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EAN : 9782372450331
104 pages
PerspectivesArt9 Editions (01/06/2017)
3.72/5   103 notes
Résumé :
Stop au harcèlement de rue: "Chatte à talon !"
Des mots crachés comme ça. A son passage.
Mais elle a fait semblant de ne rien entendre. Comme toujours. Avec le recul, ce n'est pas grand-chose… Elle pourrait même trouver la formule assez drôle. Sauf qu'"Elle", c'est Anaïs, Mahé, Zoé, Julie...
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 103 notes
Silencieuses, ces jeunes femmes l'étaient jusqu'alors. Cette bande dessinée destinée à un public d'adultes et d'adolescents, sensibilise et dénonce le harcèlement de rue. Incontestablement d'actualité, » Silencieuse(s) « est parue en 2017 aux éditions Perspectivesart9. Sous la plume de Salomé Joly et les illustrations de Sibylline Meynet, le lecteur suit les histoires croisées de plusieurs jeunes femmes, victimes de ses comportements et paroles déplacées de la part des hommes.
p. 17 : » – Soulève ta jupe ! Hé !! Soulève ta jupe j'ai dit ! «
Elles sont étudiantes, elles sont jeunes, elles sont belles, mais elles sont surtout des femmes. Et en tant que telles, elles sont les inlassables cibles du harcèlement de rue. Anaïs, Zoé, Julie, Lana, Agathe, etc… sont âgées de 16 à 35 ans et vivent en France, en Belgique et en Suisse. Ces témoignages sont inspirés de faits réels, et chacune des lectrices se reconnaîtra dans ces situations, malheureusement banales, mais non moins graves. A la terrasse d'un café, dans le bus, dans le métro, ou tout simplement dans la rue, au vue et au su de tous, le harcèlement est là.
p. 42 : » Je me suis fait harceler, tout le monde a vu la scène dans le métro, mais personne n'a rien fait, aucune réaction… «
Phénomène de société intemporel et universel, le harcèlement de rue a longtemps été tu. C'est ainsi que la grand-mère de l'une des protagonistes raconte qu'à son époque déjà, les femmes devaient non seulement y faire face, mais également faire profil bas. Aujourd'hui, les femmes n'ont plus la même influence dans les espaces publics. Si dans cette bande dessinée certaines femmes adaptent leur comportement ou leur tenue vestimentaire en fonction des lieux qu'elles vont traverser, d'autres au contraire se rebiffent et s'imposent.
Cet ouvrage est avant tout la dénonciation de la banalisation de ces comportements inacceptables et intolérables, que la société peine à endiguer. Non seulement les auteures de cette bande dessinée nous montrent l'inaction des témoins de ce genre de scènes, mais bien pire encore, certains le cautionne, prétextant la volonté de la femme de toujours vouloir se positionner en tant que victime !
p. 74 : » Mais les filles qui se font suivre, c'est pas non plus pour rien. Il y a bien quelque chose derrière… leur tenue par exemple. Les femmes sont de plus en plus paranos. Elles croient que le monde entier, surtout les hommes, leur en veulent… «
