Bruno Latour a crée en 2010 un master d'expérimentation en arts politiques, appelé SPEAP. Sa description est accessible sur le site de Sciences po et l'objectif de cette création est présentée par
Bruno Latour sur un blog-science-po.fr. Son objectif est de trouver les voies et les moyens de construire, provisoirement sur tel ou tel sujet, par le biais du recours à l'enquête, un monde commun de représentation susceptibles de mener à des solutions admises par tous relatives au sujet traité. Pour cela, il associe les compétences de chercheurs de diverses spécialités et d'artistes. Pour lui, il est essentiel d'arriver à une description du phénomène traité qui croisent des compétences pluridisciplinaires pour pourvoir recherche un ajustement et "créer un espace public vivable et partageable" (cf blog ci dessus référencé). le projet parait donc passionnant. Il tente de répondre à un enjeu essentiel de notre monde où chacun semble tenter faire valoir sa pensée, sa croyance, ses préjugés spécifiques comme vérité première et universelle destinée à régler le monde plutôt que de recherche des solutions de vivre ensemble.
Ceci étant, si le projet est passionnent, le livre lui-même n'est pas à la hauteur. Pour tout dire, je n'ai pas tout à fait fini. La première partie est une présentation par les directeurs de publication de la naissance du projet. La suite est un recueil des récits d'expériences des personnes passées par le programme, majoritairement des artistes. Il en ressort que cette expérience les a marqués et a changé leur point de vue sur les choses. Pour autant, je n'ai pas identifié l'intérêt ou la réussite de ces expériences en relation avec les objectifs affichés par
Bruno Latour dans le manifeste