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3,98

sur 2837 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après avoir lu Ash House d'Angharad Walker, j'ai eu l'impression d'être un peu restée sur ma faim. Évidemment, avoir pensé à La maison dans laquelle n'a pas aidé, car il y a des livres qu'il ne faut pas comparer, parce qu'il ne peuvent pas l'être. Mais vraisemblablement, mon cerveau n'a pas l'air hyper au courant. du coup, un peu sur ma faim donc, j'ai posé les yeux sur L'institut de Stephen King et je me suis dit que l'idée d'ajouter un livre à ma PAL ne serait sans doute pas mauvaise.

En fait, l'idée de relire un Stephen King me trottait dans la tête depuis un petit moment déjà. Surtout depuis que j'avais vu L'institut dans les rayons de la bibliothèque. C'était donc l'occasion.

Luke est un jeune garçon de douze ans aux aptitudes hors du commun. Après avoir passé des tests pour entrer dans plusieurs universités, il est kidnappé et se réveille dans une chambre qui ressemble à la sienne à l'Institut. Cet endroit, caché au milieu de nulle part accueille des enfants qui comme Luke sont spéciaux. Certains lisent dans les pensées, d'autres peuvent faire bouger des objets. On leur fait passer des tests afin qu'ils développent leurs aptitudes, mais ils ne savent pas dans quel but. Parfois, un des enfants disparaît pour être amené vers l'arrière et on ne le revoit plus. Luke dès son arrivée n'a plus qu'une idée en tête : s'échapper et arrêter les plans de ceux qui dirigent l'institut. Mais qui pourrait bien le croire ?

J'ai vraiment aimé ce roman qui m'a rappelé ce que j'aimais tant dans les Stephen King. J'y ai retrouvé l'ambiance de Charlie, mais aussi celle de Ça et même de Bazaar. L'institut n'est pas un roman d'épouvante, mais fantastique. J'ai toujours bien aimé lorsque Stephen King parlait de phénomènes paranormaux. Et d'enfants. Surtout d'enfants. Il a un talent indéniable pour décrire les relations entre eux et surtout la cohésion et l'amitié qui peut les souder pour lutter ensemble. Il n'était pas rare que je fonde en larmes en lisant des passages incroyablement forts dans lesquels les enfants s'allient ou finissent par perdre l'un des membres de leur groupe. Et avec L'institut, j'ai retrouvé tout ça. En refermant le roman, j'étais à deux doigts d'emprunter un autre Stephen King à la bibliothèque, mais je me suis freinée. J'attendrai une autre opportunité, une autre petite faim. C'est plus raisonnable, je ne voudrais pas que ma PAL se réveille et décide de m'engloutir…
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✔️Mon ressenti : Quand j'ouvre ce roman, je suis en panne de lecture. Je suis Stephen King, depuis toujours et les échos que j'en ai eu étaient bon, je place alors beaucoup d'attentes dans ce nouveau roman. Et le Maître les a surpassées.
Luke, surdoué est enlevé en pleine nuit, il se réveille dans un Institut. On le fait passer de nombreux tests tout comme aux enfants déjà présents.
Le résumé en dit très peu au final, donc je m'arrête là. Mais il y a à l'intérieur du roman diverses parties et la première est surprenante car on se croit dans un autre roman… L'auteur nous permet de tout visualiser grâce à se manière d'écrire. L'action est faible mais il m'a gardé sous son suspense tout le long du roman, un sacré pavé pourtant. Je voyais la fin arriver au nombre de pages et je me suis dit, déjà !!??? Les personnages sont des enfants et adolescents, ça rappelle quelques uns de ses romans. Les faits sont fictifs, mais en est t'on vraiment sûrs ? J'adore les remerciements, et ceux de ce romans sont particulièrement touchants. N'oubliez pas de les lire.
Je pense que les amoureux des romans qui ont fait le succès de Stephen King seront ravis...
🎯Mots Clefs : Institut / Tests / Enlèvement / Capacités / Adolescent
🏆Ma note : 19/20
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Mon 2eme essai de lire du Stephen King, tout le monde m'en parle comme le maître de l'horreur. Alors mon premier livre de lui était Revival et je n'avais pas du tout aimé (du mal à me mettre à la place du personnage, mal à comprendre ses actions...). Ce nouveau livre a un résumé qui m'intéressait beaucoup et même si j'ai trouvé le début un peu long j'ai dévoré ce livre en y pensant du soir au matin. Comment Luke va-t-il vivre maintenant ? Il s'endort auprès de ses parents et se réveille dans une chambre similaire à la sienne, il se trouve des amis et l'aventure commence. Je ne trouve pas le coté horreur dans ses livres mais il y a bien un sentiment de pitié, d'empathie envers les enfants de l'institut. J'ai apprécié et j'ai hâte de retenter l'expérience Stephen King
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Bigre ! Encore un livre que je mets de côté pour l'acheter. Au vue du résumé qui me plait beaucoup, il deviendra mon livre bientôt. J'aime beaucoup ces histoires de surdoués. Pourquoi sont-ils surdoués ? Est-ce un don psychique. Une telle avance sur les autres enfants, il y a de quoi se poser des questions. Est-ce un don divin ? Si ils savent déjà presque tout, que représente la vie pour eux. Rien à découvrir, ça doit être angoissant un peu ? Sont-ils blasés au bout d'un moment ? Se désintéresseraient-ils de tout ? Et pourquoi ne cherchent-ils pas à s'enfuir de cet institut austère ? Car mis à part leur assimilation rapide à tout résoudre, ont-ils d'autres centres d'intérêt, tels que les jeux, sport...comme les autres quoi ! En faite, ils ne profitent de rien. Ils brûlent les étapes, se retrouvent vite bardés de diplômes, et encore si jeunes. Mais la vie c'est pas que travailler et apprendre. Savent-ils lâcher prise et s'intégrer socialement ? Jouer avec les autres enfants, avoir des amis ? Ils n'ont pas cette notion, même s'ils apprennent très vite, il y'a une chose que nous pouvons leur enseigner, c'es la vie sociale, apprendre à s'intégrer dans la vie avec les autres. Est-ce leur karma ? Leur mission est de travailler psychiquement, intellectuellement, et d'être coupé du monde ? D'être exceptionnels ? Ils me font penser à des sortes d'autistes savants.
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Stephen King a toujours été particulièrement inspiré quand il s'agit de parler d'enfants en butte à des phénomènes qui les dépassent. Pourtant, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas abordé ces rivages et c'est donc avec une grande impatience que j'attendais la sortie de L'institut, dont le quatrième de couverture laissait présager comme un retour aux sources. Certaines rumeurs évoquaient également des liens avec La tour sombre. Autant dire que je ne pouvais pas passer à côté.

