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Bestiarius tome 5 sur 7
EAN : 9782820329233
200 pages
Kazé-Crunchyroll (25/10/2017)
4.27/5   31 notes
Résumé :
Ier siècle après J.-C., suite à l’échec de sa campagne en Britannia, l’empereur Domitien a perdu la confiance du peuple. Afin de faire oublier cette débâcle, il offre aux Romains de nouveaux jeux du cirque… Au centre de l’arène, Lucius Dias, l’ancien centurion rebelle. Il combat chaque jour pour survivre, ses coups impitoyables lui valant vite le surnom d’Orcus, le Dieu de la Mort. Un jour, pourtant, une opportunité de s’échapper se présente. Mais la rédemption est-... >Voir plus
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Episode 4 :
Qu'est-ce qui se passe quand un Spartacus romain et un Frankenstein carthaginois combattent côte à côte et reprennent conjointement le rôle jadis dévolu à Horatius Coclès ? Les homines crevarices font dans leur froc !!! ^^
Masasumi Kakizaki a transformé un stand alone en serial, en développant plusieurs variations autour du même pitch : une empire ploutocratique et suprématiste qui veut effacer de la face du monde tout ce qui ne correspond pas à sa vision du monde, un petit humain plein de haine et de colère, un grand monstre plein de peine et de résignation, et une arène dans laquelle Monsieur Feu et Monsieur Glace parviennent à se comprendre l'un l'autre, à se compléter l'un l'autre pour devenir le pire cauchemar des crevards au pouvoir !
Pour sauver sa famille Lucius Dias est devenu Orcus le bourreau de Rome, car il n'a pas le choix : s'il épargne qui que se soit elle mourra, et s'il meurt elle mourra également... Donc chaque jour que les dieux font Lucius doit faire un choix entre sa conscience et la survie hypothétique de sa femme et de son fils. Quand il n'y tient plus en sauvant d'une brute suprématiste un enfant qui avait retrouvé l'espoir en assistant à l'évasion de Finn et Durandal, il est obligé de participé à la rébellion de son ludus, et il est persuadé d'avoir totalement échoué... Mais en agissant ainsi il se retrouve à la fois le premier et le dernier maillon d'une gigantesque chaîne d'amitié qui relie Rome au mouroir hispanique dans lequel sa famille a été enfermée. Suspens total et twists epicness to the max : un pour tous et tous pour un, car nous nous élevons et nous tombons tous ensemble !
« Two Against Many » :
Lucius Dias et Hannibal Barca se tiennent seuls entre l'accomplissement de leur rêve commun et la multitude que constitue 20000 machines à tuer romaines...
Comme Moïse, Lucius Dias ne verra jamais sa terre promise, mais il réussit là où Spartacus a échoué en mettant à l'abri tous ceux qui ont cru en lui. Mieux, son sacrifice offre à la révolution mondiale un bouclier, Hannibal Barca, et une épée, Finn et Durandal : ce n'est pas la fin, c'est le commencement car la guerre contre les forces obscures de la crevardise est déclarée !

On ne va pas se mentir, le mangaka est meilleur dessinateur que scénariste (et quel dessinateur ! C'est du bonbon pour les yeux !!!) : oui c'est manichéen à l'extrême avec des gentils pauvres, beaux, nobles et valeureux et des méchants riches, moches, fourbes et libidineux.. Mais putain par rapport à tout le bourrage de crâne optimates avec lequel on nous bassine du matin au soir, ça fait du bien par où cela passe l'epicness to the max 100% populares !
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Cela faisait trop longtemps que j'avais laissé cette série de côté. Heureusement, BazaR me l'a rappelée à mon bon souvenir.

Les dessins sont vraiment excellents, les visages sont particulièrement expressifs et les scènes de combats sont toujours impressionnantes.

Ce tome se concentre sur le personnage de Lucius Dias, l'ancien centurion croisé dans le tome précédent. Il se retrouve dans l'arène sous le nom d'Orcus, qui dans la mythologie romaine est un démon des Enfers.

Il n'est pas le plus dangereux. Solonius (aussi ignoble que Domitien) a sorti de son cachot le légendaire Hannibal Barca. Après 300 ans de captivité, il est méconnaissable et est capable de déchiqueter plusieurs adversaires d'un seul mouvement du bras.

Tous deux tuent contre leur volonté – mais quand on ordonnera à Lucius d'exécuter un enfant et sa mère il va changer son fusil d'épaule.

Afin de permettre aux non-humains de s'enfuir il va devoir affronter une armée de 20,000 hommes aux côtés d'Hannibal.

Pourra-t-il expier ses crimes ? Deviendra-t-il un héros ?

J'enchaîne directement avec la suite.




Challenge BD 2023
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« Simple et direct ».
C'est comme ça que l'auteur Masasumi Kakizaki exprime ce qu'il a voulu dessiner. Eh bien il ne s'est pas trompé.
Les deux derniers tomes sont tout aussi efficaces que les précédents. Les héros de la résistance à l'empire romain ont une volonté en fer forgé et les romains sont les pires crevures qu'on peut imaginer.
En tout cas les « méchants » romains, ceux qui sont aux commandes : l'empereur, les prétoriens. On découvre que certains romains peuvent avoir une vraie empathie. Si leur conviction première est de tout donner pour la gloire de l'empire, voir les exactions dont celui-ci est capable associé au courage implacable de ses ennemis peut déclencher un retour de flamme.
Ainsi en est-il pour Lucius, centurion qui voit Arthur – découvert dans les épisodes précédents – aller jusqu'au sacrifice pour sauver ses amis. Arthur va devenir un exemple pour Lucius, qui va passer par les pires avanies que l'empire est capable d'imaginer, les mains liées par les menaces de mort sur sa famille.

