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EAN : 9782714304025
109 pages
José Corti (15/11/1990)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Les poèmes de Juan Ramón Jiménez qui suivent, écrit à partir de 1947, mais principalement de 1951 à 1954, ont pour constantes la sublimation de l’amour, le bonheur fragile, et surtout la mort et ce mystère : l’au-delà. Le titre du recueil, emprunté à un vers célèbre de Jorge Manrique, la suggère avec force. Certes, le thème n’est pas nouveau dans l’expression lyrique de Juan Ramón. Il correspondait à une terreur morbide née durant l’enfance, alors que fils heureux ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ode prenante à l'Amour d'une vie face à la mort et questionnement existentiel touchant dans ces derniers poèmes sur lesquels le poète prix Nobel travaillait (publiés à titre posthume). Un ton lyrique de l'essentiel - sans gras ni sucre en quelques sortes - des images qui surprennent, dans la toujours parfaite traduction de Claude Couffon.
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Maturité, maîtrise du langage poétique, n'altèrent ni n'apaisent l'élan premier, d'autant plus intact qu'il s'épure, trouve sa juste tonalité.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cet arbre-là qui me partage

Chaque fois j'entends un peu mieux
cet oiseau qui vit solitaire
dans les branches de ma prison.

Chaque fois tout devient plus clair,
avec mon esprit bien en place,
en mon arbre où monte mon chant.

Chaque fois plus uni à moi,
mon oiseau s'épanche un peu plus
hors de mon vert qui souffre et saigne.

Chaque fois mon arbre produit,
multipliant les cris d'espoir,
plus de fruits de réalité.

Chaque fois mon oiseau se fait
un peu plus moi et, ce faisant,
plus moi fait mon arbre intérieur.

Chaque fois cet arbre, mon arbre,
entre un peu plus dans mon espace,
occupant un peu mieux ma mer.

Chaque fois, source de salut,
cet oiseau-là que je deviens
est un peu plus l'oiseau de Dieu.

Chaque fois avec tous ces plus,
cet arbre-là qui me partage
se transforme en ma liberté.
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Feu unique

Dans la vie que tu as vécue
à travers l'espace et le temps,
vivre avec toi fut mon destin,
étoile des constellations.

Et tout mon vivre aura été
ainsi caressé par le feu :
flamme rouge, or, violette, blanche,
bleue, grise et noire pour finir.

Si tu ne m'avais allumé,
je ne sais ce que j'aurais fait.
Le mérité-je, flamme unique ?
Impossible de le comprendre !
(1952)
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En regardant ses mains

[...] regarde la main sensible, la main pensive. Comme elles se prennent et se déprennent, comme elles se mêlent et se démêlent. comme elles caressent, comme elles lèvent, comme elles attaquent, si courageuses, si douces aussi ! Et puis regarde-les tenant un livre, accompagnant en paix, par-dessous mais si parfaitement disposées, l'écriture. [...]
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Solitaire est la solitude
Seul la trouve qui, solitaire
trouve la vague solitaire
de l’océan où il se perd.
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