Si ça saigne

Quatre nouvelles de Stephen King qui ne décevront pas ses amateurs, ma préférée étant celle du «téléphone de M. Harrigan » : un jeune garçon fait de la lecture et divers travaux auprès d'un vieux voisin, ancien capitaine d'industrie très riche, qui lui offre un ticket de loterie quatre fois par an. le jour où le ticket est gagnant, le garçon fait découvrir au retraité les plaisirs variés d'un iPhone. A sa mort, l'ado, qui hérite d'une grosse somme, pose cet iPhone dans le cercueil de M. Harrigan. Téléphone auquel il passe parfois des appels et qui répond à sa manière ... Les trois autres nouvelles sont chacune très différentes, dans l'une la mort d'un généreux businessman correspond à la fin du monde, dans l'autre on retrouve Holly Gibney sur les traces d'un présentateur télé aux traits fluctuants qui provoque des catastrophes, enfin la dernière nouvelle s'apparente à un conte de fées morbide dans lequel un professeur, écrivain de nouvelles, s'isole pour écrire son grand roman et fait un pacte avec un ...rat. Ne boudez pas le plaisir de retrouver le King.

En bref, un recueil de nouvelles digne du King, on retrouve son talent de conteur et ses personnages si attachants.

Ce recueil de nouvelles regroupe 4 nouvelles : "Le téléphone de Mr Harrigan" (adapté sur Netflix), "La vie de Chuck", "Si ça saigne" (⚠️ spoiler sur la trilogie "Mr Mercedes" et "L'outsider") et "Rat".

Même si je me suis fait spoiler une fin de saga et un titre que je n'ai pas encore lu, ma nouvelle préférée est "Si ça saigne", notamment, car j'ai retrouvé des personnages que j'avais déjà beaucoup appréciés et qu'elle m'a donné envie de découvrir un autre roman. L'intrigue est bien menée et se suffit à elle-même malgré de nombreuses allusions à "L'outsider".
J'ai également apprécié "Le téléphone de Mr Harrigan", car j'ai vraiment retrouvé ce que j'aime chez l'auteur : des personnages attachants, une vision cynique de la société (ici, sur la technologie) et un petit côté fantastique qui apporte le suspense.

"Rat" et "La vie de Chuck" sont également de bonnes lectures, mais elles m'ont moins marquée. Les thèmes de prédilection de King sont quand même présents, comme l'écriture, la famille, etc.

Je ne peux pas trop en dire pour ne pas tout vous raconter, mais si vous aimez l'auteur, n'hésitez pas. Si vous voulez le découvrir, je trouve que ses recueils de nouvelles sont assez significatifs de son oeuvre globale, sans forcément devoir se lancer dans de gros romans.
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4 nouvelles inédites du King ! Dont une « si ça saigne » qui est un prolongement de « l'outsider » bizarrement c'est peut-être celle que j'ai le moins apprécié. J'ai particulièrement apprécié « rat » , principalement pour son ambiance forêt. J'ai toujours aimé les histoires d'écrivain torturé en panne d'inspiration.

Maintenant qu'Yvan m'a réconciliée avec la lecture de nouvelles, je ne boude plus mon plaisir ! « Si ça saigne », acheté à sa sortie, n'a pas traîné dans ma PAL. Notamment parce que j'avais hâte de retrouver Holly Gibney, héroïne de l'Outsider et de la trilogie Hodges avant ça. Donc, c'est avec elle que j'ai commencé ! Holly et ses rituels incongrus, Holly et sa mère (atta)chiante, Holly et ses amis Jérôme et Barbara, Holly et ses idées fixes qui se révèlent souvent de formidables intuitions… Que du bonheur ! L'outsider n'était pas une étrangeté unique, et Holly va en faire la triste expérience.

Une fois cette nouvelle dévorée par un bel après-midi de fin février suffisamment clément pour permettre ma première lecture en extérieur de l'année, j'ai enchaîné sur les nouvelles suivantes, et là, je retrouve ce que j'aime chez le King. Outre une originalité qui n'est plus à démontrer, il y a de belles morales, des leçons d'amitié et du fantastique fantastiquement dosé, qui alliera poésie et réflexion.

En définitive, une excellente lecture qui m'a fait du bien après l'enchaînement de quelques pavés, dans laquelle le King triture des thématiques qui lui sont chères, notamment la fin du monde ou la technologie.

Je n'en dis pas beaucoup plus, parce que ce n'est pas évident de chroniquer des nouvelles (Comment ça, chacun sa m….. ???), donc je dis juste : foncez ! Car quand on connaît les briques que Stephen King est capable de pondre, parfois une petite nouvelle de son cru, c'est comme savourer un morceau de chocolat plutôt qu'une imposante pâtisserie: c'est un plaisir simple mais divin !

