Quelle difficulté de parler de ce roman !
J'avoue la première partie ne m'a pas plu. L'enfance de A. année après année ne m'a pas du tout accrochée mais je déteste arrêter un livre avant la fin.
Et une fois encore HEUREUSEMENT !
La suite est bien plus percutante, même si l'on comprend bien que l'auteur veut poser la construction psychologique de A. dans la première partie.
La vitesse comme seule caresse, comme seul apaisement, les gravillons traitres et les paysages qui défilent. La vitesse à vélo, à mobylette, en voiture et même en courant mais toujours le mouvement.
De l'humain aussi, sans passion, sans tendresse avouée mais de l'humanité jusqu'à l'extrême l'aide du prochain jusqu'au bout.
Un roman poignant, une écriture très personnelle, parfois dérangeante, mais parfaitement au service du propos.
Bravo !
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Et la course à travers les rues, à perdre haleine, à devenir vivant. Courir. En ligne droite. Mettre en route ce corps que tu entraînes depuis des mois entre les murs, voir si ça tient., si tu tiens. Est-ce que l'horizon tient?