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La Tour Sombre tome 7 sur 8

Marie de Prémonville (Traducteur)Michael Whelan (Illustrateur)Robin Furth (Illustrateur)
EAN : 9782290332504
952 pages
J'ai lu (29/03/2007)
4.41/5   614 notes
Résumé :
Les retrouvailles du ka-ten de Dix-Neuf auront été de courte durée, car les pistoleros doivent à nouveau se séparer pour accomplir les deux tâches dont dépend le sort de la Tour Sombre : mettre fin à l'ignoble labeur des Briseurs détruisant les Rayons, et sauver l'écrivain Stephen King d'une mort programmée qui les condamnerait inéluctablement.

Et ce n'est là qu'un prélude à l'affrontement avec Mordred - monstre hybride enfanté par Mia/Susannah -, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Quelle aventure, quelle histoire, quelle fin !

Voilà j'ai tout résumé en quelques mots !

D'habitude lorsque je lis un pavé, j'entrecoupe avec une B.D.
Mais là, j'ai été si hypnotisé par ce récit que je ne me suis pas arrêté.
J'avais à la fois envie de savoir le dénouement et aussi de ne pas terminer ce roman.
Je ne voulais pas ressentir la peine de les perdre une deuxième fois.
Autre chose, j'avais deviné la fin, pas que je suis magicienne, mais je me suis spoiler moi-même… j'ai regardé, observé les illustrations tout le long du livre… J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai eu peur et j'ai regretté...
J'ai adoré cet ouvrage, j'aurais même mis 6 étoiles si j'avais pu… il est au-delà de ce que j'espérais…
Je terminerais par ses quelques mots de l'auteur :

Et au nom de Roland et de tout son ka-tet, je tiens à vous remercier de nous avoir accompagnés, et d'avoir partagé cette aventure avec moi. Je n'ai jamais travaillé aussi dur sur un projet de toute ma vie, et je sais — je le sais mieux que quiconque, hélas — qu'il n'a pas été une réussite totale. Mais quelle oeuvre d'art ou de faux-semblants peut prétendre l'être ? Et pourtant, malgré tout cela, je ne renierais pas une seule minute de tout ce temps que j'ai passé dans le où et dans le quand de Roland. Ces jours dans l'Entre-Deux-Mondes et dans le Monde Ultime ont été extraordinaires. Ce furent les jours où mon imagination était si limpide que je sentais l'odeur de la poussière et que j'entendais crisser le cuir.

Stephen KING
21 août 2003 

Bonne lecture !
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Le pavé est refermé. L'aventure est clôturée. La tristesse s'est installée. Les larmes ont séché. C'est la fin de la Tour Sombre, si fait, je vous dis grand merci saï King. Il m'aura fallu quatre années et six mois de lecture pour réussir à terminer cette saga que je n'avais pas envie de terminer. Sept tomes incroyables se révélant être le pilier de ma bibliothèque. Je dois maintenant écrire la critique du dernier tome, histoire de remuer un peu plus le couteau dans la plaie.

Donc la Tour Sombre, c'est le centre de l'oeuvre d'un auteur dont je suis grand fan, à savoir Stephen King. L'histoire conte la vie de Roland, un homme dit « Pistolero » qui n'a qu'une idée en tête : rejoindre une tour au milieu d'un champ de roses. le roi cramoisi, son principal ennemi tentera de lui mettre des bâtons dans les roues. Jusque-là rien de bien incroyable sauf que le parcours du Pistolero et de son kâ-tet (groupe de personne desservant le même destin ou kâ) ne se limite pas à un monde quelconque et imaginaire, c'est aussi notre monde. Il se repose sur une philosophie qui lie toute la littérature, au-delà même de l'oeuvre de King. Et si les univers littéraire existaient ? Et si les histoires que vous parcourez conter une réalité parallèle ? Et si seul Roland pouvait sauver tous ces univers ? Ah là tout de suite, ça devient très intéressant…

Ce dernier tome est ainsi incroyable. Il n'y a pas de mot d'ailleurs pour classer cette saga. Contrairement au précédent, ce tome est un beau gros pavé qui nous transporte comme aucun autre tome ne nous a transportés. On sent que King nous offre beaucoup de lui-même dans ce livre. On y retrouve des événements qui ont marqué sa vie, on retrouve son idée des histoires romancées avec cette importance du voyage qui surplombe de loin l'importance de la fin.

