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EAN : 9782882504340
213 pages
Noir sur blanc (01/09/2016)
2.55/5   11 notes
Résumé :
« Ne t’intéresse pas à la politique, ne lis pas les journaux, n’écoute pas la radio, ne les laisse pas te baiser, ne va pas sur Internet, ne vote pas aux élections, ne soutiens pas la démocratie… »

Le jeune narrateur de Anarchy in the UKR, attachant et un peu paumé, est sans cesse en mouvement : il parcourt le pays en train, en bus ou en stop, à travers les paysages de friches industrielles de l’Ukraine postsoviétique. Dans une sorte de pèlerinage ét... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Il me reste trois jours pour venir à bout de ce livre et je sais que je n'y parviendrai pas. Je suis péniblement parvenue à la page 70 et j'ai préféré arrêté les frais. Donc, autant vous donner tout de suite mon ressenti.

J'avais choisi ce récit dans le cadre de l'opération "Masse critique" en espérant retrouver en version ukrainienne l'esprit de "Anarchie au Royaume-Uni" de Nik Cohn.

Là où Nik Cohn évoquait son enfance mais surtout ses rencontres avec les oubliés de la société britannique, Serhiy Jadan nous parle de ses voyages, des étapes dans des lieux sordides, de ses cuites, de ses fumettes, de ses rencontres furtives.

Je m'arrêterai sur Nik Cohn, en soulignant son empathie et la profondeur de ses portraits.

Serhiy Jadan, lui, est plus superficiel. Il dénonce certains travers par le biais d'énumérations. le récit (pour le peu que j'en ai lu) est décousu, superficiel et très autocentré. Il y avait pourtant matière à faire quelque chose de structuré et d'instructif pour un lectorat étranger qui ne connaît pas l'Ukraine.

Rien à dire sur la traduction, mais hélas il faut que le contenu du livre soit digne d'intérêt et ici, ce n'est pas le cas.





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Voilà un livre compliqué à expliquer, et aussi compliqué à vraiment aimé. J'en ressort donc avec un avis mitigé. Trés mitigé même…

Serhiy Jadan revient ici sur sa vie, et à travers ça sur sa vision de l'Ukraine, son pays. Une vision sombre puisque le pays n'est pas dans sa meilleure phase, qu'il tente de faire passer dans un texte bancal. En effet, son cible est ici fait de beaucoup d'énumérations, ce qui n'est pas la meilleure des solutions car on se détache rapidement des longues listes. Divisé en différentes partie non chronologique et qui abordent différentes parties de sa vie, le livre semble alors bien trop long et ne méne pas vers grand chose. C'est d'ailleurs surement son but. Malheureusement, si l'auteur commence par aborder frontalement son sujet (Un systéme anarchique en Ukraine ?), il le délaisse puis part un peu dans tout les sens. le résultat, c'est que certains chapitres sont trés intéressant alors que d'autres nous laisse de marbre. Tout ça pour donner au final une autobiographie pas forcément passionnante, prenant le contrepied du livre qui nous dis un moment que « Les biographies des auteurs sont souvent plus intéressantes que leurs oeuvres »… Pour ma part, j'ai ici été déçu…

Il est à noter cependant que l'oeuvre est suivi de Journal de Louhansk, du même hauteur, qui constitue plus en une reflexion sur le concept de liberté, encore une fois au travers des propres expériences du bonhomme. je me suis d'ailleurs assez retrouvé dans ses propos sur les 30 petites pages qui le compose. Ce qui ne suffit pas mais c'est toujours ça de pris…
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J'ai été globalement déçu par ce livre.


Le résumé faisait miroiter un voyage atypique en Ukraine, par trains et par bus, à la rencontre de ce peuple généreux et de cette culture si riche. Un "pélerinage éthylique sur les lieux de l'anarcho-communisme", tout un programme!


J'y ai surtout trouvé un récit très inégal. Quelques chapitres sont sympatiques, comme le Stade, La Poste ou le match de foot en pleine nuit, mais ils sont trop peu nombreux. Pour le reste, beaucoup d'histoires plutôt quelconques et de digressions hasardeuses. Quant au style de l'auteur, il m'a laissé assez indifférent.


Le livre se conclut par "Le journal de Louhansk", un écrit de moins de 30 pages rédigé au printemps 2014, au moment ou le conflit dans l'est du pays prenait de l'ampleur. Là encore, la quatrième de couverture promettait "une prose jubilatoire, explosive et drôle". Mais après avoir croisé deux ou trois séparatistes à un contrôle et quelques civils en ville, l'auteur se lance dans des réflexions sur la liberté et les responsabilités de chacun à son encontre. Et l'intérêt retombe rapidement. Dommage.
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Le livre est une réflexion existentielle et désenchantée sur ce qui reste des mouvements de vie les plus divers : L'URSS, l'anarchie, le punk, l'enfance, la gnôle, le sexe médiocre, la vie elle-même et ses courants d'air morts.

Cet aspect décousu constitue la sève et la faiblesse de ce livre, ponctué hélas de phrases interminables qui peinent à fixer les échos pourtant vifs que Serhiy Jadan fait résonner, en ponctuant son texte de délires musicaux parfois pénibles à suivre.

Néanmoins, au détour de ses pages se proposent parfois des idées riches et épaisses, une matière vive sur laquelle méditer, qui peine toutefois à faire corps avec le lecteur, puisque tout y est par essence errant et zonard.
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« Anarchy in the UKR», traduit par Iryna Dmytrychyn (2016, Noir sur Blanc, 368 p.). Mi roman, mi journal de voyage dans le Donbass, après la révolution de Maïdan. Unes une sorte de pèlerinage très éthylique sur les lieux de l'anarcho-communisme et les friches industrielles de l'Ukraine postsoviétique. Un regard désabusé de la fin du communisme « Ne t'intéresse pas à la politique, ne lis pas les journaux, n'écoute pas la radio, ne les laisse pas te baiser, ne va pas sur Internet, ne vote pas aux élections ». Ou encore « Je n'ai jamais été intéressé par la politique, à l'exception des cas où elle se glissait sous ma porte à l'intérieur de mon logement et commençait à puer dans ma cuisine, alors je me penchais sur elle, en fait, je voulais savoir comment m'en débarrasser ».
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
De manière générale, retourner dans les endroits où tu as grandi, c’est comme revenir dans un crématorium où on t’a déjà brûlé une fois.
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Je n’ai jamais été intéressé par la politique, à l’exception des cas où elle se glissait sous ma porte à l’intérieur de mon logement et commençait à puer dans ma cuisine, alors je me penchais sur elle, en fait, je voulais savoir comment m’en débarrasser.
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