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4,09

sur 1997 notes
Au cours de cet ouvrage la signification du mot "fille" va se modifier. Si les premiers mots de ce roman sont sur un ton légèrement péjoratif "c'est une fille", les derniers sont heureusement positifs "tu as raison, ma chérie c'est merveilleux, une fille".

Avant d'en arriver à cette dernière phrase l'autrice raconte, en s'inspirant de sa propre vie, cinquante ans de la vie d'une "fille".

Dans une première partie, couvrant plus de la moitié de l'ouvrage, elle raconte sa jeunesse dans les années 1960. Elle vit dans un milieu petit bourgeois de province, père médecin, mère au foyer. Ces années se seraient déroulées normalement sans l'agression sexuelle dont elle fut victime du fait d'un vieille oncle. Elle avait neuf ans. Elle n'oubliera pas.

Dans une deuxième partie -brève et tragique - la "fille" est une jeune femme, enceinte d'un garçon. Malheureusement suite à l'incompétence du gynécologue, choisi par ses parents, l"enfant décédera le jour de sa naissance. Elle l'a appelé Tristan. Son ombre l'accompagnera.

Dans une troisième partie elle met au monde une "fille", Alice, qui se révèlera être une "fille" intelligente, au caractère bien trempé.

Suite à un échange avec Alice, Laurence comprendra qu'être fille c'est bien :"et soudain le monde s'ouvre, un sens nouveau éclot sous la langue, tu débarques et c'est le pays des merveilles."


"Fille" est un livre intéressant qui réveille des souvenirs. Être fille dans les années 1950/1960, en province, n'était pas facile. Dernière d'une famille nombreuse, avec six frères et trois soeurs, je n'avais pas conscience de la différence de traitement, cela me semblait normal. Mais en prenant de l'âge et de l'indépendance je me suis rendu compte de l'injustice. Petit à petit je suis devenue féministe au grand dam de mon mari et de mes fils😂.

Fille est le premier livre que je lis de Camille Laurens, je pense que d'autres suivront.


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Je dois la lecture de Fille de Camille Laurens à Une Comète dont l'avis élogieux (parmi d'autres avis élogieux parcourus sans réelle lecture pour éviter de me laisser rinfluencer) a emporté ma conviction. Pourtant, je n'étais pas hyper motivée. Parce que mère de deux filles, seule fille de ma fratrie, parce que j'avais peur d'y lire un peu mon vécu personnel, d'y découvrir des souvenirs refoulés, parce que je connais l'autrice et sa capacité à puiser dans des souvenirs personnels et à les rendre universels. Voilà, je n'était pas motivée mais j'ai fait confiance à ma blogocopine et je me suis dit qu'il fallait y aller.
Verdict : je suis ressortie bouleversée et scotchée par ce très beau texte sincère, lucide, avec une écriture remarquable, un rythme impeccable (dont les étapes du 'je', du "tu" et du "elle" indiquent différentes phases du cheminement et la distanciation lorsque les évocations appellent une douleur forte). Un texte superbe que je vais transmettre à ma belle-mère, elle-même fille d'une sororité, mère d'une fille et qui, je pense, devrait être également touchée.
Il est dur de parler brièvement de Fille, un texte dense à la fois autobiographique et sociologique. C'est peut-être des textes lus de Camille Laurens son écrit le plus homogène, le plus équilibré, le plus réussi aussi. Dans Fille, il y a à la fois une réelle maîtrise du sujet (celui de la place de la femme dans la société, son éducation, les contraintes sociales et sociétales, les reproductions de genre) mais aussi de la chronologie/temporalité : l'autrice relate sciemment et scrupuleusement les faits de son enfance avec le lexique propre à l'enfance, à son adolescence, avec des images associées.

Il n'y a aucun temps mort, aucune absence : tout est absolu réussi et je me répète, complet : la forme met en lumière le fond. Camille Laurens dépeint son histoire familiale par le prisme de son genre féminin, puis son adolescence, et sa vie de femme puis de mère. Chacune des étapes éclairées est l'occasion d'illustrer la société d'époque et les sacerdoces et diktats imposés, les peurs et les dangers, la violence verbale constante et humiliante, la capacité de résilience et de taire l'indicible. Par son itinéraire de vie, Camille Laurens narre l'évolution de la société et la capacité salvatrice d'une partie de la jeune génération à assumer les genres humains et à ne pas marquer à ce point les différences.