Dans la première partie cependant, il n'est question d'aucun enfant. On découvre Tim Jamieson, ex-flic de Sarasota. C'est un homme en quête de rédemption qui, lors d'un périple en direction de New York où il espère obtenir un job dans une société de sécurité, fait une escale plus ou moins prolongée dans la petite ville de DuPray où il se fait embaucher en tant que veilleur de nuit. C'est un homme bon qui ne cherche pas les histoires et s'attire rapidement la sympathie de ses collègues.

Nouvelle partie, nouveau personnage. King nous transporte ensuite du côté de Minneapolis où l'on fait connaissance avec le jeune Luke Ellis, un pré-adolescent aux capacités intellectuelles extraordinaires et doté d'un vague talent de télékinésie, qui vient d'être accepté dans deux prestigieuses universités. Mais voilà, au cours d'une nuit, Luke est arraché à ses parents et à son domicile, et emmené à L'institut, un complexe isolé au coeur de l'état du Maine. Il y retrouve d'autres enfants, aux capacités psychiques peu ou prou identiques aux siennes.

Comme souvent, King prend son temps. Cela décourage parfois certains lecteurs mais je suis, quant à moi, intimement convaincue que c'est aussi ce qui fait toute la richesse et l'impact de ses livres : un univers bien construit, des héros fouillés et des sujets d'actualité. Il a expliqué lors d'une interview que, quand il a commencé ce livre, il voulait juste écrire une histoire sur “des enfants sans défense qui sont enfermés et qui doivent s'unir pour combattre ces cruels adultes qui procèdent à des expériences sur eux”. Il pensait aux expérimentations de la CIA du début des années 50 ainsi qu'aux expériences nazies de la Seconde Guerre Mondiale.

“J'essaye de séparer mes opinions politiques de mes histoires mais la frontière est mince, comme une membrane poreuse que les idées traversent [...] Parfois la vie suit son cours et imite l'art.” La fiction lui a échappé et est devenue réalité lorsque Donald Trump s'est mis à enfermer des enfants dans des cages dans les camps de migrants aux frontières américaines. Malgré tout, on a souvent reproché à King le manichéisme de ses histoires, spécialement lorsqu'elles concernent des enfants. Mais que dire de la fin de L'institut ?

