pbLa symphonie du hasard, tome 1 - Douglas Kennedy - Babelio
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La Symphonie du Hasard tome 1 sur 4
EAN : 9782367624389
528 pages
Audiolib (14/02/2018)
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3.57/5   839 notes
Résumé :
À New York, dans un bureau, une éditrice lit un manuscrit. Une œuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille. Sur le papier, une famille comme tant d’autres au pays de l’Oncle Sam, un bonheur propret, une vie plutôt confortable. Et pourtant… Aux années soixante insouciantes vont succéder les années soixante-dix tumultueuses. Et faire exploser au passage toutes ces familles qui croyaient encore au rêve américain…
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Critiques, Analyses et Avis (135) Voir plus Ajouter une critique
3,57

sur 839 notes
Où l'on suit le parcours d'Alice Burns, adolescente parfois naïve qui s'aperçoit assez rapidement que la vie n'est pas toujours rose et que le genre humain est parfois impitoyable. Elle y croit pourtant, au grand amour, elle l'a rencontré, plusieurs fois, elle fera des bouts de chemin durables et mémorables, ou pas …

Mais ce dont elle se montre certaine, c'est qu'on ne choisit pas sa famille, que si elle avait pu, elle n'aurait certainement pas élu cette mère juive possessive et culpabilisante et ce père instable, aussi instable qu'un pays d'Amérique Latine, politiquement, dans les années 70.

Ce père qu'elle ne voit pas beaucoup bien qu'il soit omniprésent dans sa vie pour diverses raisons que je vous laisse découvrir et qui produit le piment de ce roman en trois volumes.

Elle n'a pas choisi non plus son frère Adam qui pour une raison obscure au début de cette saga, est en prison, je suppose que je le saurai dans le troisième tome, elle n'a pas plus choisi son frère Peter, celui qui oscille entre la mère et qui semble hériter de l'instabilité du père.

Tout cela, c'est la symphonie du hasard ! Mais a-t-elle vraiment choisi ses amis ? On se le demande bien, puisqu'exilée à Old Greenwich ou elle ne se plaît pas, elle se fait des amis de fortune, une sorte de petite bande qui subit le harcèlement de gosses de riches dans le collège où on l'a inscrite.

Puis vient la période de l'université, passage quasi obligatoire dans la bonne société américaine que Douglas Kennedy ne se prive pas de critiquer dans ce roman et dans bien d'autres dont il nous a régalés. L'université donc, où l'on crée des liens, avec les profs, avec les étudiants regroupés en fraternités toutes plus originales les unes que les autres.

L'auteur nous livre un aperçu de la vie en campus, qui plus est dans les années où l'on s'exprime, ou l'on communique des idées pacifistes contre le gouvernement de la guerre du Vietnam, du Watergate, et contre la politique étrangère désastreuse de l'époque.

Et Alice dans tout ça ? Alice, étudiante brillante, goûte à sa liberté, fume, boit, se bat, baisse parfois les bras, surtout lorsqu'elle paie pour les erreurs de son père, lorsque son indépendance lui est reprochée sous diverses formes, et qu'elle constate que tout se sait sur la campus, que les professeurs, comme les élèves sont informés de presque tous ses faits et gestes.

Ce premier tome peut paraître long, car Douglas Kennedy y campe des personnages au passé parfois compliqué, ou au présent perturbé, mais lorsqu'on commence le deuxième tome, on s'aperçoit que c'était nécessaire pour comprendre le chemin emprunté par Alice. L'écriture est très fluide et l'histoire se lit bien malgré quelques longueurs.

A l'heure où j'écris ce texte, je termine le deuxième tome, et je peux affirmer que cette saga vaut vraiment le coup que l'on s'y plonge.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Je me suis ennuyé, profondément ennuyé à survoler tel un drone l'espace-temps d'une société américaine aux références totalement opaques pour moi. J'ai rebondi sur la couche d'une nébuleuse anglo-saxonne que je n'ai jamais pu réellement pénétrer.
J'ai dû changer, profondément changer.
En fait c'est à « grause » des babéliotes. (Il faut bien des responsables).
« Grause », c'est la contraction de grâce-à-vous-j'ai-découvert-des-ouvrages-excellents-dont-j'ignorai-même-jusqu'à-l'existence et à cause-de-ça-maintenant-je-trouve-insipide-bien-des-livres-de-mon-propre-choix.
Conclusions :
- J'ai sûrement « fait le tour » des romans de Douglas Kennedy auxquels je n'ai rien à reprocher car j'ai profité de somptueux moments de lecture.
Cependant, il faut le noter, la densité et la puissance romanesque sont en baisse sensible dans ses romans récents.
Alors, vas-y mon pote passe à autre chose.
- Ne pas détourner de futurs lecteurs qui apprécieront certainement ses talents de conteur.
Dans le pur style « si tu n'aimes plus, faut pas en dégoûter les autres ».
Lisez-le et faites votre jugement.
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J'ai lu «  le piège nuptial » il y a longtemps puis de nombreux livres de cet auteur .
J'ai abandonné, lassée.
Par hasard, on vient de me prêter celui- ci...
«  Toutes les familles sont des sociétés secrètes » pourrait l'illuster .
Un terrible secret apparaît dans la famille d’ Alice Burns , éditrice à New-york, une révélation que son frère Adam, ancien trader de Wall Steet , vient de lui faire lors de sa visite toutes les deux semaines au parloir de la prison dans laquelle il est incarcéré ...
Cette révélation la ramène quinze ans en arrière : l'Amérique des annnées 70, celle des droits civiques et des campus alors en ébullition..
Elle se souvient de ces années - là où elle rêvait de quitter Old Greenwitch pour étudier l'histoire américaine dans la prestigieuse université de Bodwoin qu'elle intégrera ...
Étudiante elle goûte à la liberté : elle fume, boit , se bat, se révèle une élève brillante, curieuse , d'une intelligence aiguisée , pourtant angoissée et en proie au doute, submergée par des émotions trop longtemps contenues ....

