Ce fut une lecture des plus agréables, moi qui adore la plume de cette auteure, je dois dire que je n'ai pas été déçu pour ce moment de détente, surtout dans la situation actuelle.
Elle a su mettre un peu de gaieté dans la frustration que récent ses personnages.
Rose et Sacha ont un point commun, tous les deux ont quitté leurs vies pour un meilleur avenir, Rose c'est Paris pour Toulouse et un poste plus valorisant, quant à Sacha c'est la France et son passé pour les États-Unis et une belle situation en tant d'architecte.
Mais voilà Sacha va devoir revenir en France pour assister au mariage de la soeur de son meilleur ami, Gus.
Cet homme est hanté par ses blessures, il ne peut s'engager, il reste néanmoins quelqu'un de juste et droit, il n'est pas arrogant ou un pur enfoiré, pour lui, il profite simplement des plaisirs que la vie lui offre.
« Je ne suis pas un enfoiré ou un baratineur, non, du tout. Je ne suis un homme qui ne sait pas draguer, mais genre pas du tout. Cela amusé beaucoup mes amis Matt et Luc d'ailleurs. Parce qu'en général, je me contente de laisser les demoiselles venir à moi, je les écoute, et quand elles ont terminé les présentations, je balance mon nom avec mon accent français et ça agit sur elle comme le viagra sur un vieux mec. »
Rose est une jeune femme qui n'a pas eu une relation très fusionnelle avec sa mère, cette dernière qui l'a élevé seule, a fait de son mieux on dira mais disons que les choix de carrière de sa fille ne l'en pas rempli de joie. Néanmoins depuis que sa progéniture se retrouve à plusieurs centaines de km d'elle, elle ressent le besoin de la savoir en sécurité, une attitude qui contraste beaucoup trop pour sa fille.
Cette ingénieure qui ne trouve pas chaussure à son pied, bon on va dire qu'elle ne cherche pas vraiment, mais elle aimerait toutes femmes, trouver celui qui fera battre son coeur et l'arrivée de ce virus provoquera en elle un élan de panique, mais heureusement qu'elle est bien entouré dans cet immeuble où elle a loué un spacieux appartement : des voisins serviables, un papy grognon et une boule de poil affectueuse.
« le vertige. C'est exactement ça. le vertige. Cette sensation affreuse qui te prend au bide, te fait tourner la tête et brouille légèrement la vue pour ne pas laisser qu'un champ de vision réduit. Voilà ce que j'éprouve face à ce qui m'arrive. »
Ah la la, la Covid-19, elle ne fait pas que des ravages dans notre monde, elle va aussi devenir le problème de Sacha qui va se retrouver en confinement à des milliers de kilomètres de chez lui et si il ne veut pas cohabiter avec son ex qui vient de se marier, il va devoir trouver une solution.
Se pourrait-il que son logement de 140 m² actuellement en location devienne sa planche de salut ?
Cette romance est tout bonnement adorable, elle nous insuffle un petit espoir, un espoir de mieux, un espoir dans ce monde actuellement touché par cette crise sanitaire qui perdure et surtout une fenêtre sur le rêve.
On y retrouve donc de l'humour, de la tension et de la passion mais aussi de la tristesse et d'une forte envie de réconforter Rose et Sacha. On passe un moment des plus agréables en leur compagnie et je donnerais une mention spéciale au papy grognon, à cet entremetteur de génie.
L'auteure a encore réussi son pari de nous faire aimer ce duo et de rester addict à sa plume.
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