Si ça saigne

Je ne suis, d'habitude, pas trop fan de nouvelles sauf celles de Stephen King. Dans ce livre, il y en a 4. Je n'ai pas accroché aux deux premières qui sont, à mes yeux, banales et pas dignes du King. D'une manière générale, je trouve que quand ses nouvelles ou romans parlent de nouvelles technologies (ici un téléphone portable démoniaque) c'est souvent décevant … Je préfère quand il traite de créatures ou d'esprits maléfiques, comme les deux dernières nouvelles de ce roman. Frissons garantis et suspens !

«  si ça saigne » se lit comme un roman policier avec des personnages hauts en couleur comme sait les décrire parfaitement Stephen King.
« Rat » nous plonge dans une cabane totalement isolée où un apprenti romancier cherche à écrire un roman …

Des nouvelles inégales donc mais la plume et l'ambiance de Stephen King sont toujours présentes et font que l'on passe un bon moment avec cette lecture.

Dernier livre de Stephen King publié aux @editionsalbinmichel et pas des moindres. Recueil de quatre nouvelles, « Si ça saigne » m'a réconcilié avec ce genre littéraire après la déception qu'avait été la lecture de « Brume » du maître de l'horreur, il y a quelques années. Depuis, je me suis familiarisée avec sa plume qui s'est même dévoilée comme ma préférée et qui n'a de cesse de m'impressionner par son imagination.

~ le téléphone de Mr Harrigan
J'ai adoré cette première nouvelle où deux personnages tissent un lien d'amitié solide malgré un écart générationel important, et dont se sert King pour dénoncer notre rapport excessif aux nouvelles technologies. le format est parfait pour s'attacher sans que l'histoire s'alourdisse par des longueurs.

~ La vie de Chuck
Une nouvelle (trop) courte d'une soixantaine de pages qui m'a laissé de marbre. Je n'ai aucune pensée, ni positive, ni négative, à son propos finalement, une simple impression d'être passée totalement à côté.

~ Si ça saigne
La série « Off-Ret Hodges » se compose de certains de mes romans préférés de Stephen King alors retrouver le personnage d'Holly Gibney dans une histoire inédite de ce recueil a contribué à son acquisition, je dois bien l'avouer. Il est néanmoins nécessaire d'avoir lu « L'Outsider » auparavant, pour profiter (et comprendre) pleinement cette nouvelle que j'ai pour ma part, très appréciée.

~ Rat
Cette sombre nouvelle est parfaite pour la saison avec un écrivain qui s'isole en pleine tempête pour rédiger son premier roman et qui est peut-être prêt à tout pour l'achever… Ce texte est à mes yeux idéal pour clôturer ce superbe recueil.
Lien : http://instagram.com/cosyand..

J'ai laissé trainef chronique un peu trop longtemps, mais en même temps c'est que je n'ai pas grand chose à en dire, de Si ça saigne, si ce n'est que... C'ÉTAIT TROP BIEN !

On part sur un recueil de 4 nouvelles, et Dieu sait que j'aime quand le King s'adonne à l'art de la nouvelle !
Ici, aucune n'est en dessous de l'autre, j'ai adoré l'ambiance générale, cette atmosphère un peu lourde, un peu spéciale, si spécifique à la plume de l'auteur.
J'ai adoré retrouver, dans Si ça saigne, na nouvelle éponyme au recueil, un certain personage que j'aime beaucoup et une suite à l'Outsider, un précédent roman que j'ai tout particulièrement apprécié.
J'ai juste passé un super moment, pendant quelques jours, en compagnie de Stephen King, qui restera toujours pour moi le maître incontesté et incontestable du roman d'épouvante 🖤 C'ÉTAIT. TROP. BIEN.

J'attends chaque sortie du King avec une certaine euphorie, impatiente de découvrir quelle histoire mystérieuse son esprit de génie nous a concocté.

J'avoue ne pas être une fervente admiratrice du format nouvelles, mais c'est le King après tout... Comment ne pas succomber ?!

Et nous voila plongé dans 4 histoires, dont une d'elle étant une continuité des aventures de Holly déjà rencontrée dans la saga de Mr. Mercedes et l'outsider. La retrouver a été un réel plaisir vu l'affection que je porte à son personnage. J'ai adoré l'accompagner une fois de plus sur les pistes du mal...
La première nouvelle m'a aussi énormément plu et quelque peu angoissé. L'auteur a toujours ce don de cultiver la peur chez son lecteur !
Les autres nouvelles m'ont moins tenu en haleine et je ne saurais vraiment en expliquer la cause.

En résumé, j'ai aimé cette lecture sans qu'elle se place dans la liste de mes préférés de Stephen King. Je me rends compte que j'affectionne particulièrement ses classiques indétronables comme Simetierre et Shinning.

Divertissant !
Le recueil se compose de 4 nouvelles, la plus petite fait moins de 60 pages, la plus longue presque 200. J'ai opté dans un premier temps pour les plus courtes, histoires de me divertir un peu après l'ennui mortel subi dans ma dernière lecture abandonnée (on en parle demain).

