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La Tour Sombre tome 7 sur 8

Marie de Prémonville (Traducteur)Michael Whelan (Illustrateur)Robin Furth (Illustrateur)
EAN : 9782290332504
952 pages
J'ai Lu (29/03/2007)
4.39/5   515 notes
Résumé :
Les retrouvailles du ka-ten de Dix-Neuf auront été de courte durée, car les pistoleros doivent à nouveau se séparer pour accomplir les deux tâches dont dépend le sort de la Tour Sombre : mettre fin à l'ignoble labeur des Briseurs détruisant les Rayons, et sauver l'écrivain Stephen King d'une mort programmée qui les condamnerait inéluctablement.

Et ce n'est là qu'un prélude à l'affrontement avec Mordred - monstre hybride enfanté par Mia/Susannah -, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Le pavé est refermé. L'aventure est clôturée. La tristesse s'est installée. Les larmes ont séché. C'est la fin de la Tour Sombre, si fait, je vous dis grand merci saï King. Il m'aura fallu quatre années et six mois de lecture pour réussir à terminer cette saga que je n'avais pas envie de terminer. Sept tomes incroyables se révélant être le pilier de ma bibliothèque. Je dois maintenant écrire la critique du dernier tome, histoire de remuer un peu plus le couteau dans la plaie.

Donc la Tour Sombre, c'est le centre de l'oeuvre d'un auteur dont je suis grand fan, à savoir Stephen King. L'histoire conte la vie de Roland, un homme dit « Pistolero » qui n'a qu'une idée en tête : rejoindre une tour au milieu d'un champ de roses. le roi cramoisi, son principal ennemi tentera de lui mettre des bâtons dans les roues. Jusque-là rien de bien incroyable sauf que le parcours du Pistolero et de son kâ-tet (groupe de personne desservant le même destin ou kâ) ne se limite pas à un monde quelconque et imaginaire, c'est aussi notre monde. Il se repose sur une philosophie qui lie toute la littérature, au-delà même de l'oeuvre de King. Et si les univers littéraire existaient ? Et si les histoires que vous parcourez conter une réalité parallèle ? Et si seul Roland pouvait sauver tous ces univers ? Ah là tout de suite, ça devient très intéressant…

Ce dernier tome est ainsi incroyable. Il n'y a pas de mot d'ailleurs pour classer cette saga. Contrairement au précédent, ce tome est un beau gros pavé qui nous transporte comme aucun autre tome ne nous a transportés. On sent que King nous offre beaucoup de lui-même dans ce livre. On y retrouve des événements qui ont marqué sa vie, on retrouve son idée des histoires romancées avec cette importance du voyage qui surplombe de loin l'importance de la fin.

D'ailleurs cette fin… Mais quelle fin ! Oui je n'ai pas résisté, j'ai voulu connaitre la fin. Elle m'a hanté pendant plusieurs jours. Une des plus grandes chutes lues jusqu'à présent. de même je reste sans mots. Au final cette critique est très difficile à écrire car les mots manquent vraiment. Je me sens abandonné et triste, loin de Eddie, Roland, Susannah et Jack. de gros coups de blues m'ont frappé à différents moments du roman. Surement le livre le plus triste de King.

Bref, je ne peux que vous encourager à vous lancer dans cette lecture. Ça change la vision du monde et de la littérature. C'est une philosophie que seul le kâ-tet des lecteurs de King partage. C'est… *sans mots*. Je vais continuer mon deuil et lire d'autres King en y cherchant un peu de tour sombre…
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Il est né, le maudit enfant, le petit Mordred, fruit de l'inceste et meurtrier en puissance de son père, Roland, dont il est destiné à interrompre la quête avant que celui-ci n'est pu atteindre et sauver la Tour Sombre. Car la Tour Sombre tremble, elle vacille, elle est sur le point de s'effondrer ! Réunis par la main malveillante du Roi Cramoisi, le clan des Briseurs est sur le point de détruire le dernier rayon qui la soutienne encore et leur réussite entrainera non seulement la destruction du monde de Roland, mais aussi celle de tous les mondes existants ou ayant existé. le ka-tet du dix-neuf est donc forcé d'interrompre son voyage encore une fois pour libérer – voir exterminer, si besoin est – les Briseurs avant qu'il ne soit trop tard. Cette mission capitale se double d'une autre encore plus grave, car, dans le monde réel, l'écrivain Stephen King est sur le point de mourir, renversé par une voiture conduite par un poivrot. A Roland et à ses amis de partir à la rescousse du romancier, trop lent et trop paresseux pour se sauver lui-même. Et sans Stephen King, plus de ka-tet, ni de quête, ni de Tour Sombre et, tant qu'à faire, plus d'Univers du tout !