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Je l'attendais avec impatience. C'est la raison pour laquelle il est arrivé en tête de ma PAL et a même pris le dessus sur ma lecture en cours.
Quatre nouvelles composent ce livre. S'agissant de textes relativement courts, je ne vais pas faire un résumé et je vous laisse le plaisir de découvrir le sujet de chacun d'eux. 
Je vous dirais juste que pour « le téléphone de M. Harrigan » (il est question d'un téléphone), la vie de Chuck (il est question de la vie), Si ça saigne (il est question de la souffrance) et enfin Rat (il est question de choix).

J'ai apprécié toutes les histoires de ce recueil. Mais il y en a toujours une qui nous fait frissonner un peu plus que les autres. Une que l'on envisage de relire, moins vite, en s'attardant sur certains passages afin de bien apprécier la prose et de laisser son imagination à nouveau s'envoler.

Ma préféré est….. (roulement de tambour)…. La vie de Chuck.

Il est de bon ton de vous avertir que le recueil peut être lu indépendamment des autres romans de Stephen King, bien que certains détails renvoient à d'autres histoires. En l'occurrence, ce sont surtout les histoires 1, 2 et 4 qui sont indépendantes entre elles. Tandis que la troisième – Si ça saigne – est la suite directe de la trilogie Mr Mercedes, mais surtout de L'outsider, alors gardez là au chaud pour plus tard si vous ne les avez pas encore lus.


Je ne vais pas me répéter, mais il est très difficile de faire une critique constructive d'un recueil de nouvelles. Entre la peur de trop en dire et celle de ne rester qu'en surface, la tâche est rude pour vous donner envie de plonger dans cette nouvelle sortie de Stephen King… Tout ce que je peux vous dire, c'est que les quatre nouvelles sont délicieuses à lire (certaines plus que d'autres.)
Pour la novella principale, je dirais que l'auteur ne surprend pas avec le choix d'offrir une suite à son roman L'outsider. Si la surprise n'est pas au rendez-vous, on sent tout de même que le King porte beaucoup d'attachement à son concept, mais surtout à son personnage d'Holly Gibney. C'est un régal de retrouver toute la bande de l'agence Finders Keepers et de plonger une nouvelle fois dans la traque d'un homme prêt à tout pour se nourrir du malheur, de la tristesse et de la peur des autres. Si la sensation de n'avoir qu'une redite du concept est présente, Stephen King n'oublie pas de développer la psychologie de ses personnages et de leur donner une vie qui ne se termine pas après avoir refermé le roman. On suit cette nouvelle enquête sans déplaisir et les différentes connexions que l'auteur peut faire avec ses autres romans sont pour le moins intéressantes. Il y en a une en particulier qui m'a marqué et qui pourrait transformer pas mal de choses, mais je ne peux pas vous en parler ici…

C'est dans les trois autres nouvelles que Stephen King semble bien plus prolifique, dans le sens où on reconnaît davantage sa marque de fabrique. L'auteur réussit à nous offrir trois univers différents, sans pour autant s'éloigner de ce qu'il sait faire et surtout de certains de ses autres romans. Entre poésie pouvant prêter à différentes interprétations et plongeon dans la tête d'un écrivain, le recueil Si ça saigne offre un condensé parfait des obsessions de l'écrivain. Ces trois nouvelles vous rappelleront facilement certains grands romans du maître et c'est pourquoi, selon moi, celles-ci peuvent plaire aux plus nostalgiques d'entre vous, mais aussi à celles et ceux qui veulent découvrir King par un format court.

Si ça saigne ne marquera sûrement pas autant les esprits que certains recueils comme Danse macabre ou encore Rêves et cauchemars, mais il est indéniable qu'il vous fera passer un agréable moment entre poésie et légers frissons. Ne vous privez pas de découvrir cette nouvelle sortie, qui a le goût d'une bonne petite friandise.
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Ce recueil regroupe quatre nouvelles très chouettes ! Comme toujours, Stephen King m'a conquise, même si je lui reproche, de plus en plus, d'avoir des dénouements précipités et frustrants.

La première nouvelle est le téléphone de Monsieur Harrigan, qui a déjà été adaptée en film. On y rencontre Craig, qui travaille pour un vieil homme riche, Monsieur Harrigan. À son décès, Craig reçoit d'étrange sms de sa part... Une nouvelle très sympa, mais qui me laisse sur ma faim puisque Stephen King ne nous offre aucune explication (et c'est très frustrant).

