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EAN : 9782366510041
265 pages
Paul&Mike, éditeur libre (13/02/2012)
3.62/5   16 notes
Résumé :
Né quelque part entre l'année où Marilyn dit adieu à Monroe et la première crise du pétrole, Jean-Fabien est le croisement improbable de deux ingénieurs. Ç’aurait pu donner un truc intelligent, genre Einstein au carré, mais non, la consanguinité ne produit rien de bon. En l’occurrence, elle a donné Jean-Fabien. On ne réussit pas une recette à tous les coups, même avec les meilleurs ingrédients.

Jean-Fabien est écrivain. Enfin, disons qu'il voudrait bi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je suivais le blog de cet extraterrestre (vous voyez que finalement, y'a de la SF… ou pas) depuis… il venait de le créer, en fait. Bon, j'ai peut-être zappé son actualité pendant quelques mois avant d'y revenir très régulièrement. Mea culpa.
Bref, le « journal » en question m'intriguait. de part son titre, qui m'interpellait étrangement, et puis parce que le Jean-Fabien, il a vraiment un humour qui détonne ! Il suffit de lire un seul article (au choix, y'en a assez) sur son blog pour s'en apercevoir.

Jean-Fabien s'est déjà présenté. Bien, alors il parle de quoi, ce bouquin ?
Hé bien, de la vie trépidante de JF. de son idée lumineuse de devenir écrivain. du blog qu'il alimente de billets sur sa façon d'écrire, ou plutôt d'essayer d'écrire… ou encore de chercher sa muse.
Le truc puissant, c'est que ces billets de blog présents dans le bouquin le sont également sur son vrai blog ! -> par là.

Je me suis ainsi rendue compte assez vite que j'avais déjà lu ces billets (pas tous, mais un bon tiers au moins) lors de leur publication in real life, comme on dit. Enfin real… ou presque.

Entre deux billets, JF nous raconte sa vie au boulot. Ceux qui ont déjà travaillé dans une multinationale y reconnaîtront pas mal de petits détails qui sont pareils dans toutes les grosses boîtes. le tout évidemment saupoudré de l'humour typique de JF. Parfois un peu lourd et trop caricatural, certes, mais c'est tout le charme de Jean-Fabien.

Le coup du blog sur l'Internet auquel nous avons tous accès autrement qu'à travers notre imagination de lecteur, c'était déjà puissant. le truc surpuissant, c'est que dans ces mêmes billets (repris donc dans « le journal d'un écrivain sans succès ») l'auteur parle du roman que Jean-Fabien (le personnage, pas l'auteur… vous me suivez ?) est en train d'écrire. Un livre au thème complexe et difficile à traiter : les femmes.

Ce livre, « La perspective du primate« , vient de sortir début janvier 2014.

Oufti.

Monsieur créateur de Jean-Fabien… dis-moi, dans la vraie vie, tu serais pas directeur Marketing plutôt qu'ingénieur informatique ? Parce là, franchement, c'est du lourd. C'est… c'est… nom de dieu c'est un coup remarquable !

Le journal d'un écrivain sans succès, ce n'est pas un livre coup de coeur. Ce n'est pas un livre aux multiples intrigues habilement entre-mêlées, il n'y a pas de grande philosophie (quoique ?) mais une plume acérée qui, si elle ne fait pas toujours rire, vous donne au moins le sourire.

Ce n'est pas un coup de coeur de lecture, mais ce livre restera à jamais gravé dans ma mémoire pour ce coup marketing théâtral. Et puis j'ai passé un agréable moment de lecture tout de même. D'ailleurs, si un jour j'ai le plaisir de croiser Jean-Fabien (ou son créateur, plutôt) sur un salon, La perspective du primate finira plus que probablement dans ma pile à lire.

Tant que j'y suis, tout blogueur qui en fait la demande par email (voir blog de JF) peut recevoir son livre gratuitement en l'échange d'une critique (qu'elle soit positive ou non). Et ce n'est pas parce que j'en ai profité que la mienne est positive. Que cela soit dit.
Lien : http://lamagiedesmots.be/le-..
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Alors que la plupart des critiques sur ce roman sont élogieuses et qu'il a gagné un prix littéraire, sa lecture m'a plutôt laissée perplexe.

Le thème de l'écrivain qui partage sa réflexion sur le travail d'écriture a déjà été abordé mille fois et je ne vois pas ce que ce roman-ci apporte de plus au sujet. À certains moments, il m'a fait penser à Comment je suis devenu un écrivain célèbre de Steve Hely. Là aussi, le héros, écrivain en herbe, s'interroge sur les éléments qui font le succès d'un roman et recherche la recette miracle (lectorat visé, choix du titre, thèmes à aborder…), l'objectif final étant de profiter de l'aura qu'a l'écrivain auprès de la gent féminine pour (re)trouver la femme de sa vie. Si la forme est un peu différente, le fond est identique.

Au niveau de la forme, l'auteur a tout misé sur le ton humoristique. Et si j'ai bien aimé le côté décalé, loin du politiquement correct, je dois bien avouer qu'à force, on se lasse un peu de ce mode de narration qui, certes, fait sourire mais qui alourdit aussi le récit inutilement. Et même si nous vivons à l'ère numérique, est-il nécessaire de nous faire lire des copies de pages de blog, de mails ou de sms ? de nouveau, d'autres auteurs l'ont déjà fait précédemment…

L'idée des deux récits parallèles (le monde de l'entreprise et la rédaction du roman fictif) aurait pu être intéressante s'ils avaient réellement été complémentaires. Or, si les deux parties se frôlaient parfois, elles ne se nourrissaient jamais vraiment l'une l'autre, ce qui donne l'impression finale d'avoir lu deux histoires totalement indépendantes.