Le téléphone de M. Harrigan
Première lue, elle constitue pour moi une bonne mise en bouche. Si certains lecteurs assidus de King m'ont fait part de leur déception, moi qui ne suis plus une grande habituée de ses romans, j'ai apprécié cette nouvelle car elle reflète tout ce qui constitue, pour moi, le style King. L'auteur réussit à créer toute un panel d'émotions en l'espace de très peu de pages, du fait du lien entre deux des personnages qui la composent, et le soupçon de fantastique qu'il y glisse pimente agréablement la lecture.

La vie de Chuck
Courte, et pourtant un abandon pour moi (décidément…). Je m'y suis repris à 3 fois pour la lire, à chaque fois j'oubliais tout ce que j'avais lu la veille, preuve que le récit ne m'a non seulement pas intéressé, mais n'a pas réussi non plus à susciter mon attention. Next !

Alors next, oui et non hein, car quand j'ai vu le nombre de pages de la troisième du recueil, aux alentours de 200, j'ai pris peur et j'ai décidé de la garder pour terminer ma lecture du recueil.

Si ça saigne
Plus longue nouvelle du recueil, elle constituerait presque un roman à elle toute seule, et l'auteur aurait pu aisément broder encore un peu pour la rendre plus consistante et publier un petit pavé de plusieurs centaines de pages. La nouvelle Si ça saigne est directement issue de L'outsider, et moi qui l'ai lu (et dévoré d'ailleurs, c'est cet ouvrage qui m'a permis de renouer avec l'auteur), j'ai apprécié retrouver plusieurs personnages rencontrés précédemment.

Rat
Ma grande préférée ! Je me suis dit juste avant d'aller au lit « allez, juste quelques pages », et finalement je l'ai lue d'un seul tenant ! Ambiance huis clos dans un chalet isolé, encore plus isolé par une tempête, où un écrivain s'est enfermé durant plusieurs semaines, abandonnant femme et gosses pour trouver le calme et l'inspiration qui lui font défaut. Je l'ai ADOREE cette nouvelle, et j'aurais tellement voulu que l'auteur en fasse un roman complet ! Les questions qui surgissent sur l'angoisse de la page blanche chez l'écrivain me laisse à penser que c'est un sujet important pour l'auteur et je n'ai pas pu m'imaginer le personnage avec un autre visage que King lui-même.

[Le mot de la fin]

J'aime bien lire des nouvelles de temps en temps, d'autant plus qu'il faut bien avouer que King a écrit beaucoup de pavés et que parfois c'est long, mais long ! Et moi quand c'est long et qu'il y a trop de digressions, on me perd et j'abandonne !

Ce recueil, c'est du King pur jus concentré, j'ai bien adhéré à l'ensemble, c'est une lecture rapide et divertissante pour moi, et je vais me pencher sur les autres nouvelles de l'auteur car j'ai cru comprendre qu'il en avait publiées d'autres !
Lien : https://anaisseriallectrice...

King sort un livre, Bruno lit le King. C'est presque indispensable. Ce recueil de nouvelles ne fait pas exception.
Je vais être court et tenter de ne rien spoiler.
"Si ça saigne" se lit avec plaisir pour toute personne aimant l'auteur.
La première nouvelle nous rappelle l'atmosphère de la nouvelle "Le corps" ou encore "Coeur perdu en Atlantide" avec cette amitié entre un enfant et un homme âgé. Une mise en bouche douce que j'ai particulièrement apprécié.

Vient ensuite "La vie de Chuck" qui a le mérite de nous faire nous poser la question de notre place ici-bas d'une bien étrange façon.

La troisième histoire fait directement suite à "L'outsider". On y retrouve Holly Gibney qui enquête sur une explosion au sein d'un établissement scolaire. La nouvelle nous permet d'entrer un peu plus dans l'intimité du personnage mais j'ai personnellement eu du mal à accrocher à la façon dont c'était écrit et, comme pour "L'outsider", j'ai trouvé la résolution trop simple et précipitée.

Enfin, on clôture avec "Rat". Ma nouvelle préférée du recueil. L'ambiance est bien posée et monte crescendo. On ne comprend le titre que dans le dernier tiers de la nouvelle avec une petite touche fantastique comme seul King en a le secret.

En bref, un recueil un peu inégal mais tout de même plaisant.

Difficile d'être objective sur du Stephen King.
Il a bercé mes nuits adolescentes ; comme Annie Wilkes pour Paul Sheldon, j'aurais longtemps pu me présenter comme sa fan numéro un (le chalumeau pour cautériser en moins).
J'ai lu et relu presque tous ses livres, retrouvant annuellement sa patte (de Church', de Cujo) comme un doudou (ou un singe jouant des cymbales), parfois perdue dans sa multiverse, entretenant mon petit béguin pour le shérif Pangborn ou Larry Underwood.

