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EAN : 9782702431542
283 pages
Le Masque (06/04/2005)
1.5/5   2 notes
Résumé :

Le commissaire Joubert est en congé maladie pour une mauvaise entorse, et tourner en rond dans son appartement ne lui vaut rien de bon. Il s'adonne alors à une de ses occupations favorites, la lecture des faits-divers. Une succession de suicides de femmes à travers la France et à intervalles réguliers l'intrigue. Il contacte alors sa jeune assistante afin de commencer une enquête qui, il en est sûr, va les mener tout dro... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il se tournait et retournait, emberlificoté entre les draps.
Son lit suspendu ballotait comme une barque un jour de grand vent.
Las de chercher le sommeil, il alluma, lut quelques pages, alla boire un verre d’eau, passa aux toilettes où l’attendait un livre de blagues juives, ponça le ventre de son hibou en poirier et se recoucha. Décidément, il dormait mal seul ! Cette place vide et glacée lui collait le cafard. Il essaya d’oublier Adèle et ses caprices, d’oubliais Camilla, la vendeuse et Valérie, l’institutrice, mais la pensée de leur suicide remontait sans cesse à la surface…
Dès qu’il s’éveilla, le lendemain matin, il mit le thé à infuser et téléphona à Loubna :
- Allô, Loubna…
- Quoi ? répondit une voix rauque, endormie.
- C’est Pierre.
- Vous savez quelle heure il est, patron ?
- Non !
- 6h10 ! Vous avez réveillé mes parents et mon fiancé !
- Oh ! Pardonne-moi Shéhérazade ! J’avais cru voir un coin d’aube par la fenêtre.
- Vous avez une drôle de voix, patron. Vous êtes malade ?
- J’ai mal dormi. Trop réfléchi. Ces filles ont été assassinées, j’en suis persuadé !
- Oh non ! Vous n’allez pas remettre ça. Il y a eu une autopsie !
- Tu es sûre ? Il faudrait vérifier. J’ai besoin de ton aide.
- Ne sortez pas les violons, pitié.
- Cette affaire n’est pas claire, Loubna. Je te le dis !
- Oubliez ces pauvres femmes. Laissez-les en paix. C’était écrit. Dans mon pays, on dit : »Laisse les morts reposer dans leur miséricorde.»
- Tu me prends pour un fou, n’est-ce pas ? Tu te dis : depuis son accident, il ne tourne pas rond ! T’as peut-être raison. Il n’y a sûrement rien de commun entre ces deux histoires. Mais ça me turlupine. Tu me connais, tant qu’il subsistera un doute, je ne trouverai pas le repos…
- Enfin PJ, ce n’est pas notre boulot et puis, c’est pas notre secteur ! De quel droit irait-on enquêter à Cergy ou en Bourgogne ? Il y a une police là-bas !
- Les flics ne s’en occuperont pas et tu le sais bien.
- Faites chier ! murmura-t-elle au téléphone en tapant du pied.
- Un petit effort, s’il te plaît. Ne serait-ce que par acquis de conscience…
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Dès qu’il s’éveilla, le lendemain matin, il mit le thé à infuser et téléphona à Loubna :
- Allô, Loubna…
- Quoi ? répondit une voix rauque, endormie.
- C’est Pierre.
- Vous savez quelle heure il est, patron ?
- Non !
- 6h10 ! Vous avez réveillé mes parents et mon fiancé !
- Oh ! Pardonne-moi Shéhérazade ! J’avais cru voir un coin d’aube par la fenêtre.
- Vous avez une drôle de voix, patron. Vous êtes malade ?
- J’ai mal dormi. Trop réfléchi. Ces filles ont été assassinées, j’en suis persuadé !
- Oh non ! Vous n’allez pas remettre ça. Il y a eu une autopsie !
- Tu es sûre ? Il faudrait vérifier. J’ai besoin de ton aide.
- Ne sortez pas les violons, pitié.
- Cette affaire n’est pas claire, Loubna. Je te le dis !
- Oubliez ces pauvres femmes. Laissez-les en paix. C’était écrit. Dans mon pays, on dit : »Laisse les morts reposer dans leur miséricorde.»
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Cette affaire n’est pas claire, Loubna. Je te le dis !
- Oubliez ces pauvres femmes. Laissez-les en paix. C’était écrit. Dans mon pays, on dit : »Laisse les morts reposer dans leur miséricorde.»
- Tu me prends pour un fou, n’est-ce pas ? Tu te dis : depuis son accident, il ne tourne pas rond ! T’as peut-être raison. Il n’y a sûrement rien de commun entre ces deux histoires. Mais ça me turlupine. Tu me connais, tant qu’il subsistera un doute, je ne trouverai pas le repos…
- Enfin PJ, ce n’est pas notre boulot et puis, c’est pas notre secteur ! De quel droit irait-on enquêter à Cergy ou en Bourgogne ? Il y a une police là-bas !
- Les flics ne s’en occuperont pas et tu le sais bien.
- Faites chier ! murmura-t-elle au téléphone en tapant du pied.
- Un petit effort, s’il te plaît. Ne serait-ce que par acquis de conscience…
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Il se tournait et retournait, emberlificoté entre les draps.
Son lit suspendu ballotait comme une barque un jour de grand vent.
Las de chercher le sommeil, il alluma, lut quelques pages, alla boire un verre d’eau, passa aux toilettes où l’attendait un livre de blagues juives, ponça le ventre de son hibou en poirier et se recoucha. Décidément, il dormait mal seul ! Cette place vide et glacée lui collait le cafard. Il essaya d’oublier Adèle et ses caprices, d’oubliais Camilla, la vendeuse et Valérie, l’institutrice, mais la pensée de leur suicide remontait sans cesse à la surface…
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