Preuve en est que le chemin sera encore long avant une prise de conscience et un réel changement des mentalités… masculines ! En tout cas, ce livre a pour vocation d'amener à la prise de parole et d'inciter à la discussion. Les femmes ainsi victimes de ces comportements doivent avant déculpabiliser devant une société léthargique et non efficace face à ce problème. Ce sont des actes qui ne sont pas anodins, et ici, dans ce livre, il en explique les conséquences psychologiques sur les victimes.
p. 101 : » Nous ne sommes pas coupables. Nous sommes victimes. «
Le thème abordé est très fort et engagé. Les illustrations colorées dans des tons mauves-orangés contrastent habilement avec la gravité du sujet. le harcèlement de rue est rarement présent dans la littérature et d'autant plus dans les albums illustrés. le pari était risqué de rendre crédible le témoignage de ces femmes dans un ouvrage aussi court et où les paroles sont réduites par la force du format. C'est un ouvrage qui mériterait de se retrouver notamment dans toutes les bibliothèques et CDI des établissements scolaires, en accompagnement d'un débat encadré.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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L'histoire d'un groupe de jeunes femmes victimes de harcèlement de rue.
Si les goujats et autres pervers ne sont pas récents, cette BD appuie sur une partie "arriérée" de la population / société qui accepte ou favorise ces comportements. Des injonctions religieuses plaçant "la barbe" au dessus de la femme, aux familles des victimes préconisant la retenue et l'autocensure comportementale ou vestimentaire, en passant par la victime elle-même, prête à toutes les parades pour éviter de subir à nouveau (croyant d'ailleurs à tort "provoquer") brimades ou remarques, gestes non consentis ou violences physiques. Changer d'habits ? Changer de trajet ? Changer de comportement ? Là n'est pas la solution. Ces jeunes femmes vont faire bouger les mentalités (quelle utopie..) en se regroupant et en faisant front.
Cette BD pourra permettre de libérer la parole auprès des jeunes gens, et de faire comprendre aux uns qu'il convient de respecter autrui, aux autres que ces comportements tombent sous le coup de la Loi et doivent être refusés et signalés.
Un tome que j'ai tout de même trouvé un peu geignard et caricatural, mais le message passera sans problème.
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Dans cette BD, aux douces teintes qui tranchent avec le fond, l'autrice évoque, à travers différentes femmes qui pourraient être vous, votre soeur, votre cousine, votre amie, le harcèlement de rue. Cette violence faite aux femmes au quotidien, cette violence qui les oblige à rester que le qui-vive, à rentrer chez elles en urgence pour se changer et éviter les sifflements (en vain d'ailleurs puisque le problème n'est jamais la tenue, mais bien le comportement de certains hommes), qui les fait douter de cet achat plaisir qui engendre des « chattes à talon » sur leur passage… Cette violence du quotidien orchestrée par des hommes qui estiment légitime de se frotter dans le métro à une femme, de la suivre dans la rue, de la harceler pour obtenir son numéro, de l'insulter, et de la siffler comme un maître qui appelle son animal…

