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EAN : 9782874492433
320 pages
Les Impressions nouvelles (06/03/2015)
2/5   3 notes
Résumé :
La langue ne serait-elle qu’un sujet propre à intéresser des esthètes désœuvrés, des puristes sourcilleux, ou d’aimables cruciverbistes ?

Non, car c’est à travers elle que nous appréhendons le monde et que nous nous intégrons à la collectivité. C’est à travers elle que le pouvoir se donne ou se refuse : dans un monde où communiquer est capital, régner sur elle représente un enjeu de taille. Et à l’ère du numérique, la langue est aussi un riche giseme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans le cadre de l'opération "Masse critique", j'avais sélectionné ce livre pour son titre " La langue dans la cité". Il me donnait à penser que le sujet était l'évolution du langage via le quotidien et non plus via l'éducation....
J'espérais des explications concrètes me donnant à espérer que la langue française avait encore de beaux jours devant elle, avant de devenir une langue sans voyelle ou réduite à des onomatopées .
Après tout ce français que j'aime avec toutes ses difficultés ( merci aux correcteurs automatiques, c'est de se frotter à toutes ses embûches que l'on devient meilleur...non?!) Ce français donc, est issu de tellement de langues pour au final devenir un idiome sans cesse en évolution. Évolution un peu rapide ces dix dernières années, entre entrées au dictionnaire, parfois surprenantes et raccourcis utilisés par tous...

Un titre qui avance pour sujet le langage dans la cité, était me semble t'il "accrocheur" pour un lecteur curieux tout simplement. Hélas, il s'adresse à des lecteurs érudits. La cité en question, semble être celle des philosophes de la Grèce antique, de ceux pour qui manier une langue étaient un exercice de haute voltige.
Ce livre ressemble à une somme d' exercices pleins d'érudition linguistique, mettant en branle des mécanismes intellectuels "élitistes".
Alors certes, je le comprend et le perçois...mais n'en tire aucun plaisir intellectuel, car il ne grandit pas le lecteur ( contrairement à la lecture des "exercices linguistiques" des grecs anciens)
Ils alimentent seulement "l'autosuffisance verbale" de l'auteur.
Le sous titre " vivre et penser l'équité culturelle", de toute évidence la mise en pratique de ce concept d'équité, demande encore un peu de pratique à son auteur
Un livre d'universitaire ...pour universitaire?!

Cette "critique" est donc bien une critique et non une panégérie.

D'après mon cher petit Larousse qui tombe en lambeaux , critique : qui a pour objet de distinguer les qualités et les défauts d'une oeuvre littéraire ou artistique, Esprit critique : esprit de libre examen et par extension, prompt à blâmer...Blâme, reproche : ne pas supporter les critiques...Petite précision que certains devrait avoir en tête à la lecture de certains commentaires...critiquables...de critiques...LOL
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La langue dans la cité de Jean-Marie Klinkenberg et son sous-titre au moins aussi important sinon plus que le titre - vivre et penser l'équité culturelle - est un ouvrage qui semble au premier abord un gros pavé dans lequel on se trouve brutalement submergé par toutes les notions qui entrent en jeu.
Mais c'est sans compter sur la force admirable de l'auteur de nous faire partager, ressentir et vivre le fruit de ses longues années de recherches et de réflexions sur La Langue. Car "la langue est typiquement l'un de ses objets que l'on croit connaître, tant il nous est familier, mais qu'en réalité on ne connaît point". Et on pourrait penser que cette affirmation est bien grandiloquente, mais, premièrement elle arrive en conclusion en non en postulat de départ - c'est dire que la démonstration se déroule sur les 280 pages précédentes - et deuxièmement surprise est de constater qu'on se trouve être absolument d'accord tant l'argumentation de Jean-Marie Klinkenberg est convaincante et force la réflexion.
Il met en effet en oeuvre toutes les ressources linguistiques, sociologiques, philosophiques, économiques pour dessiner une véritable étude anthropologique moderne de la langue et plus particulièrement du français. La langue et ses enjeux, la langue comme affaire politique ("la langue est pour le citoyen et non le citoyen pour la langue"), la mission de la francophonie, les mécanismes de la domination linguistique, maîtriser la langue ou se l'approprier ?, moderniser ! car le français survivra-t-il au XXIème siècle ?, l'importance de la diversité des langues et d'une politique (stratégie...) de plurilinguisme. Et pour finir "mais aussi pour commencer", un appel à un futur dans l'intérêt de tous avec l'identification des objectifs d'une politique de la langue, à commencer par : la communication et le débat entre TOUS les acteurs (utilisateurs, savants et intervenants sociaux, sociologues, scientifiques, analystes, politiciens, économistes, etc.) en dépassant les craintes de perte de pouvoir des uns et des autres.
Un gros pavé donc, mais un pavé dans la mare qui marquera les lecteurs.
Attention toutefois, cet ouvrage nécessite une grande concentration de lecture. L'écriture est claire et les réflexions très bien amenées, mais elles reposent sur de nombreuses notions sociologiques qu'il convient de mobiliser pour faire de cette lecture un moment d'enrichissement personnel pertinent. Sa lecture ne devrait pas être réservée à un public spécialiste, tant elle est intéressante et porteuse, mais elle s'avérera peut-être difficile pour le public non spécialiste.
Mon conseil au public non spécialiste : lisez ce livre, lentement, mais sûrement. Il en vaut la peine.
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Livre reçu dans le cadre de l'opération masse critique, une première critique a été postée il y a plus d'un mois et demie...mais apparemment elle a été supprimée...et une petite "mention" sur ma page d'accueil me la réclame de nouveau.
Je ne l'ai pas "gardé" donc ne puis la répéter. Alors juste renouveler mon impression.
Un livre décevant, lorsque qu'il met en sous titre " vivre et penser l'équité culturelle"...ma conclusion était un livre d'universitaire pour universitaire...tant son "langage" est élitiste et suffisant....loin de la cité, donc. Et surtout pas proche de la "cité" chère aux philosophes antiques...eux utilisaient un langage compréhensible par la "plèbe"...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La langue est typiquement l'un de ses objets que l'on croit connaître, tant il nous est familier, mais qu'en réalité on ne connaît point.
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La langue est pour le citoyen et non le citoyen pour la langue.
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