Ce côté prolifique lui a parfois joué des tours, et ce dernier recueil de quatre longues nouvelles n'est peut-être pas celui que je relirai.
Elles sont un peu inégales :
Si cela m'a fait plaisir de retrouver Holly pour la suite de l'outsider, ma préférence ira quand même à la première nouvelle, King étant toujours très bon dans les rapports intergénérationnels, et la mise en lumière de l'intelligence des enfants. La seconde nouvelle m'a un peu rendue dubitative, la dernière était amusante, quoi qu'avec 20 pages de trop.
Peut-être un question de traduction finalement. Si Jean Esh fait un job correct (c'est mieux que Nadine Gassie quand même), je crois William Olivier Desmond me manque un peu.
Merci Steven, d'être toujours là, de continuer à m'accompagner tous les ans, de me maintenir jeune, et merci aussi William pour toutes ces heures qu'on a passées ensemble. Et si le paradis des traducteurs est peuplé des personnages qui le méritent, embrasse bien fort mère Abigaël.

✦ Petits frissons autour de ces 4 nouvelles de Stephen King ✦

Ce que j'apprécie le plus dans les textes de Stephen King c'est la technique, la façon qu'il a de pousser son histoire comme si elle était déjà écrite, qu'elle était naturelle (ne la rendant au passage que plus horriblement réelle...).

Ce qui est l'un des traits de Stephen King aussi c'est l'économie de mots. En général, il ne s'embarrasse pas de fioritures (quiconque a lu son livre consacré à l'écriture pourra plus facilement s'en rendre compte). En peu de mots il pose son histoire, ses personnages, entre dans leurs contradictions et questionnements intérieurs.

Évidemment cet ouvrage n'échappe pas à ces grandes règles édictées par le maître du thriller.
Vous le verrez à la lecture, si SK joue avec nos peurs les plus profondes (des peurs ancestrales que nous portons finalement tous en nous d'une manière ou d'une autre), il sait très bien aussi les transposer à notre monde " moderne".

Ainsi l'informatique, un téléphone portable ne sont plus que des outils au service de nos peurs qui viennent encore les souligner voire les amplifier... Ses démons vivent dans l'air du temps !

Lien : https://www.instagram.com/p/..

Le maître de l'horreur nous revient en 2021 avec un recueil de quatre nouvelles. J'ai d'excellents souvenirs de vieux recueils similaires, que j'avais dévoré étant jeune (Différentes Saisons, Brume, Danse Macabre), et j'étais curieux de voir si la magie fonctionnait toujours, 30 ans plus tard.
Pour être franc et direct, le résultat est mitigé.
La nouvelle d'ouverture, le téléphone de Mr Harrigan, est une fable intéressante à propos de l'emprise actuelles des smartphones sur toutes les générations.
La vie de Chuck est un récit à chronologie inversée, plus déroutant que vraiment passionnant, même si c'est certainement le texte le plus créatif et original du recueil.
Si ça saigne, ensuite, est une suite au roman l'Outsider. N'ayant malheureusement pas lu celui-ci, je suis certainement passé à côté de nombreuses références. C'était néanmoins agréable malgré une fin bâclée.
Enfin, le Rat est selon moi la meilleure des quatre nouvelles. On retrouve les thèmes de prédilection du King (un écrivain raté, isolé par le mauvais temps et qui semble mélanger ses illusions avec la réalité), mais l'ambiance est impeccable, le personnage et l'environnement sont terriblement convaincants.
On termine donc sur une note fort positive, mais je m'attendais tout de même à mieux, et mes deux dernières lectures de cet auteur (Mr Mercedes et surtout 22/11/63) m'avaient laissé une bien meilleure impression.

Dans ce recueil, quatre novellas ou longues nouvelles de Stephen King dont l'histoire éponyme qui met en scène Holly Gibney, une héroïne que l'on a pu croiser dans la trilogie Mr Mercedes et L'Outsider.
Le téléphone de M. Harrigan : un vieux monsieur très riche mais très seul s'est installé dans la petite bourgade où habite Craig avec son père. Il engage le jeune garçon pour lui faire la lecture et arroser ses plantes. Ils vont devenir amis et à la mort du vieil homme, Craig va encore bénéficier de sa protection grâce à un mystérieux téléphone portable…
La vie de Chuck : une nouvelle construite en trois temps et à rebours où l'on comprend que chacun possède en lui un monde et qu'à notre mort, ce monde disparaît…
Si ça saigne : un outsider se glisse dans la peau de reporters pour se repaitre de la souffrance des victimes touchées par des accidents naturels ou des actes terroristes. Holly Gibney s'en aperçoit et va vouloir mettre fin à ses exactions. Mais va-t-elle pouvoir à elle seule tuer le monstre ?
Rat : un écrivain laborieux accoucheur d'une poignée de nouvelles, est sûr d'avoir trouvé la bonne idée de roman. Il part se réfugier seul dans le chalet familial mais la tempête arrive et la grippe le prend…
Quatre bonnes histoires dans lesquels les habitués du King se sentiront bien, en terrain connu, ronronneront de plaisir mais se demanderont si un jour, Stephen les bousculera encore comme aux premiers émois de l'adolescence quand ils dévoraient Cujo et Salem…
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..