La deuxième, La vie de Chuck, est assez surprenante. Elle se décompose en trois parties et retrace la vie de Charles Krantz, alias Chuck, dont le visage est imprimé sur tous les panneaux publicitaires. En parallèle, on assiste à la fin du monde. C'est donc un récit post-apocalyptique assez poétique et philosophique dont j'adore la morale : lorsqu'on meurt, c'est tout un univers qui meurt avec nous.

Si ça saigne est la nouvelle la plus volumineuse du recueil et fait suite au roman L'Outsider. On retrouve donc notre Holly dans une nouvelle enquête : un colis suspect qui a explosé dans un collège. Très vite, Holly se retrouve confrontée à un nouvel Outsider... Une nouvelle que j'ai beaucoup aimé, même si elle laisse un aperçu de déjà-vu, avec une fin un peu rapide. Toutefois, j'ai beaucoup aimé qu'on aborde plus en détails la relation d'Holly avec sa mère !

Enfin, Rat est une nouvelle assez étonnante et prenante. On y rencontre Drew, un auteur dans la tourmente qui n'arrive pas à terminer ses romans. Alors qu'il s'isole dans un chalet et que la tempête s'annonce violente, il rencontre un rat, qui lui propose un étrange marché. Une histoire que j'ai adoré, à l'ambiance lourde et oppressante.

Je reprochais à "l'outsider" d'avoir quelques longueurs (voir même des répétitions). Et d'avoir un affrontement final trop facile et expéditif. Si ça saigne, sous forme de nouvelle, corrige ces deux défauts. La tension et le suspense sont mieux tenus. J'ai donc mieux apprécié. (Cela dit je ne pense pas qu'il faudrait une suite parce qu'une grande part de l'intérêt réside dans la découverte de l'existence de l'outsider et de qui il est. Même si les outsiders ne sont pas tous identiques, on sait maintenant déjà comment ils fonctionnent).

Oui, j'ai mis un peu de temps mais j'ai enfin lu ce livre de nouvelles de cet écrivain prolixe qu'est Stephen King.
Ici ces 4 histoires sont bien encrées dans ce qui a, en parti, fait le succès de l'auteur, à savoir le fantastique mâtiné de surnaturel avec un brin d'horreur.

LE TÉLÉPHONE DE MR HARRIGAN

Le jeune Craig tient compagnie à l'énigmatique et difficile Mr Harrigan, ancien homme d'affaire redoutable.
L'amitié qu'ils nouent créera un lien particulier qui se prolongera au delà de la mort, à travers un portable. Lien surnaturel, et pas si bienveillant au final.

LA VIE DE CHUCK

A travers Marty, un professeur d'anglais tout ce qu'il y a de plus banal, et Chuck un homme ordinaire dont on remontera le cours de sa vie après son décès Stephen King aborde ici deux sujets qui lui sont chers, la mort et le deuil.

SI ÇA SAIGNE

On retrouve ici Holly, la détective privée apparue déjà dans le livre « l'outsider », qui a gagné ici en assurance du fait de sa terrifiante expérience précédente avec une entité malveillante. Nouvelle confrontation où Holly devra faire preuve d'un courage hors norme.

RAT

DREW, professeur de littérature, rêve depuis toujours d'écrire un livre. Mais jusqu'à présent il n'a réussi qu'à écrire péniblement quelques nouvelles. Jusqu'au jour où il décide d'aller chercher l'inspiration dans le vieux chalet de son père, perdu dans la campagne. Cela fonctionne , d'autant lus qu'il recevoir une aide inattendue, celle d'un …rat! Mais attention cette aide aura un prix. Drew acceptera-y-il de le payer?

Bon je ne vais pas vous mentir, rien de bien nouveau sous le soleil ici. MAIS…. C'est du King et ça se lit toujours avec plaisir quand on aime son univers.
Voilà j'ai apprécié cette lecture.

Je reviens de temps en temps à Stephen King; pas trop souvent de crainte d'overdose. Ces quatre nouvelles - genre où il est très bon - font ressortir ses qualités et ses défauts.
"Le téléphone de M. Harrigan" constitue une entrée en matière sympathique, sans doute la meilleure du lot. "La vie de Chuck" est plus noire et déprimante. "Si ça saigne" comporte deux histoires que l'on pourrait lire séparément : d'une part une intrigue criminelle et fantastique intéressante mais légèrement bâclée; d'autre part les relations compliquées d'une héroïne peu glamour avec sa mère abusive, ce qui n'est pas très intéressant. "Le rat" est pas mal, mais donne une impression de déjà vu.
Bon, Stephen King reste une valeur sûre, à condition de ne pas en abuser. Il tire un peu à la ligne mais son sens de la narration reste remarquable.