D'ailleurs cette fin… Mais quelle fin ! Oui je n'ai pas résisté, j'ai voulu connaitre la fin. Elle m'a hanté pendant plusieurs jours. Une des plus grandes chutes lues jusqu'à présent. de même je reste sans mots. Au final cette critique est très difficile à écrire car les mots manquent vraiment. Je me sens abandonné et triste, loin de Eddie, Roland, Susannah et Jack. de gros coups de blues m'ont frappé à différents moments du roman. Surement le livre le plus triste de King.

Bref, je ne peux que vous encourager à vous lancer dans cette lecture. Ça change la vision du monde et de la littérature. C'est une philosophie que seul le kâ-tet des lecteurs de King partage. C'est… *sans mots*. Je vais continuer mon deuil et lire d'autres King en y cherchant un peu de tour sombre…
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Il est né, le maudit enfant, le petit Mordred, fruit de l'inceste et meurtrier en puissance de son père, Roland, dont il est destiné à interrompre la quête avant que celui-ci n'est pu atteindre et sauver la Tour Sombre. Car la Tour Sombre tremble, elle vacille, elle est sur le point de s'effondrer ! Réunis par la main malveillante du Roi Cramoisi, le clan des Briseurs est sur le point de détruire le dernier rayon qui la soutienne encore et leur réussite entrainera non seulement la destruction du monde de Roland, mais aussi celle de tous les mondes existants ou ayant existé. le ka-tet du dix-neuf est donc forcé d'interrompre son voyage encore une fois pour libérer – voir exterminer, si besoin est – les Briseurs avant qu'il ne soit trop tard. Cette mission capitale se double d'une autre encore plus grave, car, dans le monde réel, l'écrivain Stephen King est sur le point de mourir, renversé par une voiture conduite par un poivrot. A Roland et à ses amis de partir à la rescousse du romancier, trop lent et trop paresseux pour se sauver lui-même. Et sans Stephen King, plus de ka-tet, ni de quête, ni de Tour Sombre et, tant qu'à faire, plus d'Univers du tout !

Préparez vos mouchoirs, amis lecteurs, car le temps des deuils et des larmes est venu… La Tour Sombre se dessine enfin à l'horizon – plus que quelques centaines de pages et nous y serons – mais son ascension se paiera au prix fort. Car les quêtes épiques ont ceci de tragique qu'elles sont généralement solitaires et, si le héros peut pendant un certain temps être entouré de compagnons et d'amis, il devra tôt ou tard affronter seul sa destinée.

Et il est bon, ce dernier tome, plus que bon même, excellent ! Mais triste aussi, triste, triste, triste… Après tant de rebondissements, tant de combats, tant de tragédies et de victoires partagées, on a littéralement le coeur fendu à l'idée d'abandonner définitivement Roland, Eddie, Susannah et Jake. Au moins, nous offrent-ils avant de quitter la scène un véritable baroud d'honneur, un festival de suspense, d'action et de coups de pistolets qui nous propulse à tous les niveaux de l'échelle émotionnelle. Pourtant, je suis loin d'être une fan acharnée du sieur Stephen King et, lors de mes lectures précédents celle de la « Tour Sombre », il m'a aussi souvent déçue que captivée, mais, pour cette fois-ci, je dois reconnaître être soufflée. Près de 3000 pages sans un essoufflement, sans une seule sensation de redite ou de lassitude, c'est plus qu'une réussite, c'est un exploit ! Cerise sur la gâteau en ce qui me concerne, le mythe arthurien déjà présent dans toute la saga est plus que jamais mis en avant dans ce dernier tome avec l'apparition du personnage effrayant et tragique de Mordred, enfant-monstre trop inhumain pour ressentir envers autrui autre chose que de la haine, mais assez sensible pour en souffrir atrocement.