Préparez vos mouchoirs, amis lecteurs, car le temps des deuils et des larmes est venu… La Tour Sombre se dessine enfin à l'horizon – plus que quelques centaines de pages et nous y serons – mais son ascension se paiera au prix fort. Car les quêtes épiques ont ceci de tragique qu'elles sont généralement solitaires et, si le héros peut pendant un certain temps être entouré de compagnons et d'amis, il devra tôt ou tard affronter seul sa destinée.

Et il est bon, ce dernier tome, plus que bon même, excellent ! Mais triste aussi, triste, triste, triste… Après tant de rebondissements, tant de combats, tant de tragédies et de victoires partagées, on a littéralement le coeur fendu à l'idée d'abandonner définitivement Roland, Eddie, Susannah et Jake. Au moins, nous offrent-ils avant de quitter la scène un véritable baroud d'honneur, un festival de suspense, d'action et de coups de pistolets qui nous propulse à tous les niveaux de l'échelle émotionnelle. Pourtant, je suis loin d'être une fan acharnée du sieur Stephen King et, lors de mes lectures précédents celle de la « Tour Sombre », il m'a aussi souvent déçue que captivée, mais, pour cette fois-ci, je dois reconnaître être soufflée. Près de 3000 pages sans un essoufflement, sans une seule sensation de redite ou de lassitude, c'est plus qu'une réussite, c'est un exploit ! Cerise sur la gâteau en ce qui me concerne, le mythe arthurien déjà présent dans toute la saga est plus que jamais mis en avant dans ce dernier tome avec l'apparition du personnage effrayant et tragique de Mordred, enfant-monstre trop inhumain pour ressentir envers autrui autre chose que de la haine, mais assez sensible pour en souffrir atrocement.

Aïle, Roland de Gilead ! Aïle, Eddie, Susannah et Jake de New York ! Aïle, Ote de l'Entre-Deux-Monde ! Aïle, pistoleros ! La palabre fut longue, mais ô combien plaisante et je vous dis Merci, Grand Merci, pour toutes ces délicieuses heures passées en votre compagnie.
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Et voilà, je termine cette saga commencée pendant mon adolescence, avec une certaine tristesse … Je ne vais pas résumer car c'est une tâche difficile à faire sans spoiler mais je peux vous dire que c'est dans la lignée du précèdent, du bon ,que du bon , bourrée de références, de clins d'oeils et d'émotions diverses : Horreur (je pense notamment à la façon de se nourrir de Mordred), dégoût , stress, tristesse intense par moment mais quel bonheur de suivre les aventures de Roland et de son Ka-tet ! Un voyage passionnant et mouvementé vers la tour sombre, pour sauver les mondes du chaos et des rencontres imprévisibles, parfois drôle d'ailleurs, avec de sacré dialogues ! le seul petit "regret" c'est que j'en attendais plus du côté de Mordred …C'était en tout "ka" un vrai plaisir à lire et les personnages vont me manquer !
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À la fin du tome précédent, Susannah/Mia accouchait enfin du fils de Roland. À peine né, Mordred fait sa première victime et semble ne voir le jour que pour contrecarrer la marche de son père. « Mordred compte te tuer, Roland […]. C'est son boulot. C'est pour ça qu'il a été conçu. Pour mettre fin à ta vie, et à ta quête, et à la Tour. » (p. 187) Si Mordred est si résolu à éliminer Roland, c'est parce qu'il est aussi le fils du Roi Cramoisi. Pour cet enfant-araignée aux deux pères et aux deux mères, le mal est la plus douce des berceuses. « Voici une créature capable de faire des dégâts considérables jusqu'aux confins les plus secrets de votre imagination. Rappelez-vous qu'elle est née de deux pères, tous deux de redoutables tueurs. » (p. 199)

