit les pages dédiées à George V et Mary de Teck (qui gardait des vieilles ficelles pour en faire des pelotes, quel sens pratique !) et ses traditions désuètes à la rigidité ridicule (les valets devaient se tourner face au mur pour ne pas croiser le regard des membres de la famille royale) et parfois cruelle (en témoigne le passage où Albert d'York part de chez lui prince, accompagné par les baisers de ses filles, pour revenir roi, ce qui les oblige à lui faire la révérence). Si Elizabeth d'York ne sera pas un personnage très sympathique dans le roman, en apparaissant très superficielle au début du roman (se qualifiant elle-même de « terriblement bête »), imprégnée des théories éducatives victoriennes (tout ce qu'il faut à une jeune femme bien née est de savoir danser à un bal), elle n'en est pas moins d'une intelligence pragmatique, en percevant très bien ce qu'est la monarchie et les attentes du peuple à son égard (« […] la monarchie ne tient que parce que les gens ont la conviction que ses membres valent mieux qu'eux. Qu'ils sont une meilleure version d'eux-mêmes »), ou qui mettra en place des relations avec la presse afin de tenter de la maîtriser (vaste sujet).

J'ai donc passé un bon moment de lecture en m'attachant à cet aspect de l'histoire plus qu'à celui consacré à son personnage principal, les passages dédiés à Marion étant assez mièvres au final (très certainement dus à celle-ci, qui aura plus subi que vécu sa vie). Au final, c'est un roman qui offre un bon complément à « Downtown Abbey » pour le fonctionnement structurel de l'aristocratie britannique, et à la saison 1 de « The Crown », qui commence précisément là où le roman se finit.
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Biographie très bien documentée de Marion Crawford, dite Crawfie, la gouvernante d'Elisabeth II et de sa soeur Margaret. Cette jeune femme de 22 ans, qui se destinait à enseigner dans les quartiers pauvres d'Edimbourg, se retrouve, par un concours de circonstances, dans la famille du Duc d'York, pour ce qu'elle pense être une durée d'un mois. 16 ans plus tard, elle les quittera, sans les remerciements attendus et mérités.
Forte d'idées en avance sur son temps, la jeune femme de 22 ans va tout faire pour que "Lilibet" mène une vie la plus "normale" possible. Elle va réussir à lui faire vivre des "moments de vie ordinaire" pour que la petite princesse découvre le métro de Londres, le magasin Wolworth, une confiserie, ...
Cependant, quand on entre dans la famille royale, il est impossible d'en sortir, les règles sont établies et nul ne peut y déroger. Comme l'écrit l'auteure : "Le monde était peut-être ambigu, nuancé et paradoxal, mais pas celui de la famille royale. Là, il n'y avait pas d'entre-deux, pas de multiples teintes de gris. On y entrait corps et âme, ou bien pas du tout. Il fallait choisir". Même Wallis Simpson, en personne, lui a pourtant expliqué : "Restez au service des York et ça se terminera mal pour vous aussi... Écoutez, je ne peux pas avoir d'enfants - j'ai raté le coche. Mais vous, vous avez encore le temps. Partez avant qu'il soit trop tard. Vous me le promettez?".
Melle Crawford s'est dévouée toute sa vie, sans profiter de la sienne ; elle a considéré les deux princesses comme ses filles et "en essayant de les libėrer de leur prison, elle avait signé son propre emprisonnement". J'ai ressenti beaucoup d'empathie et de tristesse pour elle, de la voir ainsi finir sa vie en solitaire, tellement loin de ce dont elle rêvait : "Un jour, il y avait longtemps de cela, elle avait été une jeune fille moderne dans une société encore très archaïque. Désormais elle n'était plus que le vestige d'un passé féodal dans une Grande-Bretagne nouvelle, forte et courageuse".
Wendy Holden réussit à nous ouvrir les portes du Palais pour que l'on comprenne ce qu'il se passe réellement à "l'intérieur", tout en respectant L Histoire. J'ai aimé découvrir ces deux petites filles, l'une respectueuse et studieuse, ayant déjà conscience du rôle qui lui est destiné et l'autre espiègle et facétieuse. La lecture est très agréable même si j'ai trouvé quelques longueurs sur la fin.