Aïle, Roland de Gilead ! Aïle, Eddie, Susannah et Jake de New York ! Aïle, Ote de l'Entre-Deux-Monde ! Aïle, pistoleros ! La palabre fut longue, mais ô combien plaisante et je vous dis Merci, Grand Merci, pour toutes ces délicieuses heures passées en votre compagnie.
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Et voilà, je termine cette saga commencée pendant mon adolescence, avec une certaine tristesse … Je ne vais pas résumer car c'est une tâche difficile à faire sans spoiler mais je peux vous dire que c'est dans la lignée du précèdent, du bon ,que du bon , bourrée de références, de clins d'oeils et d'émotions diverses : Horreur (je pense notamment à la façon de se nourrir de Mordred), dégoût , stress, tristesse intense par moment mais quel bonheur de suivre les aventures de Roland et de son Ka-tet ! Un voyage passionnant et mouvementé vers la tour sombre, pour sauver les mondes du chaos et des rencontres imprévisibles, parfois drôle d'ailleurs, avec de sacré dialogues ! le seul petit "regret" c'est que j'en attendais plus du côté de Mordred …C'était en tout "ka" un vrai plaisir à lire et les personnages vont me manquer !
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À la fin du tome précédent, Susannah/Mia accouchait enfin du fils de Roland. À peine né, Mordred fait sa première victime et semble ne voir le jour que pour contrecarrer la marche de son père. « Mordred compte te tuer, Roland […]. C'est son boulot. C'est pour ça qu'il a été conçu. Pour mettre fin à ta vie, et à ta quête, et à la Tour. » (p. 187) Si Mordred est si résolu à éliminer Roland, c'est parce qu'il est aussi le fils du Roi Cramoisi. Pour cet enfant-araignée aux deux pères et aux deux mères, le mal est la plus douce des berceuses. « Voici une créature capable de faire des dégâts considérables jusqu'aux confins les plus secrets de votre imagination. Rappelez-vous qu'elle est née de deux pères, tous deux de redoutables tueurs. » (p. 199)

Mais cette menace n'est pas la plus inquiétante : le ka-tet enfin réuni doit sauver Stephen King de la mort avant le 19 juin 1999 tout en neutralisant les Briseurs qui s'activent à détruire les Rayons qui soutiennent la Tour Sombre. Aidé de Ted Brautigan (que l'on a déjà vu dans Coeurs perdus en Atlantide) et d'autres briseurs révoltés, le groupe de Roland gagne la bataille d'Agul Siento et le Rayon lui dit grand merci. Hélas, la quête de Roland touchant à sa fin, son ka-tet est peu à peu décimé, comme s'il était définitivement écrit que le pistolero ne pouvait atteindre la Tour sombre que seul. Mais la rencontre finale avec le Roi Cramoisi achèvera-t-elle la quête du vaillant Roland ?

Quel dernier tome magistral ! Entre horreur et émotion, Stephen King sait clore avec brio un cycle qu'il a porté pendant plus de 20 ans. À la fois, démiurge et personnage, King met en abîme son oeuvre et sa vie. Et une voix venue d'on ne sait où s'interroge : « Je me demande si Stephen King utilise ses rêves, quand il écrit. Vous voyez, comme levure, pour faire monter l'intrigue. » (p. 395) À mesure que l'on parcourt ce septième volume, la réponse est évidente. Dans ce dernier tome, Stephen King fait amende honorable pour avoir mis si longtemps à écrire et à conclure sa saga. Et il justifie les disparitions du tome 7 en battant sa coulpe, « tout ça parce qu'un homme paresseux et craintif a interrompu le travail auquel le ka le destinait. » (p. 528) Oui, attendez-vous à beaucoup de chagrin si, comme moi, vous vous êtes attachés à tous les personnages de cette histoire.