Un harcèlement de rue déjà affreux à subir mais dont la force est décuplée par cette difficulté à en parler autour de soi. Car dans cette culture du viol omniprésente, il est coutume d'entendre les gens, souvent des hommes, parfois des femmes qui ont intégré la misogynie ambiante, justifier tous ces comportements déplacés en rejetant la faute sur les femmes ! Accuser la victime, justifier le coupable… Une tradition un peu trop présente dans notre société et qui est dénoncée ici avec beaucoup de justesse. En tant que femme, j'ai ressenti une telle indignation devant ces scènes intolérables, mais des scènes tellement banales, des situations auxquelles chaque femme assistera au moins une fois dans sa vie et dont elle sera la victime.

À cet égard, Silencieus(e)s est le genre de livre qui me semble indispensable pour libérer la parole, pour montrer à chaque femme qu'elle n'est pas seule et que le harcèlement de rue n'est pas, contrairement à ce que certains aimeraient leur faire croire, leur faute. J'ai également trouvé très intéressante la manière dont les femmes de ce livre s'entraident, s'écoutent et se soutiennent, tout comme le choix de l'autrice d'inclure des hommes bienveillants et à l'écoute des témoignages de leur amie, de leur petite amie, de leur fille…

Parce que ce n'est qu'en sensibilisant tout le monde qu'on pourra espérer faire un jour bouger les choses, je vous conseille de lire et partager cette BD autour de vous ! Accessible, elle dénonce en images, et par l'exemple, un problème de société qui touche les femmes, mais qui nous concerne tous.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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le livre que j'ai lu s'intitule Silencieuses, c'est une bande dessinée écrite par Salomé Joly et illustrée par Sibylline Meynet en 2017. Cet ouvrage traite du harcèlement de rue subit par les femmes. On va suivre la vie de plusieurs filles : Anaïs, Mahé, Zoé et Julie. L'auteur a fait le choix de présenter son oeuvre comme un journal intime.
Pour commencer, j'ai bien aimé le fait que ça soit deux femmes qui se tiennent derrière la BD car je pense qu'une femme est plus apte à parler des problèmes rencontrés par d'autres femmes. de plus on rencontre plusieurs jeunes filles au cours du récit, cela nous montre que le harcèlement touche toutes les femmes et non quelques-unes. Ce livre nous permet aussi d'observer les différentes réactions de la gente masculine face à ce harcèlement (compréhensifs, choqués, indifférents, …). Pour finir les points positifs je trouve que parler de ce harcèlement à travers une bande dessinée sensibilise plus de monde : les hommes, les femmes, les adolescent(e)s, …
Ensuite, je n'ai pas trouvé de points négatifs ou des choses qui me dérangeaient néanmoins ; cette BD se focalise uniquement sur le harcèlement de rue alors qu'il en existe beaucoup d'autres et pas seulement envers les femmes (sexisme, racisme, homophobie, etc). Je pense que c'est un choix de la part de l'auteure.
Pour finir, cette bande dessinée a un message symbolique de par son titre, nous ne devons pas garder ce qu'on subit pour nous, il faut s'exprimer et en parler avec nos proches, nos amis, … Et surtout nous ne devons pas rester SILENCIEUX ou silencieuses.

Salomé
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Ne restez pas silencieuse(s) face au harcèlement de rue.
Silencieuse(s) c'est l'histoire de quatre filles qui sont Anaïs, Mahé, Zoé et Julie. Elle racontent le harcèlement de rue qu'elles vivent au quotidiens sous forme de journal intimes, ce qui permet de mieux retranscrire le mal-être que vivent les personnes victimes de harcèlement.
Personnellement, j'ai apprécié ce livre. J'ai aimé le fait que ça parle de harcèlement de rue dont sont victimes de nombreuses femmes. En effet je trouve que c'est un sujet peu abordé dans notre société. Et le fait que Salomé Joly en parle sous forme de bande dessinée est un moyen de mieux aborder le sujet, car cela permet de faire prendre conscience plus facilement de ce problème et de faire réagir les gens. De plus je trouve que c'est plus simple à lire qu'un roman mais j'ai également aimé les dessins. Avec ce livre on parcourt l'histoire de quatre filles, chacune raconte leur histoire et comment elles ses sont faites harcelées. On se rend compte finalement que peu de personnes réagissent face à ça. Par exemple, un moment dans la bande-dessinée, une des personnages se fait agresser verbalement dans le métro par un homme et personne ne réagit, cela montre que dans notre société actuelle, les gens font comme s'ils n'avaient rien vu au lieu de venir en aide, ils ne réagissent pas, et ce livre nous fait réellement prendre conscience de cela. On constate aussi que certaines personnes trouvent ça normal en disant même que c'est à cause de nous, les filles, car elles trouvent que si on est victimes de harcèlement, c'est parce que on l'a cherché à cause de notre manière d'être habillée, coiffée, maquillée. Grâce à ce livre nous prenons conscience du harcèlement et que face à ça, il ne faut pas rester silencieuses, il faut en parler autour de nous, à nos proches, à nos amis. En parler est la seul solution pour sortir de ce fléau et de permettre aux gens de faire comprendre, que se qu'on vit n'est pas normal et qu'on a le droit de s'habiller comme on veut sans être insultée de ce qu'on n'est pas. Évoquer ce sujet permettra à d'autres personnes qui sont victimes, de prendre confiance en elles pour qu'elles en parlent mais aussi qu'elles voient qu'elles ne sont pas seules, que d'autre personnes sont là pour les soutenir. J'ai apprécié ce livre pour ce qu'il m'a transmis et je trouve que le titre est bien choisi. La plupart des personnes restent silencieuses alors qu'elles sont victimes, mais aussi ce titre veut dire de ne pas rester silencieuses et d'en parler.
C'est un livre que je recommande, car il fait prendre conscience sur un sujet qui finalement est très présent mais peu abordé.