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Jeune fille idéaliste, Marion Crawford 22 ans, est la meilleure élève de son école.
Sa vie est toute tracée, elle enseignera aux plus pauvres, en cette année 1932 ils sont bien nombreux ces enfants qui n'ont pas accès à l'école, alors que la crise de 29 a fait de terribles ravages dans la population.
Et sa rencontre avec Valentin, aux idées bien rouges et qui lui apprend à chanter l'Internationale va finir de la persuader dans ses convictions.
Mais la Directrice de son école va lui proposer du travail pour un été : s'occuper des enfants d'une famille noble.
Marion va déjà commencer par refuser, mais le cruel manque d'argent, alors qu'elle vit seule avec sa mère depuis la mort de son père, va la pousser à finalement accepter,
Mais alors qu'elle pensait reprendre les bancs de l'école à la rentrée, il lui est proposée par son employeuse de s'occuper des filles de sa soeur.
Soeur qui n'est autre que la Duchesse d'York, dont le mari est le second fils du Roi Georges V.
A nouveau Marion refusera, puis finira par se rendre à Londres, pour s'occuper des deux fillettes prénommées Elisabeth et Margareth, mais pour un mois seulement se dit-elle au départ.
Au final Marion passera 15 ans auprès des filles qu'elle essaie de sortir de leur milieu pour leur faire connaître « la vraie vie » du peuple..
C'est 15 ans d'histoire de la Grande-Bretagne que nous allons vivre avec Marion.
Mais ce sont aussi les influences de palais, les joies, les peines, les trahisons, et un monde ancien encore figé sur les règles édictées parfois depuis des siècles, à l'image du château de Balmoral dans lequel rien n'a bougé depuis la reine Victoria, jusqu'à un fauteuil dans lequel personne ne peut s'asseoir puisqu'il s'agit du fauteuil de la Reine.
Une jolie biographie de la vie de Marion Crawford, gouvernante de celle qui allait devenir Elisabeth II, mais qui est tombée dans l'oubli, totalement réprouvée par ceux qu'elle avait considéré comme sa propre famille pour avoir fini par oser l'impensable, pour y avoir sacrifié 15 ans de sa vie, elle aurait pourtant bien du savoir qu'il ne faut jamais sortir du chemin imposé lorsque l'on côtoie la famille royale.
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Au service de Sa Majesté

Ce roman est sous-titré « le roman de la jeunesse d'Elisabeth II » et l'auteure a bâti cette biographie romancée en racontant comment une jeune écossaise est devenue la gouvernante des princesses Elisabeth et Margaret, entre 1932 et 1948. Pourtant, rien ne prédestinait Marion Crawford à entrer au service de la Maison Royale : bien au contraire, elle voulait enseigner aux enfants pauvres, et avait des idées plutôt de gauche, fréquentant des étudiants communistes. Mais voilà, il y a des offres d'emploi que l'on peut difficilement refuser ! En acceptant de devenir la gouvernante des petites princesses, Marion n'entend pas abdiquer ses principes et souhaite apporter une touche de modernité dans leur éducation. Elle est atterrée de constater que les fillettes sont tenues éloignées de « la vraie vie » : en 1932 le chômage explose, la crise économique est terrible, mais rien de ce qui se passe dans le royaume ne doit franchir les murs des palais… Pourtant, avec obstination, Marion (Crawfie comme la surnomment les princesses) parviendra à montrer à ses prestigieuses élèves, notamment à Elisabeth, ce qui existe au dehors de Windsor ou de Buckingham. Et au cours de toutes ces années, il s'est passé de nombreux évènements touchant la couronne britannique mais aussi le monde entier ! Ainsi, l'auteure nous fait vivre de l'intérieur la crise d'abdication du roi Edouard VIII et l'accession au trône de Georges VI, les prémices de la seconde guerre mondiale puis le blitz londonien, les réfugiés… mais aussi la rencontre entre Elisabeth et Philip, leur mariage, sans oublier la rebelle Margaret !