J'ai été fascinée par le personnage de Mordred. Dans la légende arthurienne, Mordred est le fils incestueux d'Arthur et de sa demi-soeur Morgause. le principe est le même ici, même si l'acte sexuel n'a pas été direct entre Roland et Susannah (et non, je ne vous dirai pas comment !). de manière générale, Stephen King excelle dans le palimpseste et le tissage de son histoire avec des oeuvres ancestrales.

Tel que vous me trouvez ici, à la fin de la lecture du septième tome du cycle de la Tour sombre, vous pourriez penser que je suis bien triste d'abandonner mes chers personnages. Pas complètement, en fait… Stephen King a écrit, quelques années après le tome 7, un dernier volume qui se place en fait après le tome 4. Ouf, encore quelques pages de bonheur avant de laisser définitivement la Tour sombre derrière moi !
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Citations et extraits (85) Voir plus Ajouter une citation
Jake se précipita vers ce qu'il croyait dur comme fer devoir être sa mort en se remémorant deux choses que lui avait dites Roland Deschain, son vrai père. Il arrive que des batailles qui ne durent que cinq minutes donnent naissance à des à légendes qui perdurent pendant un millénaire. Et Tu n'as pas à mourir heureux, lorsque ton jour viendra, mais tu dois mourir satisfait, car tu auras vécu ta vie du début jusqu'à la fin, et que tout sert le ka.
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Mordred rampe aussi près qu'il l'ose et s'aplatit dans les ténèbres glaciales et venteuses, malheureux et savourant son malheur, rêvant ses rêves d'exclu. A l'intérieur, derrière la couverture, il y a la lumière. Qu'ils en profitent, si ça les chante; que la lumière soit, pour l'instant. Mais lui, Mordred, finira par l'éteindre. Et dans le noir, il se délectera de plaisir.
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....
- Aïle, Jake, dit Roland.
- Aïle, Père.
- Veux-tu m'appeler ainsi?
Jake acquiesça.
- Oui, si je le peux.
- Voilà qui me réjouirait pour toujours, dit Roland.
Puis, doucement - comme quelqu'un accomplissant une action qui ne lui est pas familière -, il tendit les bras. Levant vers lui son regard grave, sans le quitter des yeux une seconde, le jeune Jake vint se blottir entre ces mains de tueur et attendit qu'elles se referment dans son dos. Il avait rêvé de cet instant, mais jamais il n'aurait osé raconter ses rêves.

(Page 173)
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"Le temps file, le glas sonne, la vie passe, aussi entends ma prière.
La naissance n'est rien que la mort commencée, aussi entends ma prière.
La mort est sans voix, aussi entends ma voix."
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Aucun son ? Quand le bruit était partout ! Et j’entendis
Le carillon croître à mon oreille. Ces noms à mon oreille tendue
Ceux d’aventuriers perdus,
Mes pairs – celui-ci était si fort, celui-là si hardi,
Et l’autre si chanceux, et tous, vieux amis enfuis
Perdus, perdus ! Un instant sonna le glas du malheur des ans déchus.

Tous, debout là, alignés le long des collines réunis,
Pour me voir avant le grand départ, cadre vivant et plein d’espoir
D’un ultime tableau ! Sur une feuille en flammes dans le soir
Je les vis, tous je les reconnus. Et c’est alors qu’en un geste infini,
Intrépide, je portai à mes lèvres mon cor béni
Et sonnai. « Le Chevalier Roland s’en vint à la Tour Noire »

Robert Browning
« Le Chevalier Roland s’en vint à la Tour Noire »
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