En fait j'ai tout aimé dans ce texte : j'ai apprécié y découvrir une femme fragilisée (l'autrice n'a pas caché son/ses chagrin(s), ni ses traumas, ni sa fragilité, en faisant preuve d'une grande humilité et d'une profonde clairvoyance). Dans Fille, il y a un travail énorme de recherche documentaire et bibliographique, une capacité à parler de soi mais en s'oubliant, c'est-à-dire à se mettre à nu avec une très grande pudeur, à faire de soi un personnage d'une époque, à ne pas se sublimer non plus. C'est époustouflant de maîtrise et le discours tombe comme un couperet : les anecdotes narrent l'efficacité de réseaux à placer et à protéger des incompétents, à supplanter des méritant.e.s qui auraient pu gagner en efficacité et éviter des drames (cela reste malheureusement vrai, au-delà de ce que raconte Camille Laurens).

Dire que Fille est un pamphlet féministe serait assez réducteur. Fille parle de la condition féminine et du conditionnement des genres mais retrace l'éducation, la sororité, la conjugalité, la maternité, les rapports homme-femme, l'amour. Dans Fille il y a des êtres extrêmement agressifs et intransigeants à l'égard de leur sexe ou du sexe opposé, des êtres d'un conservatisme et d'une bêtise sans nom (où on distingue assez nettement l'intelligence du coeur de l'intellectuel) et d'autres qui ont tout compris/appris des carcans sociétaux. Dans Fille, il n'y a pas de réel manichéisme et ce n'est d'ailleurs pas le propos de l'autrice à mon avis : l'idée première est de relater toutes les étapes qui formatent l'esprit humain et l'interpénétration des consciences, jusqu'à l'émancipation et la révélation. Ce n'est pas encore gagné, mais le mouvement actuel de prise de conscience est bien là et salvateur.
Lien : https://jemelivre.blogspot.c..
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Je savais dès les premiers mots que ce livre serait un coup de coeur. La premières scène, un accouchement il fallait oser, est absolument géniale: une petite fille nait et nous comprenons que c'est un problème! Ainsi commence l'histoire de Laurence Baraqués en 1959 à Rouen. Ainsi commence le récit de vies sur plusieurs générations: joie, douleurs, meurtrissures, secrets.
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Je pense qu'aucune femme ne peut rester insensible à ce magnifique roman. La parole donnée aux femmes par l'auteure pour qu'elles expriment ce qu'elles ressentent, cette partie de l'âme féminine, les affrontements auxquels elles n'échappent pas, le chemin du sens que l'on donne à sa vie. L'auteure décortique l'atteinte faite aux femmes tant au niveau du corps que de l'âme. Femmes bousculées et mises à mal. J'ai trouvé cette analyse de notre société très fine. le droit à disposer de son corps. Avoir des enfants, surtout un garçon. Rester jeunes. Agressions sexuelles. Violences gynécologiques. Avec le personnage de Laurence, nous nous interrogeons sur notre condition de femme.
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Un livre qui a valeur de témoignage, vivre en construisant son identité de femme et en s'affranchissant de toute domination masculine!
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"Si tu étais née en Inde ou en Chine, tu serais peut-être morte. A Rouen, tout va bien. On t'aime quand même."
"Vous avez des enfants ? demande le monsieur.
- Non, dit mon père. J'ai deux filles."

Rouen années 60, entre un père médecin et une mère au foyer, Laurence grandit avec sa soeur Claude, Claude un prénom mixte ...
Mais naître fille n'est pas chose facile quand votre père aurait été si fier que vous soyez garçon... Surtout quand vous êtes sa seconde fille les espoirs s'amenuisent ... Un garçon c'est toujours mieux qu'une garce ...
Après des épisodes douloureux, Laurence devient mère dans les années 90 mais d'autres épisodes douloureux l'attendent ... être une fille, être une mère, avoir une fille, comment faire ? Comment transmettre ? Comment se libérer du poids d'une éducation empreinte de domination masculine ?

Ecrit au rythme des tumultes de la vie, tantôt à la première personne, tantôt à la seconde puis à la troisième, ce récit m'a doucement emportée pour finalement me happer jusqu'à la dernière page.
Camille Laurens joue brillamment avec les mots et délivre un roman résolument féministe sur l'émancipation des femmes dans les années 60.
L'obligation de passer par son mari pour travailler et l'impossibilité d'avoir un compte bancaire à son nom nous paraît aujourd'hui juste inimaginable !
Je ne sais pas quelle part d'autobiographie contient ce roman mais Laurence m'a bouleversée de part ce qu'elle a subit en tant que fille puis en tant que mère...
Cette lecture n'a pas été sans me rappeler "les évasions particulières" de Véronique Olmi, un même plongeon dans mon enfance, j'y ai retrouvé ma poupée Bella et mon landeau 😄 la Comtesse de Ségur, Astérix et Tintin puis aussi Cloclo, Sylvie, Johnny, Joe Dassin, les Clarks, le jeu des 1000 francs etc ...