Il faut dire que sa famille ne l'aide pas.

Elle croule sous le poids des non- dits, des névroses , des combines du père au Chili où il dirige une mine, l'on ne sait rien de ses agissements. Instable, il aime l'alcool, méprise ses deux garçons et se dérobe en partant au Chili, afin d’éviter Les confrontations avec sa femme, qu'il ne quitte cependant pas...

La mère d'Alice intrusive et autoritaire , lit le journal intime de sa fille. Égocentrique et querelleuse elle donne l'impression de la rabaisser et d'éprouver peu d'affection pour elle .
Peter, le grand frère est sympa mais secret , distant et absent .
Adam a changé , suite à un accident , grand sportif ( joueur de hockey ) il devient triste et suit son père au Chili .
Je n’en dirai pas plus ....ce ne sont que d’infimes indices ...

L'auteur dresse une fresque ambitieuse des années Nixon, méfiance entre les générations, guerre, affaires, complots....la vie universitaire où la cruauté occupait une place prépondérante , un lieu de drame aussi....
Il se penche avec cynisme parfois, réalisme, justesse et acuité sur la dynamique des familles, leurs fêlures , leurs tourments et leur infinie complexité «Ces royaumes d'intrigues et de luttes intestines » .
«  Est - il possible de renoncer vraiment à ce que nous sommes, de faire la part des choses entre ce qui nous définit et la nécessité d'aller de l'avant . »
L'auteur sait raconter des histoires : une saga américaine atypique ( ce n'est que le 1er tome ) : références musicales, littéraires et culturelles nombreuses , un peu de politique ,trahisons, mensonges, alcool, secrets , racisme, droits , choix et rappel de ces années - là, révoltes, homosexualité, soif de liberté ...
Une fois dans la peau d'Alice , on ne lâche plus ce roman , une symphonie de hasards .....
A suivre ....

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Douglas Kennedy est un serial-séducteur de lecteur! Il a l'art de créer une connivence quasi immédiate avec les personnages, fort bien incarnés même lorsqu'ils sont bien éloignés par leurs caractéristiques d'un écrivain de la soixantaine.

Alice en est un exemple typique. Cette éditrice new-yorkaise, qui rend visite à son frère en prison, reçoit des confidences qui l'entrainent dans un flashback des années 70, ses années de fac, encombrées de la quête de soi, de la charge d'une famille aussi ordinaire que conflictuelle, avec des secrets et des trahisons qui ne demandent qu'à émerger pour troubler l'équilibre apparent d'un photo instantanée.

On adhère sans difficulté, avec quand même parfois un admiration dubitative sur la mémoire phénoménale de cette femme qui se souvient de détails du quotidien comme si les événements s'étaient déroulés la veille. Ne soyons pas mesquin, laissons faire le narrateur, d'autant que ce sont ces éléments précis qui donnent un ancrage solide et un air d'authenticité au récit

Les années 70 à New-York étaient teintés des échos de la révolution pacifique californienne. Les années de la revendication d'une tolérance universelle pour les choix de vie, n'avaient pas encore libéré totalement les esprits. Homosexualité, libération sexuelle, racisme, la jeunesse avait fort à faire pour s'affranchir des conceptions traditionnelles d'avant mai 68.

Un bon début, prometteur, et conduisant sans arrière pensée à se plonger dans le deuxième tome de la trilogie

