On ne saurait lire ce qui est le plus étonnant dans le destin de John Keats : la fulgurante brièveté de sa carrière poétique, le gouffre qui sépare l'étroitesse matérielle de sa vie des univers de son imaginaire, ou encore les sidérantes métamorphoses de son écriture. Quel lecteur, ignorant l'existence de Keats (folle supposition), pourrait deviner qu'Endymion, Hypérion et les Odes sont de la m... >Voir plus