Un roman pour lequel j'avais un apriori positif, qui se lit rapidement mais qui, à la réflexion, est dispensable.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Jean-Fabien est ce qu'on pourrait appeler un écrivain raté. Après plusieurs tentatives d'envois de manuscrits dans diverses maisons d'édition, toutes revenues négatives, il se pose des questions. Et puis décide de tenir un blog. C'est pas mal ça un blog, pour pouvoir discuter et se mettre en relation avec ses lecteurs facilement ! En plus de ce hobby, Jean-Fabien est informaticien et va chercher à séduire en se servant de son (futur) statut d'écrivain…
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, tout en autocritique et décrivant avec beaucoup de comparaisons humoristiques son cheminement vers l'oeuvre ultime. Son côté très deuxième degré et provocateur (quel macho !)m'a beaucoup amusée. Mention spéciale à son seul pote, Franck, qui est vraiment un loser dans toute sa splendeur ! Un roman 2.0 bien divertissant.
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Jean-Fabien, ingénieur informaticien voudrait être écrivain. Plus qu'écrivain, il veut être un écrivain reconnu. Malheureusement les éditeurs ne sont pas séduits par sa prose, c'est le moins qu'on puisse dire. Il reçoit une lettre d'un éditeur, pour une fois personnalisée et manuscrite. le grand jour serait-il arrivé ? Hélas, cette lettre est encore plus virulente que les autres.

« Je vous en conjure donc : croyez-moi si je vous dis que vous êtes à la littérature ce que le hachis Parmentier Findus est à la grande cuisine. »

Après un moment d'abattement, Jean Fabien décide de réagir. Pour continuer à écrire, pour avoir des lecteurs, se faire connaître il décide d'ouvrir un blog dans lequel il parlera de lui, de ses expériences.

La suite de ma chronique, sur le blog. Lien ci-dessous
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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Le personnage principal voudrait bien avoir des potes et surtout une copine et semble penser que le meilleur chemin pour y arriver est d'être un auteur à succès. D'autres pensées tout aussi clichées et machistes émaillent le texte mais heureusement, il a un humour décapant qui le rend attachant.

Voilà ce que je pourrais un peu qualifier d'OVNI littéraire, le genre de livres qui sort de l'ordinaire et qu'on ne lit pas souvent, rafraîchissant et en même temps proche de nous. Je suis passée tout près du coup de coeur...
Lien : http://alchimiedeslivres.blo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Être écrivain, c'est avant tout un état d'esprit. C'est avoir la conviction de son utilité, vouloir partager avec ses contemporains et les générations futures ses pensées, ses sentiments, ses ressentis. J'ai toujours été fasciné par l'effet que procure la rencontre avec un artiste. Je ne parle pas bien sûr de l'artiste de renommée internationale à côté de qui on se retrouve assis au resto, et qui ne cache pas sa lassitude de ne pouvoir disposer de quelques instants de tranquillité. Non, je fais référence à cette aura, à ce magnétisme que dégage le créatif, aussi insignifiant soit-il sur l'échelle du prix littéraire...

Avant, en soirée, je me présentais ainsi : « Bonsoir (oui, on est en soirée), Jean- Fabien, Chef de Projet. » En insistant bien sur le Chef, plus explicite que le Projet – qui peut signifier à peu près tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi). Alors que Chef, ça interpelle, ça sonne comme Chef de Rayon, ou Chef de Gare. Ça inspire un respect teinté de méfiance, voire de crainte. Il y a là-dedans du Caporal-Chef, de l'autorité et de la compétence. Mais bon, comme à peu près tout le monde aujourd'hui se présente comme Chef de quelque chose ou Responsable du reste, ce n'est plus tellement discriminant.

Depuis que j'ai découvert le potentiel érotique de l'écrivain (voir la première partie, merci de suivre), je sais que je veux le devenir. L'honnêteté réclame donc que je me présente comme tel. Mentir à une femme me ferait trop mal, d'autant que la gent féminine possède ce pouvoir aussi inutile qu'irritant de tout percevoir, repérer une tâche de gras sur une chemise fraîchement achetée, sentir le parfum de ta secrétaire sur ta peau, et se rappeler une promesse faite il y a deux ans, trois mois, cinq jours, trois heures, deux minutes et quinze secondes.

Désormais, lorsqu'une femme s'approche et me demande « et toi tu fais quoi dans la vie ? », je décoche, l'air détaché : « Moi ? J'écris... »
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Comme souvent à l'heure où l'on hésite entre la panne d'oreiller et l'abandon du rasage pour grappiller deux fois soixante secondes, c'est avec l'enthousiasme d'un cochon avant la saignée que je me force à me rendre sur le lieu de mon gagne-pain.

Écrivain la nuit, ingénieur le jour. Tout un programme.

En parlant de programme, c'est justement de ça dont il est question. A en croire ma fiche de poste, mon job consiste à pondre des lignes. Belle ironie.
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Mon chef s appelle Michel.Il est une sorte de cousin éloigné de l aspirateur sans sac: de nombreuses choses rentrent mais on se demande quand même où elles finissent.
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