Mais cette menace n'est pas la plus inquiétante : le ka-tet enfin réuni doit sauver Stephen King de la mort avant le 19 juin 1999 tout en neutralisant les Briseurs qui s'activent à détruire les Rayons qui soutiennent la Tour Sombre. Aidé de Ted Brautigan (que l'on a déjà vu dans Coeurs perdus en Atlantide) et d'autres briseurs révoltés, le groupe de Roland gagne la bataille d'Agul Siento et le Rayon lui dit grand merci. Hélas, la quête de Roland touchant à sa fin, son ka-tet est peu à peu décimé, comme s'il était définitivement écrit que le pistolero ne pouvait atteindre la Tour sombre que seul. Mais la rencontre finale avec le Roi Cramoisi achèvera-t-elle la quête du vaillant Roland ?

Quel dernier tome magistral ! Entre horreur et émotion, Stephen King sait clore avec brio un cycle qu'il a porté pendant plus de 20 ans. À la fois, démiurge et personnage, King met en abîme son oeuvre et sa vie. Et une voix venue d'on ne sait où s'interroge : « Je me demande si Stephen King utilise ses rêves, quand il écrit. Vous voyez, comme levure, pour faire monter l'intrigue. » (p. 395) À mesure que l'on parcourt ce septième volume, la réponse est évidente. Dans ce dernier tome, Stephen King fait amende honorable pour avoir mis si longtemps à écrire et à conclure sa saga. Et il justifie les disparitions du tome 7 en battant sa coulpe, « tout ça parce qu'un homme paresseux et craintif a interrompu le travail auquel le ka le destinait. » (p. 528) Oui, attendez-vous à beaucoup de chagrin si, comme moi, vous vous êtes attachés à tous les personnages de cette histoire.

J'ai été fascinée par le personnage de Mordred. Dans la légende arthurienne, Mordred est le fils incestueux d'Arthur et de sa demi-soeur Morgause. le principe est le même ici, même si l'acte sexuel n'a pas été direct entre Roland et Susannah (et non, je ne vous dirai pas comment !). de manière générale, Stephen King excelle dans le palimpseste et le tissage de son histoire avec des oeuvres ancestrales.

Tel que vous me trouvez ici, à la fin de la lecture du septième tome du cycle de la Tour sombre, vous pourriez penser que je suis bien triste d'abandonner mes chers personnages. Pas complètement, en fait… Stephen King a écrit, quelques années après le tome 7, un dernier volume qui se place en fait après le tome 4. Ouf, encore quelques pages de bonheur avant de laisser définitivement la Tour sombre derrière moi !
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Présentation de l'éditeur:

Les retrouvailles du ka-tet de Dix-Neuf auront été de courte durée, car les pistoleros doivent à nouveau se séparer pour accomplir les deux tâches dont dépend le sort de la Tour Sombre : mettre fin à l'ignoble labeur des Briseurs détruisant les Rayons, et sauver l'écrivain Stephen King d'une mort programmée qui les condamnerait inéluctablement. Et ce n'est là qu'un prélude à l'affrontement avec Mordred - monstre hybride enfanté par Mia/Susannah -, le dernier héritier de la lignée d'Eld, mais aussi du Roi Cramoisi... Lequel n'a pas dit son dernier mot. Pour Roland de Gilead, la Tour est à ce prix... un prix qu'il devra payer de tout son être, pour la survie de tous les mondes.

Mon avis:

Malgré un léger ennui passager au moment de l'arriver de nos protagonistes à Tonnefoudre, j'ai encore prit beaucoup de plaisir avec ce dernier tome.

Spoiler:
Quand Stephen King avait fait son apparition en tant que personnage dans son propre roman, j'ai d'abord été un peu surprise et (désappointée ?), je me demandais où il comptait nous mener et si j'allais réussir à l'y suivre…
Mais rapidement, j'ai trouvé que c'était vraiment une idée géniale !
Je trouve que ça rend l'histoire encore plus vraie. Stephen King lui-même, que nous connaissons, nous lecteur, dans notre vie réelle, est ici une pièce du puzzle et sert l'histoire, cela nous relie à elle, la rend encore plus crédible.
En plus, c'est assez amusant, parce qu'il aurait pu se donner un rôle important dans l'histoire, se montrer comme un héros. Au lieu de quoi, il se décrit comme un type pas très courageux, alcoolique, et qui se laisse un peu porter par ce qu'il se passe autour de lui.
Ça rend ces passages d'autant plus réalistes !
Fin du spoiler