A travers ce roman sociétal, c'est surtout "une magnifique éloge de l'amour maternel et de l'amour tout court"
⚠ A lire absolument que vous soyez garçon ou ... fille 😉 📚
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"Tu sais une fille, c 'est bien aussi.. Et même, c' est merveilleux une fille".
Années 1960 à Rouen. La femme de Mathieu est enceinte et prête à accoucher pour la deuxième fois. le champagne est prêt car c'est sûr, cette fois, ce sera un garçon.
Ainsi naît Laurence. Née fille donc. Elle apprend vite la déception du père, aussi vite qu'elle apprend les codes, les règles à respecter en étant fille. Les choses à faire ou ne pas faire, à dire et à ne pas dire.
Les garçons l'intriguent car on leur pardonne tout, même les bêtises.
Plus tard, quand Laurence aura une fille, qui se comporte comme un garçon, elle prend peur et s'angoisse. Comment faire ?

Grop coup de coeur pour ce livre lu en un après-midi. Une claque.
Non parce qu'il parle des femmes.
Mais j'y ai forcément trouvé une résonance en moi qu'on disait, petite, "garçon manqué".
Qui n'a jamais trouvé sa place au milieu des filles, des femmes.
Qui a subi les médisances féminines, car, d'une fille, on n'attend pas qu'elle dise tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Qui fait un métier d'hommes et qui abhorre l'idée même de femme au foyer, suscitant l'incompréhension de la belle-famille.
Et qui, pourtant, tremble beaucoup plus pour sa fille que pour son fils.
Une ambivalence traduite dans ce livre.
Je ne connaissais pas du tout cette autrice, n'ayant rien vu passer et pourtant, d'une phrase, elle dit tout. L'essentiel.
Je recommande.

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J'aimerais vivre dans un monde où chaque homme a lu ce livre !
En a compris le sens, l'a médité.
Où personne ne lève les yeux à la lecture de certains passages.
Où les générations d'antan s'excusent.
Où les blessures et les humiliations s'effacent.
Où être une femme est simple.
Ce monde n'existe pas, et il faut vivre avec…

Pourtant j'aime à croire que chaque génération s'améliore, et que chaque parent s'applique à ne pas transmettre les « loupés » du passé.

Je n'ai jamais été « 𝘶𝘭𝘵𝘳𝘢-𝘧𝘦́𝘮𝘪𝘯𝘪𝘴𝘵𝘦 », mais 𝗰𝗲𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗺'𝗮 𝗿𝗲́𝘃𝗼𝗹𝘁𝗲́ 𝗮̀ 𝗽𝗹𝘂𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲𝘀.
Parce que tout est écrit. Et pourtant il y a encore à dire.

J'ai reconnu des passages, des phrases ont résonnées en moi, j'ai revécu des moments d'école, des situations où ce n'était pas juste.
Parce que j'ai aussi grandi avec ces « 𝘵𝘰𝘪 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘦𝘪𝘭, 𝘵𝘶 𝘦𝘴 𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘪𝘭𝘭𝘦 », « 𝘤𝘦 𝘯'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘵𝘰𝘪 », « 𝘖𝘩 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘨𝘰𝘯𝘻𝘦𝘴𝘴𝘦𝘴 ».
Je ne compte plus les fois où l'on m'a demandé si j'avais mes règles ou ces situations où l'on m'a dit : « je vais voir ça avec votre conjoint ».
Et encore ! Je n'ai pas vécu les violences dont Laurence a été victime, je n'ai pas été jugée comme elle l'a été, maltraitée, abusée.
Mes mots sont tellement faibles…

29 ans me sépare de Laurence : la « fille » du roman.
Pourtant, je me suis sentie si proche d'elle.
𝙎𝙞 𝙞𝙡 𝙣'𝙮 𝙖 𝙦𝙪'𝙪𝙣𝙚 𝙘𝙝𝙤𝙨𝙚 𝙖̀ 𝙧𝙚𝙩𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙘'𝙚𝙨𝙩 : 𝘾𝙚 𝙧𝙤𝙢𝙖𝙣 𝙚𝙨𝙩 𝙞𝙢𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙣𝙩.
Pour ouvrir les yeux en tant que femme,
Pour comprendre et agir en tant qu'homme.

𝗖̧𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗾𝘂𝗼𝗶 ?
D'une fille qui était une déception avant même d'avoir poussée son premier cri. D'une personne dotée d'un sexe qu'elle n'a pas choisie mais qu'elle subira toute sa vie. D'une enfance dans les 60's, d'une adolescence, d'une vie d'épouse et de mère.
C'est la définition de « Fille » dans tous les sens du terme et par tout le monde parce que tout le monde a un avis et se donne le droit de l'exprimer.
C'est un texte vrai, touchant, féministe qui ne peut laisser de marbre.