Nazli
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Silencieuse(s) : mais pourtant ahurissant

Silencieuse(s) est une bande dessinée qui parle du sujet du harcèlement de rue. Dans cette histoire, nous pouvons suivre l’histoire de quatre jeunes filles qui s’appellent Anaïs, Julie, Zoé et Mahé. Salomé Joly a décidé de présenter son histoire comme dans un journal. Vous pourrez connaître à travers cette histoire les différents points de vue et le ressenti des personnages.

J’ai trouvé l’histoire de cette bande dessinée triste. Je me dis que le cas de ces jeunes filles n’est pas qu’une fiction. Des femmes ordinaires vivent ça au quotidien et qui, pourtant, ne disent rien… A chaque histoire, à chaque personnage, nous pouvons voir les différentes attitudes que ces personnes ont vis-à-vis de ce harcèlement. Et j’ai eu a chaque fois la même réaction : « pourquoi n’en parle-t-elle pas ? ». En le lisant, c’est la première réaction qui m’est venue. Seulement, ce n’est pas si simple d’en parler puisqu’un sentiment de honte remonte en elles et il leur est impossible d’exprimer ce qu’elles ressentent. Je conseille ce livre à toutes les personnes qui aimeraient prendre conscience de la gravité des actes des harceleurs et qu’ils réagissent contre ou en témoignant pour la dénoncer.

Mathilde
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« Silencieuses », les aventures indésirées et subies de huit femmes, qui nous prouvent l'importance de parler, de dénoncer.

Cette BD a pour auteure Salomé Joly et pour dessinatrice Sibylline-Meynet.
Anaïs, Mahé, Zoé, Julie, Lana, Agathe, Marion et Solène. Voici les noms des huit jeunes femmes dépeintes dans cette œuvre. Ces huit jeunes personnes ont toutes des différences; que ce soit d'ordre physique, de vocations professionnels ou encore de centres d'intérêt. Pourtant, ces jeunes femmes ont le point commun d'avoir fait l'expérience du harcèlement de rue, ou bien de situations qui s'en approchent fortement. Dans cette BD, ces huit personnages féminins au profils différents vont devoir apprendre à dénoncer ce qu'elle subissent quotidiennement, ne pas avoir peur d'en faire part, ne pas en avoir honte, ne pas prendre ces situations comme le lot quotidien de toutes femmes.

J'ai aimé tous les aspects de cette BD, du propos dénoncé à la manière dont les personnages sont reliés et l'esthétique de l'univers mis en place, tout m'a énormément plu.
Commençons par l'esthétique de l’œuvre dont les couleurs sobres mais marquées apportent un véritable style à l'histoire, et donne une ambiance bien encrée à cet univers.
Pour donner un exemple de l'intelligence de l'utilisation des couleurs, je pourrais parler du traitement du rouge, utilisé pour décrire le danger. Dès que les tons deviennent rouges ou rosés, cela veut dire que nous sommes en train de constater que la jeune femme sur laquelle l’histoire se concentre au moment-même, vit la situation qu’elle aura à dénoncer plus tard, à sa manière.

Continuons d’ailleurs sur cet aspect-ci du livre : la transition des personnages. J’ai trouvé très agréable la manière dont chacun des profils des femmes sont amenés : l’une est mentionnée de manière toujours différente, vers la fin de l’histoire d’une autre (ce qui veut dire qu’elles se connaissent), et celle mentionnée sera la suivante dont on pourra suivre l’aventure. En plus de la fluidité que ces transitions apportent à l’œuvre, j’ai aimé le fait qu’elles amènent cette couche de lecture implicite, qui porte un message profond et dur lorsqu’on y réfléchi : toutes les femmes que nous connaissons, de près ou de loin, a eu a subir au moins une fois le harcèlement de rue. Cependant, ce système transitif est abandonné quand on passe de Julie à Lana et de Lana à Agathe, pour être finalement repris quand on passe de Agathe à Marion. C’est là la seule chose que j’ai trouver dommage, car cela laisse Lana comme « seule » au milieu de ces filles, et que cela provoque une coupure assez illogique dans le système de narration.