Marion Crawford est restée au service de la future reine d'Angleterre pendant seize ans, mais pourtant peu la connaisse et peu connaisse le rôle déterminant qu'elle a joué pendant toutes ces années. Je me demande si aujourd'hui la Reine se souvient d'elle, de ce qu'elle lui a appris et ce qu'elle doit à cette jeune écossaise, qui lui a sacrifié une grande partie de sa jeunesse...
Alors que la Reine d'Angleterre vient de fêter son jubilé de platine (plus de 70 ans de règne) et son quatre-vingt seizième anniversaire, voici un livre qui colle parfaitement à l'actualité !
Je ne suis pas particulièrement fan de la monarchie anglaise mais tout de même, je suis toujours avec une certaine curiosité les péripéties de la famille royale. Inutile de préciser que ma curiosité a été largement assouvie !
Distrayant, intéressant, bien documenté : une réussite.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Elle s'appelait Elizabeth Alexandra Mary. Née à Londres en avril 1926, elle occupait la troisième place dans l'ordre de succession au trône, et sa venue au monde avait été saluée par vingt et un coups de canon (...). A l'âge d'un an, elle avait reçu trois tonnes de jouets offerts par l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Pour ne pas être en reste , les Français lui avaient fait cadeau de deux poupées accompagnées de cent cinquante accessoires, (...) .
Dans tout l'Empire, son effigie apparaissait sur des timbres et des boîtes de bonbons. Elle avait sa statue de cire au musée Madame Tussauds, des services de pédiatrie portaient son nom dans certains hôpitaux et un drapeau avait été hissé au-dessus de la Terre de la Princesse-Elizabeth, en Antarctique. Rien de tout ça ne pouvait encourager une vision mesurée de soi-même.
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Elle avait fini par s'habituer à l'existence privilégiée des York, mais cela ne suffisait pas à la préparer à la pompe et au faste qui avaient accompagné le départ en vacances du roi. Un quai privé lui était réservé à la gare de King's Cross, et les luxueux wagons du train - un pour chaque membre de la famille royale - offraient à leurs passagers des lits à la structure en argent, des baignoires entourées d'acajou lustré et des salons agrémentés d'abat-jour, de tapis, de rideaux, de fauteuils et de tableaux aux cadres dorés. Il y avait même un chef à toque blanche épaulé par une brigade de cuisine.
(...) Dans un tel environnement, ses efforts pour éclairer Lilibet sur les conditions de vie des gens ordinaires avaient autant d'espoir d'aboutir qu'une allumette plantée dans le sable pour stopper la marée.
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(...), elle s' approcha de son bureau, sur lequel reposait le fameux livre vert - un annuaire épais , frappé de la couronne royale et intitulé " Fonctions et Adresses des membres des Maisons Royales de Leurs Majestés, des Officiers d'Etat, ainsi que des autres Maisons Royales ". Le premier soir, Marion l'avait pacouru avec incrédulité. Ce palais décrépit comptait plus de quatre cents domestiques, la plupart affublés de titres bizarres et obscurs. Il y avait un Guardien de l'Orfèvrerie, un autre chargé de l'Argenterie, et même un Gardien des Verres et de la Vaisselle en porcelaine. Un Grand Fauconnier héréditaire et un Maître des Corbeaux. Un Maître de Barge, un Guardien des Cygnes, un Historiographe Royal et un Adjoint du Bâton d'Argent. Des Aides de Camp - un premier et un second - et une floppée d'Ecuyers, d'Ecuyers Additionnels et d'Huissiers.
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Papa veut que vous enterriez les bijoux de la Couronne dans une boîte à biscuits ? (...)
- Ses dimensions sont parfaites, Votre Altesse Royale, expliqua -t-il pendant que le valet portant le précieux trèsor descendait dans la cave spécialement creusée dans les fondations du château et fermée par deux doubles portes blindées.
- Je trouve que c'est une bonne idée, moi, dit Margaret. Hitler n'ira jamais chercher le rubis du Prince noir dans une boîte à biscuits.
Elle se tut un instant, soudain pensive.
- Sauf s'il aime les biscuits.
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[ Hitler ] a tous les pouvoirs et aucune opposition légale en face de lui.
- Comme un roi qui régnerait sur tout, tout, tout ? dit Margaret, impressionnée.
- C'est la définition d'un dictateur.
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