Qu'est-ce qui arrive lorsque l'on consomme de l'héroïne à Bali, en Indonésie ? Eh bien on se retrouve en prison. Et les prisons indonésiennes… Heureusement, Tetsuro a une soeur qui va essayer de le sortir de là, en s'aidant de ses relations. Voilà à peu près l'intrigue.
Bien que le récit ne soit pas dénué d'intérêt et soit bien mené, d'une lecture agréable, j'ai trouvé tout cela un peu bancal, manquant de fluidité. On est dans la réalité, dans le trivial, mais j'ai eu l'impression que l'auteur hésitait sur la conduite à tenir, sur ce qu'il voulait développer.
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Roman alternant les voix de Tetsuro, artiste tombé dans l'héroïne à Bali et celle de sa soeur Kaoru qui veut le sauver d'une condamnation inévitable. le récit est de force inégale : Kaoru fait preuve d'une force et d'une détermination hors du commun pour naviguer dans les dédales de l'administration et du système judiciaire indonésien pour partie corrompu et Tetsuro, à la dérive dont la déchéance dans la drogue nous est décrite dans le détail; trop peut être, c'est le reproche que je ferai à ce roman, insister trop longuement sur les pratiques de l'héroïnomane. En contrepoint le combat de Kaoru est sans faille.
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Un magnifique roman japonais et oui encore un.
Tetchi est peintre. Il voyage beaucoup et est doué dans ce qu'il fait mais il se fait piéger. Kaoru est interprète. Elle voyage beaucoup et elle va tout faire pour sortir son frère de ce mauvais pas.
L'amour entre frère et soeur qui est plus fort que tout qui réchauffe les coeurs qui fait fondre les coeurs qui brise les tabous japonais. J'ai adoré les flashbach de Tetchi qui permettent de comprendre comment il en est arrivé là. J'ai adoré la descente aux enfers puis l'illumination de Kaoru.
Une histoire inspirée d'une histoire vraie et vraiment très bien racontée.
Challenge ABC 2016-2017
Challenge Multi Défis 2017 : Un témoignage ou un roman basé sur une histoire vraie
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Ce roman au style aérien décrit l'amour fraternel sous sa forme la plus pure. Les chapitres alternent entre les souvenirs et l'histoire de Tetchi à la deuxième personne et l'état présent avec l'histoire racontée par Kaoru à la permière personne. Cette alternance tient le lecteur en haleine, tout en souplesse.
Tetsurô alias Tetchi, artiste peintre reconnu voyage beaucoup pour son art. A la suite d'une rencontre impromptue avec une comptable étrange et déroutante, il sombre dans la spirale infernale de la dépendance à l'heroïne. Arrivé à Bali, il tombe dans le piège d'un commissaire ambitieux et risque la peine capitale.
Kaoru est la petite soeur de Tetchi. Elle part à Bali et virevolte entre les intrigues politiques, les manoeuvres de pouvoir. Avec l'aide d'alliés puissants, parviendra-t-elle à réparer l'injustice dont son frère est victime et à le sauver de ce danger qu'il encourre ?
Magnifique de justesse, de tendresse. Léger comme une brise et puissant comme un coup de vent qui vous emmène et vous malmène avec les personnages.
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Je compris ainsi que le consul du Japon avait tenu des propos mensongers en m'expliquant que les diplomates d'aucune nation au monde ne pouvaient intervenir dans les affaires juridiques d'un autre pays.
Si jamais nous devions faire face au pire, j'étais déterminée à aller voir mon frère tous les jours, pleurer avec lui, passer le plus de temps possible à ses côtés.
C'est aussi pourquoi, un peu plus tard, tu ne peux pas réagir face à Kaoru tout près de toi dans la salle des visites, ni percevoir sa voix. Tu ne la regardes pas.
Une seule fois tu as essayé de peindre pendant un trip. C'est la seule fois où, sans que tu saches pourquoi, l’héroïne a eu un effet excitant. De nouveau tu t'es senti peintre. Tu as préparé du papier, tes aquarelles et t'es mis au travail. Tu étais décidé à ne pas te laisser intimider par l'ange. Tu as trempé ton pinceau dans la couleur et tracé un premier trait. Puis une forme. Mais très vite tu as le sentiment que c'était complètement inutile. Que la forme qui naissait au bout de ton pinceau n'avait aucun sens. Qu'il valait mieux qu'il n'y ait pas de forme. Les choses sont prisonnières des formes, c'est pour ça qu'elles ne connaissent pas le bonheur. ll valait mieux sortir des formes. Il valait mieux que la pierre quitte ce qui faisait son enveloppe extérieure, glisse en dehors et se fonde dans l'air. Qu'elle entre dans l'eau, ne fasse plus qu'un avec elle. Sans les contraintes de la forme les choses seraient libres. C'est ce que tu voulais peindre.