M'est avis qu'elle est d'autant plus dérangeante qu'en ce début d'année 2020, on a parfois le sentiment qu'il ne faudrait pas grand chose pour que l'équilibre du monde bascule sur son axe et que la Tour s'effondre...
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Bienvenue à l'Institut. Quand les enfants y entrent, ils n'en sortent plus. Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.

Tout de suite j'ai aimé cette histoire, ce qu'il m'a plu avant toute chose, c'est le côté mystère/suspense, on navigue à vue, car on ne comprend pas le pourquoi de cet institut ? Et faire preuve d'autant d'acharnement avec des enfants, les traumatiser il faut probablement une bonne raison.

Et puis Luke et sa bande d'amis sont attachants, on a envie de les aider, parfois j'ai souffert avec eux, il y a des scènes très difficile.

C'est sur le thème d'enfant a haute potentiel : télékinésie (TK) ET télépathe (TP) c'est un récit très réaliste, il y a une part de fantastique, surtout à la fin, mais le reste est plausible.

J'ai passé vraiment un chouette moment avec cette lecture, c'est tellement agréable, quand il parle d'enfants avec tellement de tendresse, mais il y a une vraie mécanique et cela fonctionne très bien.

Et puis aussi j'ai beaucoup apprécié les personnages secondaires, qu'on découvre dans la deuxième partie du livre, et puis c'est addictif, on a envie qu'ils s'en sortent, ce n'est pas aussi simple que cela.

J'aime ces récits ou les méchants sont perfides et de l'autre côté il y a des vrais gentils.

41éme livre de l'auteur, encore une excellente lecture, vive le prochain.
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Un très bon livre de Stephen King tel il sait le faire.
Ce livre est parfait avec ses bonnes doses de suspens et de frissons ; cependant, il faut le reconnaître, des petites longueurs auraient pues être évitées mais rien de dramatique car il faut largement les cinq étoiles.
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Excellent roman comme d'habitude.
Stephen King nous transporte dans la cruauté des êtres humains. Dans un pays tellement immense que les disparitions d'enfants aussi importante n'inquiète pas vraiment les autorités.
Certaines personnes n'ont pas de scrupules à effectuer tous ses tests aussi cruels les un que les autres.
Malheureusement leur cruauté c'est retourné contre eux, grâce à la force et l'envie de deux petits garçons qui ont réussi à réunir tous leurs camarades (ensemble nous sommes plus forts).
La fin se termine bien même si les enfants resteront marqués à vie...
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Stephen King est décidément le meilleur raconteur d'histoire que je connaisse. On est tout de suite emporté par son récit, ici d'abord celui de Tim, ancien policier qui se retrouve un peu par hasard veilleur de nuit dans un patelin paumé (une partie trop courte du livre malheureusement), puis celui de Luke et d'autres enfants enfermés et torturés dans l'Institut pour exploiter leurs dons de télépathie/télékinésie.

Les 500 premières pages sont parfaites, même si certains lecteurs pourront trouver les descriptions et détails trop nombreux (mais personnellement je trouve que c'est ce qui donne toute leur force aux histoires de Stephen King). La fin (200 pages), si elle est la plus mouvementée, est cependant moins réussie à mon avis, dès lors que Tim et Luke se rencontrent (ce n'est pas un spoil, on se doute bien que leurs trajectoires vont finir par se croiser). le récit est en effet toujours palpitant mais de moins en moins crédible.

D'une manière générale, l'histoire pêche dans son ensemble par de grosses lacunes de logique (bon là, attention, je suis obligé de spoiler dans cette parenthèse, mais par exemple pourquoi kidnapper des enfants et tuer leurs parents pour exploiter leurs potentiels pouvoirs de télékinésie afin de... tuer des gens ? Pourquoi ne pas copier le contenu de la clé USB ? Pourquoi l'Institut laisse les enfants évadés en liberté, vu leurs capacités ?).