A noter l'arrivée d'un individu que j'étais loin d'attendre : Hannibal (oui, oui, le Carthaginois) qui apparaît dans l'arène… des siècles après les guerres puniques. Et il a une sacrée gueule !

La fin de l'histoire est proche. Ça va passer ou casser. Suspense !
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S'il y a un manga que j'adore particulièrement c'est Bestiarius. Pourtant, à la base ce n'est pas du tout mon genre de lecture. L'époque romaine et tout ce qui va avec ne me passionne pas vraiment, du moins dans le format littéraire. J'aime bien les films et séries sur Spartacus et compagnie, mais en livre, je trouve toujours cela trop lourd. le manga Bestiarius arrive parfaitement à vulgariser la thématique en lui associant un coté Fantasy qui fait toute la différence.

Ce cinquième tome est la suite directe du précédent puisque nous retrouvons Lucius Dias qui est devenu gladiateur après s'être retourné contre Rome. S'il veut que sa femme et son fils restent en vie, il n'a pas le choix, il doit gagner tous ses combats, car s'il meurt, alors sa famille mourra également.

Un nouveau personnage fait également son apparition, et pas des moindres puisque l'on voit le Colosse que l'on avait aperçu dans le quatrième tome et qui obéit au doigt et à l'oeil de celui qui le contrôle. Une fois de plus, on voit toute la cruauté des hommes envers ce golem (ou toute créature différente) qui finalement n'est pas si méchant qu'il n'y parait.

Tout comme dans les tomes précédents, on voit bien que le soucis vient de Domitien avec sa quête d'extermination des non-humains, et que suite à son échec face à Arthur et les siens, il augmente le rythme des massacres afin de retrouver la confiance du peuple romain. Ce personnage est toujours aussi abject et je trouve qu'il sert parfaitement l'histoire. Ce pleutre sadique intouchable est vraiment l'un des meilleurs personnages du manga.

Par contre, j'ai eu du mal a m'attacher à Lucius Dias, certes il se bat vaillamment, et se comporte en héros, mais j'ai quand même un petit grief après ce qu'il a fait dans le tome 4. de plus je trouve que son destin ressemble un peu trop à celui d'Arthur, et il n'a clairement pas le niveau ni la prestance de ce dernier. C'est également un constat sur ce tome en général. J'ai eu l'impression de relire le tome 4 mais, un cran au dessous.

C'est donc un tome de transition que l'on a ici, et bien qu'excellent, je trouve que c'est le moins bon de la série. Les dessins restent magnifiques, les scènes d'actions toujours aussi riches et détaillés, mais le personnage de Lucius Dias manquait d'épaisseur. Par contre, Hannibal était vraiment excellent et je trouve qu'il vole la vedette à Lucius Dias à de nombreuses reprises.

Une fois de plus, Bestiarius confirme qu'il est un manga d'une qualité comme l'on a rarement l'occasion d'en voir. le mangaka fait un travail extraordinaire, que se soit en terme de narration ou de dessin, et cela se voit à la lecture. L'édition est toujours aussi impeccable, comme dans les tomes précédents nous avons droit à deux pages en couleur pour débuter le manga.

Lien : https://chezxander.wordpress..
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On retrouve Lucius Dias qui se retrouve au coeur de l'arène. Sa trahison envers Rome l'a transformé en Dieu de la mort. Son quotidien est rythmé par des combats d'une violence inouïe mais il a toujours cette soif de liberté !

Aux côtés de Lucius, nous faisons connaissance avec de nouveaux personnages. Des créatures qui sont elles aussi condamnées d'avance. Mais nos combattants n'ont pas dit leur dernier mot.

L'empire Romain est une fois de plus mis en avant avec cette arène qui propose des combats qui plaisent au peuple. Mais l'empereur Domitien perd peu à peu la face ! C'est un plaisir de suivre ces aventures qui mettent en relief des personnages captivants.

Chaque tome se révèle excellents, on a une belle continuité, je me suis énormément attachée à Lucius qui paye ses erreurs passées. La cruauté de l'empire Romain est sans limite et cela rend l'histoire très intense.

Les tomes se complètent à merveille, les histoires de tous les personnages se lient de la meilleure des façons pour nous offrir une fresque historique et fantastique très efficace.

En bref, un cinquième opus captivant et original. Nos héros n'ont de cesse de se battre pour leur liberté. Cette série ne cesse de me plaire et je me régale avec chaque tome.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Est-ce que mon souhait s'est accompli ?
- Hein ? C'est quoi ton souhait ?
- Je voulais devenir un père dont le fils pourrait parler les yeux emplis de fierté, dont il pourrait parler comme d'un père digne...
- J'en sais rien, mais voilà ce que le lui dirai, à ton rejeton... Ton père était un vrai héros !
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Notre destin est de verser le sang dans l'arène, jusqu'à ce que notre corps tombe en poussière.
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"Les Amants sacrifiés", le 6 octobre en librairie.
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