Dans sa première pièce de théâtre, écrite en 1947,
Arthur Adamov s'inscrit dans la veine du théâtre de l'absurde. Il sera alors associé à
Ionesco et
Beckett.
On est ici plongé dans un univers où les personnes se parlent mais sans s'entendre. Les dialogues sont en fait des monologues, des soliloques. Un désespéré qui cherche à mourir croise un excité qui cherche à aimer. Mais le temps file. Et on n'arrive à rien dans cette ville...
Adamov souligne ici l'incommunicabilité entre des êtres qui tous se débattent dans une parodie de la vie.
C'est à la fois drôle et glaçant.