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Un roman qui s'adresse aux femmes ?
Camille Laurens nous propose un texte sur la vie d'une femme de la bourgeoisie rouennaise depuis les années 1960 jusqu'à notre époque. La langue est belle, fluide, teintée d'humour ou d'ironie. Son personnage principal s'appelle Laurence. C'est pourquoi, à la fin de ma lecture, j'ai cherché la biographie de Camille Laurens pour savoir si ce roman était une autobiographie. Pourquoi ? Parce que j'ai trouvé ce récit très triste. Et j'étais malheureuse de penser que cette autrice avait vécu tout ça. Ce n'est pas une autobiographie mais le récit est très fort émotionnellement par la justesse de sa représentation, de la réalité de la vie des filles et femmes, dans les années 60-70. C'est cela que Camille Laurens nous montre et c'est cela qui est triste. Eh oui, à cette époque, une fille c'est inférieure à un garçon et Laurence grandit avec cette idée. On est révolté par certaines scènes. (le changement de gynécologue, les actes du tonton). Mais, le texte montre une évolution des mentalités, des femmes et des filles de maintenant et en cela il se termine par un espoir. Celui que les femmes et les filles aujourd'hui sont fières d'être ce qu'elles sont, elles assument être des filles ! et des filles merveilleuses égales aux garçons !
Ce texte parle je pense tellement aux femmes que je suis curieuse de lire les avis de lecteurs masculins.
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Pour la quinqua que je suis cette histoire fait forcément écho à de lieux communs que nous avons toutes connus.
Les filles comme second choix, les filles qui ne sont valorisées ni par le père ni par la mère, ces filles qui sont faites pour être au service de et qu'un jour il faudra surveiller pour qu'elle ne reviennent pas enceinte mais qu'elles soient tout de même de bonne épouse et puis ces filles abusées qui doivent se taire et souffrir en silence car c'est le lot de toutes les filles.
Le fille devenue femme qui ne fait pas tout à fait sa révolution et qui un jour devient mère d'une fille qui la fera pour elle.
C'est beau, c'est touchant, révoltant et c'est un pan de notre histoire de femme du passé.
La narration qui commence au creux des souvenirs les plus intimes du premier cris, passant de l'extase de l'enfance à la trahison des parents pour alors regarder cette petite fille d'en haut avec la 3e personne du singulier, comme désincarnée d'elle-même.
Il est des histoires de femmes qui se répètent mais aussi qui se réparent car les générations sont plus éclairées et n'ont pas peur des mots.
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« Fille », de Camille Laurens, est vraiment un livre dans l'air du temps, qui tire profit des mouvements #metoo et autres pour se donner de la visibilité. On y suit l'histoire de Laurence, petite fille lambda née dans les années 60 dans une famille bourgeoise pas particulièrement aimante, vu que monsieur voulait un garçon. Cette obsession du genre la poursuivra toute sa vie, pendant laquelle elle subira les remarques/brimades/réflexions habituelles destinées aux filles, qui aujourd'hui peuvent paraitre décalées, mais que nous avons majoritairement entendues si nous sommes nées il y a plus de 20 ans.
Alors oui, bien sûr, le propos est louable, et offre une nouvelle illustration de ce conditionnement (volontaire ou non) dans lequel grandissent et vivent les femmes. Il est même poussé ici dans ce qu'il a de plus sombre, avec les attouchements qu'elle subit et doit taire enfant, et ce bébé qu'on lui vole (pour moi passage terrible du roman). Mais je ne peux pas m'empêcher de trouver ce livre opportuniste et complaisant, répondant trop à ce qu'attend la pensée actuelle. Il aurait été beaucoup plus fort s'il avait été écrit il y a vingt ans.
Bref, un avis en demi-teinte.
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Qu'est-ce être une fille et comment le vivre pleinement et en l'assumant, voilà les questions que se pose l'auteur en nous racontant l'histoire de Laurence, née dans une famille de médecin qui souhaitait avoir un fils et qui assume son rôle de fille à défaut d'être né garçon, de mère, d'épouse , de femme en général dans notre société très patriarcale d'hier et encore d'aujourd'hui.
Ce récit se déroule entre les années 1960 et 2000, qu'est-ce qui a changé réellement, on se le demande en lisant les états d'âme de cette femme. Un beau livre qui rappellera surement à toutes celles nées dans ces années là ce qu'elles ont vécu sans vraiment en avoir eu conscience à l'époque.
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