Il y a vraiment des choses que Stephen King raconte comme peu d'auteurs savent le faire, un petit passage pour illustrer mes propos…

"La pointe du furoncle gonfla… tremblota… éclata. Ah !
le surplus de pus sanguinolent sauta sur le côté et alla asperger le miroir, pour ensuite se mettre à dégouliner lentement le long de la paroi légèrement concave. Pimli Prentiss l'essuya du bout du doigt, se retourna pour le jeter dans les cabinets, puis se ravisa et offrit son doigt à Finli.
le tahine secoua la tête, puis émit une sorte de soupir exaspéré qu'aurait reconnu tout adepte forcené des régimes et guida le doigt du maître dans sa bouche. Il suça le pus puis relâcha le doigt avec un « pop » distinct.
-Je ne devrais pas, mais je ne peux pas résister, dit Finli."

Bon sang ! Je suis sûre que certains ont vomi en lisant ça ! C'est horriblement réaliste et presque visuel ! Stephen King raconte ce genre de scène « anodine » avec une telle précision, une telle jubilation, qu'il parvient à nous donner la nausée rien qu'avec ses mots, c'est incroyable !

Pour en venir à la fin de cette fabuleuse saga, j'ai l'impression que dans les 3 derniers tomes, Stephen King s'est comme précipité vers la fin de son histoire. Pas que ce soit bâclé, non, loin de là, mais j'y ai ressenti de l'urgence, comme s'il avait eu peur de disparaitre avant d'avoir réussi à achever son oeuvre. A atteindre La Tour Sombre (chose dont il parle d'ailleurs dans le « journal de l'écrivain », à la fin du « Chant de Susannah »).
Il dévie souvent de son but, comme si, en se laissant emporter dans ces histoires parallèles un peu à l'écart du chemin vers La Tour, il se sentait plus en sécurité.
J'ai la sensation qu'il manque des morceaux de son récit, qu'il aurait dû nous compter encore mille et un périples sur la quête de la Tour.
On dirait presque que la fin de l'histoire arrive trop vite, que la route vers La Tour était trop facile, trop rapide. Comme s'il avait ressenti un besoin urgent de clore son oeuvre (peut-être est-ce aussi dû à la pression qu'a dû engendrer l'attente des fans… A moins que ce soit sa peur du Roi Cramoisi…).
Il me semble d'ailleurs que les 3 derniers tomes ont été écrits très rapidement par rapport au reste du récit.

Peut-être est-ce la raison pour laquelle Stephen King compte bientôt nous conter les aventures du jeune Roland…
J'espère que ce sera le cas, j'attends ça avec impatience ! (Encore ! Encore ! Encore !!)

C'est fou d'arriver à la fin d'une histoire aussi longue et d'avoir la sensation de n'avoir lu qu'une part infime de la vie de ce Pistolero et de sa quête de la Tour Sombre !

En tout cas voilà, après tant de plaisirs reçu dans ces pages, on arrive enfin au terme de cette histoire si hors du commun. Avec satisfaction d'abord, et puis, avec un peu de tristesse aussi, celle de quitter ce monde, son univers et ces personnages que l'on a côtoyé si longtemps.
Ça n'a pas du être facile pour l'auteur non plus de décider du moment propice pour clore l'histoire.

Pour la fin en elle-même,
Spoiler:

j'aime beaucoup les deux.
Celle qui s'arrête aux pieds de la Tour et nous laisse imaginer la suite en nous offrant tout de même un épilogue heureux.
Même si je crois que j'aurais préféré que Susannah commence une nouvelle vie, avec de nouvelles rencontres, ces retrouvailles font plaisir, et en même temps, il y a un petit quelques chose de faux que je trouve un peu gênant… Je trouve que ça aurait aussi été beau aussi qu'elle ait la force de recommence autre chose, seule.