Finissons à présent sur l’aspect le plus important de cette œuvre littéraire : l’information et le message qu’elle apporte. Si je devais décrire cette BD en un mot, je dirais qu’elle peut être utile ; utile à toutes les femmes ou personnes à qui les situations décrites sont arrivés, et qui n’ont pas su comment réagir, pas su comment en parler, gardant un sentiment de peur ou de honte. Utile également à toutes les personnes à qui une situation similaire n’est jamais arrivée (la gente masculine étant la plus chanceuse), et qui ne sont donc pas vraiment informées sur le ressenti que peuvent avoir les gens qui subissent ceci quotidiennement. Car il est dur de comprendre et de compatir lorsqu’on n’en a pas fait l’expérience. Il est dur d’apprendre à se poser dans un statut de victime lorsqu’on à honte ou lorsqu’on est porté fautif. Et il est tout particulièrement dur de dénoncer ces situations comme quelque chose d’anormal, quand celles ci se passent tous les jours, partout dans le monde pour presque tout le monde.
Le harcèlement de rue est rentré dans le quotidien des femmes, ce qui fait que certaines d’entre elles ne cherchent même plus à parler de cela comme quelque chose qu’elles n’auraient pas à subir, parce qu’après tout, qu’est-ce qu’on peut y faire ?
Ce livre confirme et apprend qu’il nous restera toujours le droit de parler et de dénoncer, le droit de dire que nous ne sommes pas d’accord et que ce n’est en aucun cas de notre faute.
Je recommande cette œuvre car elle est bien écrite, car sa narration est agréable, car les personnages sont touchants et que son esthétique est réfléchie et originale.
Mais surtout, je recommande cette œuvre à toutes celles et ceux qui n’ont pas réussi à parler, et à toutes celles et ceux qui n’ont pas réussi à comprendre, lorsqu’on a tenté de leur parler.
Coline Laget, seconde 13.
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critiques presse (1)
Auracan
10 juillet 2017
Cette banalisation, insidieuse, du harcèlement de rue est le sujet de cet album très particulier de Sibylline Meynet et Salomé Joly publié par la jeune maison d'éditions helvétique Perspectives Art 9.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Y’a un mec qui m’a suivi dans le métro… Il ne voulait pas me lâcher, il m’a touché, il m’a demandé mon prénom et mon numéro une dizaine de fois…
Bref, je me suis fait harceler, tout le monde a vu la scène dans le métro mais personne n’a rien fait, aucune réaction…
Kadija
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"Ce serait bien que vous compreniez que j'aimerais m'habiller, me coiffer,me maquiller comme je veux, sans que tous les mecs pensent que c'est "open" !"
(Alicia)
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Votre sexe n'est là que pour la dépendance.
Du côté de la barbe est la toute-puissance.
Bien qu'on soit deux moitiés de la société,
Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité :
L'une est moitié suprême et l'autre subalterne,
L'une en tout est soumise à l'autre qui gouverne.
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Je suis choqué que ces pervers existent. Vous les filles, vous n'avez vraiment pas de chance…

Salomé
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Je vois. Bon, je parle pas de toi Marion, je ne veux pas que tu te sentes visée...
Mais les filles qui se font suivre, c'est pas non plus pour rien.
Il y a bien quelque chose derrière... leur tenue par exemple.
(...)
Et puis quand on vous fait un compliment, vous prenez ça comme une agression.
(...)
- [Marion] Je veux pas casser l'ambiance, mais on est d'accord : Paul est un gros misogyne ?
- [sa mère] Oui, on peut dire ça comme ça, oui...
- [son père] Ses propos m'ont choqué. C'était très gênant.
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Vidéo de Salomé Joly
Silencieuse(s) la BD qui dénonce le harcèlement de rue, sa scénariste Salomé Joly est l'invitée de M le Mag de la rédac.
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