Premier livre traduit en français d'un auteur parait-il très connu en Angleterre.
Classé par les éditeurs dans les polars, il y a certes un côté " noir", mais ce n'est pas du tout le côté le plus intéressant du roman. Loin de là. C'est même très très poussif, ai-je trouvé, comme si l'auteur avait cru nécessaire de rajouter une intrigue policière à une histoire qui n'en avait pas vraiment besoin. L'histoire d'une vieille anglaise qui vit de la vente de quelques tableaux peints par sa soeur.Ces tableaux trouvent des amateurs dans l'Angleterre de la fin des années 90. Enfin, pas tous les tableaux, les paysages n'ont aucun intérêt, ce que les clients recherchent, ce sont les portraits de certains personnages , bons amis de sa soeur, et aux noms restés célèbres comme Goering, Himler, etc.
C'est l'occasion pour cette anglaise de parler ( Ishiguro l'avait déjà très bien fait dans Les vestiges du jour) d'un sujet assez tabou, et en tout cas très politiquement incorrect dans ce roman bien documenté, la collaboration de la grande bourgeoisie anglaise avec le nazisme.
Oswald Mosley et compagnie.
C'est une passionnante relecture de l'Histoire, vue du côté des perdants de cette guerre, des différents engrenages, et des choix de certains.
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