Ensuite, bien sûr, comme la première fois, je n'ai pas résisté à la tentation de lire la seconde fin. Même si je me doutais que je serais forcément un peu déçue (ne serait-ce que parce que c'est la fin de l'histoire !), mais finalement, je la trouve vraiment très réussi, c'était la seule fin possible je pense.
C'est très fort, tout comme nous, Roland n'a pas su résister à l'appelle de la Tour, il n'a pas su résister à la tentation, et il le paieras au prix fort en recommençant une nouvelle fois sa quête et en voyant certainement une nouvelle fois beaucoup de morts… Il aurait pu choisir la vie, après avoir sauvé le rayon et tué le Roi Cramoisi, il aurait pu rejoindre ses amis ou en trouver d'autres pour vivre une vie simple et heureuse, mais la curiosité l'a emporté, et c'est aussi son destin de pistoléro…

Fin du spoiler

Bref, une longue et fabuleuse histoire, à lire (et à relire) absolument !
Lien : http://l-imaginarium.forumac..
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Citations et extraits (81) Voir plus Ajouter une citation

Aucun son ? Quand le bruit était partout ! Et j’entendis
Le carillon croître à mon oreille. Ces noms à mon oreille tendue
Ceux d’aventuriers perdus,
Mes pairs – celui-ci était si fort, celui-là si hardi,
Et l’autre si chanceux, et tous, vieux amis enfuis
Perdus, perdus ! Un instant sonna le glas du malheur des ans déchus.

Tous, debout là, alignés le long des collines réunis,
Pour me voir avant le grand départ, cadre vivant et plein d’espoir
D’un ultime tableau ! Sur une feuille en flammes dans le soir
Je les vis, tous je les reconnus. Et c’est alors qu’en un geste infini,
Intrépide, je portai à mes lèvres mon cor béni
Et sonnai. « Le Chevalier Roland s’en vint à la Tour Noire »

Robert Browning
« Le Chevalier Roland s’en vint à la Tour Noire »
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J'aimerais que vous les regardiez bien, réunis ainsi ; je voudrais que vous les regardiez attentivement. Vous le voulez bien ? Ils sont tous collés autour du TCS, à fêter leur victoire par une grande embrassade. Je voudrais que vous les regardiez ainsi, non pas parce qu'ils viennent de remporter une grande bataille - ils ne sont pas dupes, aucun d'eux ne l'est - mais parce que en cet instant ils sont un ka-tet pour la dernière fois. C'est ici que s'achève l'histoire de leur confrérie, dans cette rue fabriquée de toutes pièces et sous ce soleil artificiel. La suite du récit sera courte et brutale, comparée à tout ce qui est survenu auparavant. Car lorsqu'un ka-tet est brisé, la fin est toujours proche.
Grand pardon.
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La pointe du furoncle gonfla… tremblota… éclata. Ah !
Le surplus de pus sanguinolent sauta sur le côté et alla asperger le miroir, pour ensuite se mettre à dégouliner lentement le long de la paroi légèrement concave. Pimli Prentiss l’essuya du bout du doigt, se retourna pour le jeter dans les cabinets, puis se ravisa et offrit son doigt à Finli.
Le tahine secoua la tête, puis émit une sorte de soupir exaspéré qu’aurait reconnu tout adepte forcené des régimes et guida le doigt du maître dans sa bouche. Il suça le pus puis relâcha le doigt avec un « pop » distinct.
-Je ne devrais pas, mais je ne peux pas résister, dit Finli.
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Si la prière élève tellement l’âme, pourquoi vous agenouillez-vous dans la même pièce que celle où vous vous asseyez pour chier ?
Peut-être que j’aurais dû répondre que c’est pour rester humble, se dit-il. Pour garder ma place. C’est de la poussière que nous sommes nés, et c’est à la poussière que nous retournerons, et s’il y a une pièce où cette réalité est difficile à oublier, c’est bien celle-ci.
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- Comment se fait-il qu'un écrivain, qui n'est même pas très bon - et je sais de quoi je parle, j'ai lu quatre ou cinq de ses livres-, puisse être responsable du destin du monde? Ou de tout l'univers ?
- s'il n'est pas très bon, pourquoi ne vous êtes-vous pas arrêtée au premier ? Mme Tassenbaum sourit,
- Touché. Il est lisible, en fait. Je veux bien lui accorder ça - il sait raconter de bonnes histoires, mais il n'a pas d'oreille, concernant la mélodie de la langue.
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Extrait du livre audio « Carrie » de Stephen King, traduit par Henri Robillot, lu par Audrey Sourdive. Parution numérique le 24 mai 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/carrie-9791035410575/
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