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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En empruntant ce roman il y déjà un certain temps à la médiathèque, je ne m'étais pas rendue compte qu'il s'agissait d'une série, et, autant le dire tout de suite, je ne suis pas sûre de poursuivre l'aventure avec Alice Burns et sa famille. Non pas que la lecture soit désagréable, en général j'apprécie l'écriture de Douglas Kennedy, mais les aventures d'Alice étudiante et ses difficultés de communication avec ses frères et ses parents ne m'ont pas franchement passionnée. Et j'ai souvent perdu le fil, car si le roman commence lorsqu'Alice est adulte et travaille dans une maison d'édition, très rapidement on remonte le temps jusqu'à ses années de lycée à Old Greenwich, suivies de sa première année à Bowdoin, une université du Maine, dans les années 70. L'histoire est narrée de son point de vue, elle nous raconte ses amours, ses prises de positions politiques, ses enthousiasmes pour un professeurs et ses aversions pour d'autres, et surtout ses difficultés relationnelles avec ses frères Adam et Peter, ainsi qu'avec sa mère, les interminables disputes de ses parents. Son père semble trouver plus facilement grâce à ses yeux, bien qu'il travaille pour une société d'exploitation minière en relation avec le gouvernement chilien au moment où le Président socialiste Allende est assassiné et remplacé par Augusto Pinochet.
Je pourrais énumérer les multiples sujets qui sont abordés un peu pêle-mêle dans les 360 pages du roman, mais ce serait fastidieux, je vous l'épargnerai donc. Tout comme les innombrables personnages plus ou moins essentiels (ou pas du tout!) qui traversent l'existence de cette étudiante talentueuse (du moins dans les domaines qui l'intéressent) et influeront sur le cours de sa vie (ou pas!).
Beaucoup de questions restent sans réponses à la fin du volume, mais je dois avouer que j'en avais un peu assez, donc certaines choses m'ont peut-être échappé. Par exemple, on apprend au tout début de l'histoire qu'Adam, un des frangins, a écopé de huit ans de prison, mais je n'ai pas compris pour quelle raison.

Trêve de blabla, vous avez certainement compris que j'ai poussé un « ouf » de soulagement en arrivant à la fin. Si un jour je n'ai plus rien à lire (ce qui a peu de chance d'arriver si je regarde ma PAL et mon pense-bête), j'irai peut-être emprunter la suite. Sinon, ce n'est pas bien grave, j'oublierai Alice et ses tourments !
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critiques presse (5)
LeJournaldeQuebec
11 avril 2018
En parallèle avec les événements marquants des années 1970 et 1980, le romancier américain Douglas Kennedy s’est penché sur la dynamique des familles, leurs secrets et leurs tourments, dans sa nouvelle série, La symphonie du hasard.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
13 décembre 2017
L'auteur des best-sellers La poursuite du bonheur et Mirage renoue avec l'un de ses sujets de prédilection dans cette nouvelle trilogie et explore la complexité des relations familiales, «ces royaumes d'intrigues et de guerres intestines».
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaLibreBelgique
30 novembre 2017
L’auteur américain signe sa première trilogie. Une fresque ambitieuse de l’Amérique des années Nixon. Et une famille qui croûle sous le poids des secrets.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
27 novembre 2017
Au départ tout paraît normal, mais rapidement des fêlures apparaissent, souvent dues à un événement. Et, à partir de ce moment-là, difficile de lâcher un roman de Kennedy!
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeFigaro
10 novembre 2017
Une évocation des années 1970 à travers le regard d'une étudiante reçue à l'université.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
On pense souvent que notre nation soutient l’individualisme acharné, mais, en réalité, la plupart d’entre nous lui préfèrent la tranquillité du conformisme. Cet instinct grégaire a un prix : on limite nos perspectives, on dresse certaines barrières. Mais l’avantage, c’est que cela nous donne le sentiment d’être accepté. Voilà pourquoi l’appartenance à un groupe est si tentante. Même ceux qui proclament : « Je n’ai pas besoin de vos bandes, de l’approbation de vos cliques, ni de faire partie de votre petit club », même ceux-là, viscéralement attachés à leur condition de loups solitaires, s’avouent parfois dans un élan de lucidité que chacun, à sa manière, n’a qu’un rêve : se sentir appartenir à quelque chose.
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Mais mon prof d’histoire m’a dit quelque chose de profond l’autre jour : “On peut condamner les oppresseurs, mais personne ne devrait juger les oppressés. Bien peu d’entre nous sont capables d’héroïsme.” »
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- ça me changera de quitter le pays, c'est déjà sympa. mais du coup, soit j'épouse Patty et je l'emmène avec moi...
- soit tu en profites pour te tirer.
Il a souri.
- tu préférerais que je me tire,, j'en suis sûr.
- je préférerais te voir mener la vie que tu veux, pas celle que tu crois qu'on attend de toi.
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A y regarder de plus près, le base-ball est comme un symbole de tirer toujours plus haut, toujours plus loin, sans pour autant exclure la possibilité de l'échec. Le vocabulaire américain de la réussite est constellé de références au base-ball. Notre nation est obsédée par la célébrité, la fortune, la victoire.
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On pense souvent que notre nation soutient l'individualisme acharné, mais en réalité, la plupart d'entre nous préfère la tranquillité du conformisme. Cet instinct grégaire a un prix : on limite nos perspectives, on dresse certaines barrières. Mais l'avantage, c'est que cela nous donne le sentiments d'être accepté. Même ceux qui proclament : "Je n'ai pas besoin de vos bandes, de l'approbation de vos cliques ni de faire partie de votre petit club", même ceux-là, viscéralement attachés à leur condition de loups solitaires, s'avouent parfois dans un élan de lucidité que chacun, à sa manière, n'a qu'un rêve : se sentir appartenir à quelque chose.
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