Il faudra donc accepter de suivre cette histoire sans trop se poser de questions, comme si on regardait un gros film d'action hollywoodien pas très crédible. A partir de là, le plaisir de lecture sera garanti.
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L'Institut était ma dernière lecture de l'année 2021. Il figurait de ma PàL depuis l'an dernier sans que j'y touche, car j'avais gardé un sentiment mitigé de mes dernières lectures du maître de l'horreur. Je suis heureuse de constater qu'il est encore capable de sortir des romans bien calibrés : à ce niveau, L'Institut est une véritable « masterclass » (pour parler comme les jeunes), qui renvoie à des oeuvres précédentes (Salem – cité dans le roman - , la Tour Sombre). Une fois de plus, Stephen King fait montre de son immense talent de conteur, même (surtout ?) lorsqu'il se pose en observateur d'évènements et de personnages (en apparence) insignifiants. À cet égard, le premier chapitre est magistral : on est happé dès le premier paragraphe, sans même se demander pourquoi les pages qu'on est en train de lire diffèrent tant de ce qu'on nous avait promis sur la quatrième de couverture, à savoir, une histoire d'expériences secrètes et de super-pouvoirs.

La télékinésie et les expériences, on y entre lentement, mais sûrement, comme pour souligner l'éloignement progressif de la normalité que vivent les protagonistes. L'horreur et le fantastique, absents au début du bouquin, s'immiscent par petites touches, avant d'envahir complètement l'histoire. le lecteur se retrouve propulsé dans un terrible univers concentrationnaire, une sorte de Treblinka pour psioniques, où des enfants privés de tous leurs droits sont victimes d'expériences déshumanisantes et utilisés comme des objets. le sadisme et l'indifférence glaçante des adultes envers leurs petits cobayes contrastent avec la solidarité dont ils font preuve les uns envers les autres.

Comme souvent chez Stephen King, c'est un enfant qui fait office de protagoniste principal. Et c'est tant mieux, car King excelle à retranscrire le point des vues des enfants. le roman déploie d'ailleurs tout le panel des héros kingien. D'abord avec Tim, archétype du cowboy solitaire qui arrive dans la ville de péquenauds « du Sud » où tout le monde est armé et complotiste, et règle par sa seule présence tous les problèmes. C'est l'adulte cool et libre, qui assume et ne marchande pas son humanité, à l'image de Roland de Gilead (la tour Sombre) et Ben Mears (Salem). Il sera assisté de la chic fille jolie, profondément gentille, mais pas très maligne (Wendy), du vieux sage bourru mais plein de bonté (le shériff), de la marginale badass (Annie, qui m'a rappelé la Cordie du Nuit d'été de Dan Simmons) et surtout de l'enfant surdoué, mais capable de « normalité » (c'est une grosse tête qui aime le sport) aux parents libéraux (et à l'espérance de vie courte), menacé par les forces du Mal.

Toute cette fine équipe fera face à des méchants vraiment très méchants, qui n'ont aucune pitié pour les enfants : « Luke n'avait encore jamais rencontré d'adulte impitoyable. Jusqu'à aujourd'hui. » (p. 164)

Les femmes, notamment, sont abominables (mention spéciale pour Gladys et Mme Sigsby, qui font beaucoup plus peur que le big boss final). Cette pléthore de personnage – chacun a droit à son heure de gloire – est magnifiquement mise en scène avec une maîtrise impressionnante des points de vue multiples à la troisième personne.

Ce scénario d'une efficacité redoutable est servi par une écriture taillée au couteau. le roman, pourtant assez long (576), ne compte rien d'inutile : la moindre info, même jetée l'air de rien au détour d'un paragraphe, servira plus tard.

On retrouve également les punchlines sympathiques qui font le sel (et parfois alourdissent) l'écriture de Stephen King. Ici, elles ont fait mouche pour moi. Quelques petits exemples :

« Vous avez l'air particulièrement stupide avec votre casquette à l'envers, monsieur Jamieson.

— Que voulez-vous ? Je suis fan d'Eminem. Fermez-la maintenant. » (p. 689)

Ou encore ce petit pied de nez à Divergente et autres Hunger Games :

« Nick Wilholm aurait pu incarner le premier rôle dans une dystopie pour ados, celui du beau gars rebelle. » (p. 267)

Et :

« Il n'avait que douze ans et savait que son expérience du monde était limitée, mais il était sûr d'une chose : quand quelqu'un vous disait « Aie confiance », il mentait effrontément. » (p. 169)

Enfin, ce roman page-turner s'illustre par des scènes mémorables qui rendent l'adaptation cinématographique obligatoire, comme le gunfight final (p. 608-609), digne d'un Tarantino.

Inutile de dire que je me suis régalée !

En résumé

Ce roman pourra vous intéresser si vous aimez :

- Nuits d'été et l'Échiquier du Mal de Dan Simmons

- les manga Promised Neverland et Akira.
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